Tourisme en RDC : Guide complet pour visiter et séjourner en RD Congo

Tourisme en RDC : Guide complet pour visiter et séjourner en RD Congo

De par sa position stratégique sur l’Equateur au cœur de l’Afrique, la RDC est située au carrefour des destinations finales ou initiales des circuits touristiques d’Afrique Australe, Centrale et de l’Est. Ainsi, nous vous proposons ici cet article sur le Tourisme en RDC : Guide complet pour visiter et séjourner en RD Congo pour plus amples informations.

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 Fiche technique du Tourisme en RDC

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I. Potentialités

La RDC offre une gamme variée d’attraits touristiques à travers différentes provinces qui présentent des particularités multiformes à même d’être exploités pour le développement de plusieurs types de tourisme (balnéaire, culturel, loisirs, découverte, affaires, safaris…).

Il s’agit de :

  • 25 millions d’hectares, soit 12% du territoire national constitué en aires protégés ;
  • 7 parcs nationaux et 57 Réserves et Domaines de Chasse dont 5 figurant sur la liste du Patrimoine Mondial de l’UNESCO (VIRUNGA*, KAHUZI BIEGA*, GARAMBA* SALONGA* et la Réserve à faune à OKAPIS) ;
  • 4 espèces endémiques : Gorille de montagne, Okapi, Bonobo (chimpanzé nain), Paon congolais ;
  • une variété d’écosystème couvrant près de 145 millions d’hectares, soit le second massif de forêts tropicales du monde après l’Amazonie et une des réserves de biodiversité de la planète ;
  • sites naturels ((le Fleuve Congo, le littoral Atlantique (37 km), les chutes impressionnantes, les lacs et leurs contours, les zones montagneuses de l’Est) ; construits (monuments du patrimoine, édifices religieux ; et culturels (un riche mixage des cultures et traditions autour de 450 ethnies), marchés d’œuvres d’arts, les sites historiques ;
  • 70.000.000 d’habitants, la population congolaise est une cible privilégiée des promoteurs de tourisme, plus particulièrement la jeunesse en quête de loisirs ;
  • des infrastructures d’accueil : 284 plates formes aéroportuaires dont 5 aéroports internationaux, 349 agences de voyages réparties en trois catégories dont celles affiliées à IATA et d’autres locales ; 3.235 hôtels non classés et classés avec une capacité d’accueil globale installée de 27.963 chambres ; 4.500 km de voies navigables ;
  • plusieurs services d’appui au déploiement des activités touristiques, au nombre desquels figurent : le transport, les agences de voyage, l’hébergement et la restauration.
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II. Atouts

  • De par sa position stratégique sur l’Equateur au cœur de l’Afrique, la RDC est située au carrefour des destinations finales ou initiales des circuits touristiques d’Afrique Australe, Centrale et de l’Est.
  • Différentes voies de liaison des provinces permettent d’organiser des circuits inter-provinciaux et intra-régionaux sur différents axes touristiques à travers les 26 provinces et à partir des 9 pays frontaliers que compte la RDC.
  • Le partage des produits touristiques communs avec les pays frontaliers ainsi que le prolongement des destinations des espaces régionales, sont autant d’opportunités pour accroître les marchés existants et entraîner de nouveaux marchés touristiques, dans les régions des Grands Lacs, de la SADC, du COMESA et de la CEEAC dont la RDC fait partie.
  • La RDC enregistre un flux migratoire croissant, dominé par la jeunesse (plus de 60 % de la population et de la classe moyenne), la diaspora congolaise ainsi que des visiteurs internationaux du monde des affaires et de la culture

III. Cadre légal

Le Gouvernement de la RDC a inscrit parmi les priorités gouvernementales, la relance du tourisme. Ce secteur d’antan sous-produit de l’environnement, a été constitué en Ministère qui sera incessamment doté d’une loi-cadre en cours d’élaboration.

IV. Réalisations

  • Processus de restauration de la paix en phase finale ;
  • Rénovation des jardins botaniques et zoologiques de Kinshasa à travers le Partenariat Public-Privé ;
  • Travaux de modernisation de 4 aéroports principaux de Kinshasa, Lubumbashi, Goma et de Kisangani ;
  • Accompagnement à l’agrément d’une centaine de projets d’investissement touristiques dont 85 projets hôteliers ;
  • Renforcement de la capacité d’accueil avec la réhabilitation et la modernisation de quelques Hôtels du patrimoine congolais à travers le partenariat Public-Privé dont les 3 hôtels 5 étoiles (Grand Hôtel Kinshasa et Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa ; Grand Karavia Hôtel à Lubumbashi) ;
  • Création d’une compagnie aérienne nationale ;
  • La réduction à quatre, du nombre des services étatiques devant opérer dans les postes frontaliers (Direction Générale de Migration, Service d’Hygiène, Office Congolais de Contrôle et Direction Générale des Douanes et Accises) ;
  • Ouverture du pays aux grandes manifestations et autres rencontres internationales (forums, congrès, sports, conférences,…) ;
  • Réhabilitation et construction des sites historiques et création des espaces publiques d’agrément.

