Décès de Tshala Muana : Le gouvernement prendra en charge les obsèques de Tshala Muana

Le gouvernement de la République va prendre en charge les obsèques de l’artiste chanteuse Tshala Muana. C’est ce qu’annonce le ministère de la culture, arts et patrimoine. La ministre de tutelle, Catherine Kathungu, a rendu visite à la famille de la défunte lundi 12 décembre. Elle a notamment rencontré le veuf, Claude Mashala, à qui elle a annoncé la nouvelle. Ainsi, avec le décès de Tshala Muana : Le gouvernement prendra en charge les obsèques de Tshala Muana

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Si la date de la tenue des obsèques n’est pas encore fixée, les condoléances officielles du gouvernement ont été présentées dans un communiqué que la ministre de la culture a signé le même jour. Les familles biologique et artistique, les opérateurs culturels ou encore les mélomanes devront patienter un tout petit peu avant d’enterrer la Mamu nationale.

Décès de Tshala Muana : Le gouvernement prendra en charge les obsèques de Tshala Muana

Tshala Muana a tiré sa révérence samedi 10 décembre dernier. Star de la musique typique de la tribu Luba, sa célébrité a pris corps pour avoir modernisé et donné ses lettres de noblesse au folklore du peuple luba dans un style «Mutuashi», qui a élevé sa carrière au firmament. Ses chansons “Malu” ou encore “Nasi na bali” ont connu des succès retentissants, jusqu’à ce jour. Durant son parcours, elle a élevé certaines chanteuses au niveau national et international, comme MJ30, Jos Diena, Lula Tshanda ou encore Boss Bossombo.

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N’abandonnant pas son métier d’artiste, la reine du Mutuashi a été présidente de la Ligue des Femmes du PPRD. Elle avait notamment chanté, en 2011, pour la réélection de Joseph Kabila. Elle avait fondé, quelques années avant, le Regroupement des femmes congolaises (REFECO) et a siégé comme députée dans l’Assemblée constituante et législative du Parlement de transition (ACLPT).

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En novembre 2020, la chanteuse est interpellée par les services de renseignements peu après la sortie de sa chanson intitulée “Ingratitude”. Elle a même passé une nuit au cachot de l’Agence nationale de renseignement (ANR) avant d’être relâchée. Plusieurs observateurs ont qualifié ce morceau d’une attaque contre Félix Tshisekedi, qui se serait montré ingrat vis-à-vis de Joseph Kabila en voulant rompre avec la coalition FCC-CACH.