V. Perspectives

Au cours de l’année 2013, la RDC a révisé son plan directeur projeté sur 15 ans avec comme objectifs d’atteindre à terme 1.146.962 touristes internationaux et des recettes de 17.300.000.00 $ US estimé à 10 % de la valeur du PIB congolais en 2012.

Pour générer ces flux, les domaines d’intervention ci-après sont concernés :

  • Promotion et préservation des espèces animales phares : réhabilitation des parcs nationaux, création des niches écologiques, réhabilitation des voies d’accès ;
  • Promotion du Tourisme vert : Conservation de l’environnement ;
  • Valorisation des réserves et sites naturels : Création des sites de loisirs, parcs d’attraction ;
  • Offre en Transports touristiques (aérien, routier, fluvial et lacustre) ;
  • Création des sites d’hébergement : création d’hôtels et infrastructures d’accueil et d’animation touristiques dans la perspective de la décentralisation, les nouvelles provinces auront besoin de créer des hôtels de haut standing ;
  • Création des services des agences et bureaux de tourisme ;
  • Appui à la formation et à la promotion du Tourisme (Guide, montage site web, agence de tourisme en ligne, conception et production des supports promotionnels).

Les projets d’investissements ciblés relèvent du partenariat public-privé et nécessitent des études de faisabilité.

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Aussi appelée Congo-Kinshasa, la République Démocratique du Congo est un pays situé au coeur de l’Afrique centrale. Avec une superficie de plus de 2,3 millions de km², il s’agit du 3e plus grand pays d’Afrique. On y rencontre de ce fait des paysages très différents d’un bout à l’autre du pays.
Au nord, vous découvrirez l’une des plus grandes forêts équatoriales du monde. En vous rendant à l’est, vous vous rendrez compte que le décor change complètement, avec de grands lacs, des collines, des montagnes, mais aussi des volcans. Au centre et au sud du pays vous serez plongé au cœur de la savane arborée. A l’ouest, ce sont des chaines de montagnes qui s’offrent à vous, donnant sur l’océan Atlantique à l’extrême ouest.

La République Démocratique du Congo est parcourue par l’équateur, on y trouve donc tantôt un climat équatorial, tantôt tropical ou encore montagneux.

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La République Démocratique du Congo compte plus de 75 millions d’habitants. Si le français y est la langue officielle, le lingala, le kikongo, le swahili et le tchiluba ont le statut de langues nationales. La population est composée de plusieurs centaines d’ethnies. Les plus importantes sont les bantous, qui représentent près de 80% de la population, les soudanais, les nilotiques, les pygmées et les hamites. Cette diversité de population offre au pays une richesse culturelle unique, avec des religions, des traditions et des rites très variés. Très hospitalière, la population sera ravie de vous faire partager ses us et coutumes.
La culture musicale est très ancrée dans le pays. Sa musique traditionnelle, avec la rumba ou le ndombolo, est connue au-delà de ses frontières.

Monnaie

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La devise nationale est le franc congolais (FC) qui se présente en billets de 5, 10, 20, 50, 100, 200, 500, 1000, 5000, 10 000 et 20 000. Les billets de 5 et 10 ont quasiment disparu tandis que ceux de 20 sont rarement utilisés, à part dans certains coins reculés du pays. L’usage des nouveaux billets de 10 000 et 20 000 reste plus confidentiel dans la vie courante. Les achats se font en dollars américains et en francs congolais. Les FC sont surtout utilisés pour les petits achats (marché, taxi, restos locaux…). Et les notes plus importantes sont réglées en dollars. Attention, à Kinshasa on n’accepte pas les dollars en billets usés (froissés, sales, etc.) ou même avec un petit trou d’agrafe ! Les coupures de 1$ sont également souvent refusées et donc difficiles à écouler. Aucun problème par contre, allez comprendre, pour les FC, souvent très sales et abîmés, qui eux circulent allègrement et qu’on appelle les “blessés de guerre”. On ne peut en théorie ni entrer ni sortir du pays avec des devises locales.

Taux de change

Cours devises du jour pour le dollar, Euro, Franc Cfa et d’autres devises 

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Coût de la vie

Le coût de la vie au Congo, surtout à Kin, est assez élevé. Ce qui surprend les nouveaux arrivants qui s’attendaient à ne pas trop dépenser en venant ici… Du moins s’ils entendent conserver leur mode de vie et habitudes de consommation occidentales (supermarchés, restaurants de cuisine internationale, shopping dans les galeries commerçantes, sorties en bars et boîtes de standing, etc.). Car pour le reste, en consommant local, il est tout à fait possible de dépenser peu. C’est surtout l’hébergement et le transport qui absorberont une grande part du budget.

Budget

Globalement la vie en ville est plus chère qu’en brousse, même si les grosses disparités sont surtout visibles entre Kinshasa et Lubumbashi, et le reste du pays.

Au niveau de l’hébergement, compter pour un hôtel de luxe minimum 180$. Pour un hôtel moyen, de 60 à 120$. Et pour des catégories inférieures (au confort parfois aléatoire) : de 30 à 50$.

Les restaurants qui importent des produits occidentaux sont onéreux : entre 25$ et 75$ le couvert hors boissons. En revanche, les restos de cuisine locale et autres gargotes, ngandas et malewas, pratiquent des tarifs tout à fait abordables : de 5 à 15$ pour un repas complet, selon le standing du lieu.

Même principe pour les boîtes de nuit ou les bars qui affichent des prix variables en fonction du type de clientèle, locale ou expatriée, et de la localisation (villes ou cités).

Idem pour les magasins (alimentation, vêtements…) où les tarifs en vigueur sont souvent plus chers que ceux pratiqués en Europe pour des produits similaires. Pour le matériel électronique par contre (téléphones, ordinateurs, accessoires…), les prix sont souvent équivalents, voire un peu moins chers. Mais attention aux contrefaçons.

Pour le transport, le prix de location d’un taxi local avec chauffeur est d’environ 10$ de l’heure et de 50$ à 100$ par jour, selon la distance parcourue, l’âge et l’état du véhicule et selon le deal négocié. Pour une location de voiture avec chauffeur (obligatoire) via une agence agréée, cela vous coûtera entre 100$ à 200$ par jour selon les conditions et le type de véhicule.

Pour un séjour d’une semaine à Kinshasa, compter 1 500$, ce qui constitue une bonne base pour un mode de vie moyen (hôtel intermédiaire, quelques sorties en ville et excursions, frais divers : transport, téléphone…). Auxquels se rajoutent les divers frais de transport (avion) en cas de déplacement dans le pays, et autres droits d’entrée dans les parcs nationaux le cas échéant.

Un séjour en RDC peut donc s’avérer dispendieux, selon les options et visites souhaitées. Autant le savoir et prévoir son budget en conséquence. Même si, on le répète, des alternatives locales (taxis publics, marchés, gargotes, bars-terrasses…) permettent de s’en sortir à bon compte, en plus de découvrir le pays et la culture davantage de l’intérieur, pour qui le souhaite.

Banques et change

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Si vous souhaitez changer de l’argent, sachez que les frais de change peuvent être multipliés par cinq d’un bureau de change à un autre (ces frais sont souvent déjà inclus dans le taux de change affiché). On peut changer de l’argent à la banque ou à l’hôtel, ou auprès des nombreux “cambistes” que l’on trouve un peu partout en ville. L’intérêt pour ces changeurs réside dans l’obtention de devises étrangères, de sorte que le taux de change peut y être meilleur et le risque de se faire arnaquer est faible. Il reste prudent de vérifier que des billets de 100FC ou que quelques “blessés de guerre” ne se sont pas glissés dans une liasse de billets de 500FC. Il est impératif de prendre avec soi des dollars en bon état et d’éviter les séries avant 1988. Les billets de 1$ ne sont pas acceptés.

Le plus sûr reste néanmoins d’utiliser tout simplement votre carte bancaire. Pour les retraits mais aussi les paiements par carte, le taux de change utilisé pour les opérations s’avère généralement plus intéressant que les taux pratiqués dans les bureaux de change. (A ce taux s’ajoutent des frais bancaires, indiqués ci-dessous.)

Carte bancaire

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Si vous disposez d’une carte bancaire (Visa, MasterCard, etc.), inutile d’emporter des sommes importantes en espèces. Dans les cas où la carte n’est pas acceptée par le commerçant, rendez-vous simplement à un distributeur automatique de billets.

En cas de perte ou de vol de votre carte à l’étranger, votre banque vous proposera des solutions adéquates pour que vous poursuiviez votre séjour en toute quiétude. Pour cela, pensez à noter avant de partir le numéro d’assistance indiqué au dos de votre carte bancaire ou disponible sur internet. Ce service est accessible 7j/7 et 24h/24. En cas d’opposition, celle-ci est immédiate et confirmée dès lors que vous pouvez fournir votre numéro de carte bancaire. Sinon, l’opposition est enregistrée mais vous devez confirmer l’annulation à votre banque par fax ou lettre recommandée.

À noter : Les cartes européennes avec fonction Maestro ne fonctionnent plus pour les retraits depuis le Congo.

Conseils avant départ. Pensez à prévenir votre conseiller bancaire de votre voyage. Il pourra vérifier avec vous la limitation de votre plafond de paiement et de retrait. Si besoin, demandez une autorisation exceptionnelle de relèvement de ce plafond.

Retrait

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Trouver un distributeur. Le service de retrait par carte bancaire fonctionne dans la majorité des banques et guichets automatiques disséminés dans la plupart des villes du pays. Pour connaître le plus proche, des outils de géolocalisation de distributeurs sont à votre disposition. Rendez-vous sur visa.fr/services-en-ligne/trouver-un-distributeur ou sur mastercard.com/fr/particuliers/trouver-distributeur-banque.html.

Utilisation d’un distributeur anglophone. De manière générale, le mode d’utilisation des distributeurs automatiques de billets (” ATM ” en anglais) est identique à la France. Si la langue française n’est pas disponible, sélectionnez l’anglais. ” Retrait ” se dit alors ” withdrawal “. Si l’on vous demande de choisir entre retirer d’un ” checking account ” (compte courant), d’un ” credit account ” (compte crédit) ou d’un ” saving account ” (compte épargne), optez pour ” checking account “. Entre une opération de débit ou de crédit, sélectionnez ” débit “. (Si toutefois vous vous trompez dans ces différentes options, pas d’inquiétude, le seul risque est que la transaction soit refusée). Indiquez le montant (” amount “) souhaité et validez (” enter “). A la question ” Would you like a receipt ? “, répondez ” Yes ” et conservez soigneusement votre reçu.

Frais de retrait. L’euro n’étant pas la monnaie du pays, une commission est retenue à chaque retrait. Les frais de retrait varient selon les banques et se composent en général d’un frais fixe d’en moyenne 3 euros et d’une commission entre 2 et 3% du montant retiré. Certaines banques ont des partenariats avec des banques étrangères ou vous font bénéficier de leur réseau et vous proposent des frais avantageux ou même la gratuité des retraits. Renseignez-vous auprès de votre conseiller bancaire. Notez également que certains distributeurs peuvent appliquer une commission, dans quel cas celle-ci sera mentionnée lors du retrait.

Cash advance. Si vous avez atteint votre plafond de retrait ou que votre carte connaît un disfonctionnement, vous pouvez bénéficier d’un cash advance. Proposé dans la plupart des grandes banques, ce service permet de retirer du liquide sur simple présentation de votre carte au guichet d’un établissement bancaire, que ce soit le vôtre ou non. On vous demandera souvent une pièce d’identité. En général, le plafond du cash advance est identique à celui des retraits, et les deux se cumulent (si votre plafond est fixé à 500 €, vous pouvez retirer 1 000 € : 500 € au distributeur, 500 € en cash advance). Quant au coût de l’opération, c’est celui d’un retrait à l’étranger.

Paiement par carte

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De façon générale, évitez d’avoir trop d’espèces sur vous. Celles-ci pourraient être perdues ou volées sans recours possible. Préférez payer avec votre carte bancaire quand cela est possible. Les frais sont moindres que pour un retrait à un distributeur et la limite des dépenses permises est souvent plus élevée.

Notez que lors d’un paiement par carte bancaire, il est possible que vous n’ayez pas à indiquer votre code pin. Une signature et éventuellement votre pièce d’identité vous seront néanmoins demandées.

Acceptation de la carte bancaire. Visa et MasterCard sont les cartes les plus couramment acceptées. Les règlements par carte sont généralement acceptés dans les hôtels, les restaurants et les agences de voyages. Si certains commerçants peuvent préférer les espèces, vous pourrez toutefois en retirer aisément à l’un des distributeurs à proximité.

Frais de paiement par carte. Hors zone Euro, les paiements par carte bancaire sont soumis à des frais bancaires. En fonction des banques, s’appliquent par transaction : un frais fixe entre 0 et 1,2 € par paiement, auquel s’ajoutent de 2 à 3 % du montant payé par carte bancaire. Le coût de l’opération est donc globalement moins élevé que les retraits à l’étranger. Renseignez-vous auprès de votre conseiller bancaire.

Transfert d’argent

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Avec ce système, on peut envoyer et recevoir de l’argent de n’importe où dans le monde en quelques minutes. Le principe est simple : un de vos proches se rend dans un point MoneyGram® ou Western Union® (poste, banque, station-service, épicerie…), il donne votre nom et verse une somme à son interlocuteur. De votre côté, vous vous rendez dans un point de la même filiale. Sur simple présentation d’une pièce d’identité avec photo et de la référence du transfert, on vous remettra aussitôt l’argent.

À noter l’existence de plusieurs correspondants de Western Union ou MoneyGram, installés pratiquement dans toutes les agences de banques locales.

D’autre part, toutes les compagnies télécom (Vodacom, Orange, Airtel, Tigo) ont développé un système de paiement/virement par téléphone – qui consiste à transférer à un autre numéro les unités correspondantes à un certain montant à régler – assez efficace et largement utilisé par la population.

Pourboires, marchandage et taxes

Il est d’usage de laisser un pourboire aux serveurs (entre 10 et 15% de la note). Ainsi qu’un petit billet (1000 ou 2000FC) à la sentinelle qui surveille le véhicule.

De manière générale, considérez qu’un pourboire est dû lorsqu’un service, quel qu’il soit, vous a été rendu et vous a été utile. Prévoir toujours pour ce faire des petites coupures de 5$ ou des francs congolais à disposition.

À savoir : vu le niveau bas des salaires au sein de la population – dont seul un faible pourcentage est actif faute d’emplois et de scolarisation – un petit matabish est souvent apprécié à sa juste valeur. Tout en étant attentif à ne pas encourager la subordination et la mendicité, et à ne pas non plus froisser votre interlocuteur. Raison supplémentaire pour le faire discrètement quand cela se justifie.

En ville, il y a aussi de nombreux indigents et laissés-pour-compte (enfants des rues, infirmes, vieillards…) réduits à faire la manche pour survivre, ± insistants selon les cas, et auxquels on n’échappe pas…

Pour ce qui est du marchandage, il faudra vous y faire : c’est en permanence et en toutes circonstances (hors établissements à l’occidentale). Mais ça fait partie du jeu, et de la société congolaise. Inutile de préciser que pour des achats (marché, artisanat…), en tant que “mundele” (blanc), il vous faudra négocier encore plus ardemment, pour faire baisser les prix jusqu’à 50%, voire plus selon les cas. Mais cela se fait le plus souvent dans la bonne humeur.

La TVA est entrée en vigueur récemment, ce qui a provoqué une augmentation des prix, surtout en ville, principalement répercutée au sein des hôtels et restaurants.

Assurances

Les sociétés de cartes de crédit et les mutuelles incluent parfois dans leurs contrats un service d’assurance minimum pour les séjours à l’étranger (vols de cartes, remboursement de frais médicaux…), quand le séjour ne dépasse pas une certaine durée. Renseignez-vous. Quoiqu’il en soit, il est plus que conseillé de souscrire une assurance voyage tous risques qui assure le rapatriement en cas de pépin et le remboursement de toute une série de frais (hospitalisation, perte bagages, etc.), en plus d’une assistance juridique et technique. Lisez toujours les conditions de prise en charge et les clauses d’exclusion. Particulièrement en ce qui concerne la liste des pays ” blacklistés ” (en guerre), catégorie dans laquelle la RDC se retrouve parfois. Et qui implique alors un refus de prise en charge par la compagnie. Le cas échéant, démarchez d’autres sociétés où ce n’est pas le cas et qui accepteront de vous couvrir pendant votre séjour. Il est parfois utile également de souscrire à des polices d’assurances plus spécifiques, comme par exemple pour les biens de valeur (appareil photo, ordinateur, téléphone…) en cas de vol. N’oubliez pas de prendre avec vous les coordonnées et numéros de téléphone d’urgence de votre assureur.

Bagages

Au Congo, il fait chaud voire très chaud toute l’année. Il est donc vivement conseillé de prendre des vêtements légers, de préférence en coton et de teinte claire, pour refléter la chaleur mais aussi pour éloigner les moustiques. Ce qui n’empêche pas de se munir tout de même d’un chandail, car certaines soirées peuvent être fraîches, surtout lors d’excursions le long de plans d’eau ou dans les provinces du Kivu et Katanga où les températures peuvent avoisiner le zéro degré la nuit en saison sèche. Mais cela peut également s’avérer utile lorsque l’on sort en ville dans des établissements où la clim fonctionne à tout va, et où il peut faire frisquet. Attention aux piqûres de moustiques contre lesquelles il faut se protéger par des produits répulsifs pour éviter notamment les risques de malaria. Au niveau vestimentaire, pour les rendez-vous d’affaires, le costume cravate est de rigueur pour les hommes. Pour les femmes, c’est variable (tailleur ou pas) en fonction du milieu et de la profession. En règle générale, les Congolais aiment et savent s’habiller. Et c’est plutôt chicos en toutes circonstances. Par contre, pour les moments plus décontractés, le port du short, bermuda, tee-shirt est partout toléré. Sauf en boîtes. On déconseille les tenues criardes, sales… Il est aussi utile de prévoir des chaussures fermées (autres que sandales ou baskets) pour les contextes de sorties ou si l’on est invité quelque part. Pensez à prendre une veste de pluie type Gore-tex®, selon la saison à laquelle on voyage. Et des chaussures type randonnée si on a l’intention de prendre la route, et visiter l’intérieur du pays.

Que mettre dans ses bagages ?

Couvre-chef

Lunettes de soleil avec un bon filtre UVA

Maillot de bain

Stick à lèvre

Crème solaire de haute protection

Parapluie, veste et chaussures de pluie

Une lampe torche (coupures de courant !)

Vos médicaments usuels et une trousse d’urgence (voir liste complète dans “santé”)

Eventuellement une moustiquaire, si l’on prévoit de partir en excursion ou de loger dans des hôtels bons marchés.

Matériel de voyage

Électricité, poids et mesures

Electricité : le 220 volts est la norme. Mais l’électricité reste un gros problème au Congo. Alors que le fleuve et ses potentialités hydro-électriques auraient la capacité d’approvisionner tout le pays et bien plus encore si elles étaient optimisées… La SNEL (Société Nationale d’Electricité) n’est à l’heure actuelle pas capable d’alimenter tout le pays, ni même toute la ville de Kinshasa. Bien que la fin des travaux de la ligne 2 du barrage d’Inga (Bas-Congo) devrait permettre de doubler la capacité existante pour la capitale. En attendant, pour pallier ces défaillances, la plupart des établissements disposent donc de générateurs à essence, mais qui pour des raisons d’économie ne sont pas allumés en permanence. Il est donc indispensable de se munir de lampes torche lorsque l’on se rend au Congo. Un conseil : en ville, certains appareils électriques peuvent griller suite à des changements impromptus de voltage. Pensez dès lors à débrancher votre matériel électrique lorsque ce n’est pas nécessaire.

Poids et mesures : toutes les mesures (poids, volume, distances…) sont les mêmes qu’en Europe continentale. Par contre les distances ne s’expriment pas en kilomètres mais en temps car l’état des routes impose cette grille de lecture plus adaptée à la réalité.

Formalités, visa et douanes

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Un visa est nécessaire pour entrer en RDC, quelle que soit la raison du séjour, touristique ou professionnel. La durée du visa varie de 1, 2, 3 à 6 mois maximum. Et cela coûte entre 85 et 310€ selon la durée et le nombre d’entrées. A l’heure actuelle, les documents nécessaires suivants sont demandés pour l’obtention d’un visa auprès de l’ambassade de la RDC à Bruxelles :

passeport international valable 1 an minimum

2 photos d’identité

2 formulaires de demande de visa (à télécharger depuis le site web de l’ambassade) dûment complétés et signés

certificat de vaccination contre la fièvre jaune (à obtenir auprès des centres

médicaux agréés)

photocopie de la carte d’identité

certificat de bonne vie et moeurs

prise en charge émanant du Congo et légalisée par un notaire de la ville ou attestation de solvabilité de votre banque

pour les enfants mineurs (accompagnés ou non de leurs parents) : autorisation parentale ou du tuteur légalisé délivrée par la commune.

Un délai de 72 h est requis pour le retrait du passeport avec visa. Une formule express avec obtention du visa le jour du dépôt est disponible avec majoration tarifaire de 25€. Attention aux jours et heures prévus pour les dépôts et retraits (souvent le matin). Sachant que la procédure et les documents demandés peuvent varier entre l’ambassade de la RDC à Bruxelles ou à Paris. Il est fortement déconseillé de se rendre au Congo sans visa, ni passeport en règle.

Ambassade RDC à Bruxelles

Rue Marie de Bourgogne 30 à 1000 Bruxelles

Tél : +32 2 213 49 80 – Fax : +32 2 213 49 95

Email : secretariat@ambardc.eu

Site web : www.ambardc.eu

Ambassade rdc

Ambassade RDC à Paris

32, Cours Albert 1er à 75008 Paris

Tél : +33 1 42 25 57 50 – Fax : +33 1 45 62 16 52

Email : ambacongoparis@orange.fr

Site web : www.ambardcparis.com

Ambassade RDC en Suisse

Sulgenheimweg 21 – PoBox 5261 Bern

Tél : + 41 313 71 35 38

Email : rdcambassy@bluewin.ch

Formalités et visa

Douanes en RDC

Formalités aéroportuaires

Même si l’on observe une certaine amélioration ces dernières années, les formalités à l’aéroport s’apparentent parfois à des procédures kafkaïennes. S’armer de patience, ne pas paniquer, et accepter avec philosophie ces petits soucis inévitables. Les douaniers congolais, tout comme leurs collègues de l’immigration (DGM) et tout ce que la ville et le pays comptent d’officiers civils, policiers ou militaires, sont particulièrement zélés. Vous comprendrez vite le sens de certaines mots comme “matabish”, “droit de regard”, “sucré”, “cigarette”… Bref, une panoplie d’expressions qui vous signalent que c’est vous qui réglez le salaire des fonctionnaires. Rien d’alarmant, tout cela se passe généralement avec humour, et il est possible d’y échapper en feignant par exemple de ne pas comprendre… A l’aller comme au retour, vous devrez donc passer par les étapes (épreuves) suivantes avec ± de facilité selon les jours et fonctionnaires à qui vous aurez affaire.

Service migrations (DGM)

Tristement célèbre pour son racket systématique. C’est surtout vrai à l’intérieur du pays, car aux aéroports de Kinshasa et Lubumbashi, les officiers de la DGM sont maintenant drillés et relativement efficaces. Ils sont chargés de contrôler passeports, visas et de vous enregistrer. C’est à eux qu’il faut remettre le formulaire “migration” qui vous a été remis dans l’avion à l’aller. Au retour, ce formulaire vous sera transmis lors du pré-check in dans les bureaux de la compagnie d’aviation, ou à l’aéroport. A compléter et à remettre dans tous les cas lors du contrôle passeport. Au retour uniquement : le reçu du Go-Pass, cette taxe de 50$ à payer lorsque l’on quitte un aéroport congolais (10$ pour les vols intérieurs) vous sera également demandé. Ainsi que la nouvelle taxe provinciale de 5$. A nouveau, pendant toutes ces procédures, à l’aller comme au retour, restez zen et aimable en répondant aux questions d’usage.

Contrôle sanitaire

Vérification du carnet international de vaccination qui doit être en ordre pour la fièvre jaune (obligatoire). Nouveauté : ils l’exigent maintenant également au retour. Ainsi que l’orsqu’on voyage à l’intérieur du pays, avec en prime une taxe “hygiène” qui est parfois appliquée selon les provinces (moins de 5$). Mais en général, c’est gratuit. Dans tous les cas, demandez à voir le document officiel qui atteste de l’obligation de payement et du montant de cette taxe.

Douane

À l’aller, en principe, pas de soucis. Cependant, des “brigades flottantes”, soit l’un ou l’autre fonctionnaire zélé en quête de matabish, risque tout de même de vous interpeller une fois vos bagages récupérés. Il vous demandera ce que vous transportez, en menaçant de vous faire ouvrir vos valises pour un contrôle. De un, vérifiez qu’il s’agisse bien d’un officier de la douane. De deux, parlementez et répondez calmement en vous montrant prêt à coopérer et ouvrir vos bagages. Ce qui n’est évidemment pas le but recherché par le bonhomme qui espère un petit billet, et n’a généralement aucune envie de procéder à la fouille en tant que telle… Le cas échéant, soyez tout de même attentif et vérifiez que rien ne disparaît (objets de valeur).

Au retour, un contrôle systématique mais sommaire des bagages a lieu lors du pré-check in le matin du départ dans les bureaux de la compagnie d’aviation. Pensez à planquer tout de même dans le fond les éventuels souvenirs et cadeaux (artisanat, oeuvres d’art, nourriture…), pour qu’un éventuel zélé n’y trouve rien à redire et n’invoque une quelconque réglementation. Si vous n’avez pas fait le pré-check in à l’avance, il faudra alors se coltiner la douane à l’aéroport avec demande généralement exprimée d’un petit billet ou la petite fouille à la clé. Quoiqu’il en soit, et une fois passé la DGM, une fouille des bagages à main cette fois aura lieu avant de passer sous le portique et dans le détecteur à métaux. Et last but not least, au pied de l’avion sur le tarmac, un ultime contrôle et fouille des bagages à main aura lieu, mais à l’initiative cette fois de la compagnie d’aviation. Les fruits, piments ou arachides pour ramener à tante Yvonne ne passeront pas cette dernière fouille (à mettre en soute donc).

Pré-check in & Go-pass

C’est pratique et ça fait gagner du temps le jour du retour. Les compagnies aériennes (dont Brussels Airlines et Air France) proposent en effet aux passagers d’enregistrer les bagages à l’avance, soit le matin ou en début d’après-midi (y aller tôt ou juste avant la fermeture pour éviter le monde) puisque les vols sont programmés en soirée. Cela se passe dans les locaux de la compagnie aérienne (Galerie du Memling pour Air France, et sur le Bd du 30 juin pour Brussels Airlines). Toutes les formalités seront accomplies : bagages pesés, fouillés, et enregistrés ; remise de la carte d’embarquement et du formulaire migration (à remettre le soir à l’aéroport). Penser à passer au bureau de la DGM présent sur le site, pour s’acquitter de votre Go-Pass (50$ par personne). Conservez bien le reçu à remettre avec le formulaire migration complété lors du contrôle du passeport le soir à l’aéroport.

Taxis & porteurs

Comme dans presque tous les aéroports des pays du Sud, de nombreux gaillards viendront vous démarcher et proposer leurs services pour porter vos bagages ou vous conduire à un taxi. Il est préférable de refuser, même si les risques sont limités car l’accès à l’aéroport est théoriquement contrôlé. Tout véhicule (taxi ou particulier) qui rentre dans l’enceinte doit payer une dizaine de $, ce qui sera répercuté sur le prix de la course pour les taxis (à négocier : entre 30 et 50$ pour le centre-ville de Kinshasa). En général, il vaut mieux avoir organisé son moyen de transport à l’avance (Aéro Shuttle ou via l’hôtel), pour éviter cette cacophonie. Surtout si c’est la première fois.

Policiers & militaires

La zone de l’aéroport est envahie de policiers et militaires. Ils n’hésiteront pas à vous interpeller pour vous demander un petit quelque chose prétextant qu’ils ont faim ou soif. Décliner poliment mais fermement.

Service protocole

Last but not least, pour vous soulager de toutes ces démarches et tracasseries, la plupart des hôtels et sociétés privées utilisent un service “protocole”. Ce service bien utile s’occupe de presque tout à l’aller comme au retour (y compris le pré-check in, payement des taxes, etc.), avec parfois accès aux salons VIP de l’aéroport selon les formules. Et ce, en échange d’un forfait variable à partir d’une vingtaine de $.

Horaires d’ouverture

Les administrations sont souvent désertes aux heures les plus chaudes de la journée (de midi à 17h). Il vaut donc mieux s’y rendre le matin, pour avoir la chance d’y croiser quelqu’un. Dans le privé par contre (banques, commerces…), les gens commencent tôt (8h) pour finir assez tard (18, 19h), avec en prime le samedi matin. Il est rare en effet de trouver des magasins ouverts le samedi après-midi. Serait-ce, comme on le prétend, un vestige de la fameuse mesure “Salongo” instaurée par Mobutu et qui imposait à la population un après-midi par semaine, souvent le samedi, pour des travaux d’intérêt général ? Peut-être… Dans le centre de Kinshasa, certains magasins ferment à 16h étant donné la difficulté de transport pour les travailleurs. Mais les commerces dans les quartiers populaires restent ouverts assez tard. Quoiqu’il en soit, la plupart des supermarchés sont eux ouverts 7 jours sur 7, de 8h à 22-23h. C’est donc assez variable.

Internet

La révolution au Congo, à l’instar du reste du monde, c’est bien évidemment Internet, qu’on trouve partout à Kinshasa et dans les villes. Mais dont la qualité et la rapidité de connexion ne sont pas encore toujours au top. Beaucoup d’établissements (hôtels, bars, restaurants) proposent le Wifi, gratuitement ou au forfait à l’heure ou à la journée. Sans parler des innombrables cybercafés qui fleurissent partout. En cas de séjour prolongé, il est également possible de se procurer des connexions mobiles (via modem USB avec carte sim intégrée) sous forme d’abonnements ou recharges et qui dépendent souvent des réseaux de téléphonie mobile (Airtel, Standard Telecom, Vodacom, Orange…). La 3G, et même la 4G, sont également maintenant une réalité au Congo, smartphones obligent. Et ça fonctionne plutôt bien. La fibre optique vient d’être installée : 700 km de cables ont été tirés depuis Moanda jusque Kinshasa, et le reste du pays devrait suivre, permettant une meilleure fluidité et une baisse des coûts.

Jours fériés

La RDC compte actuellement dix jours fériés :

01/01 : jour de l’an

04/01 : journée des martyrs de l’indépendance

16/01 : assassinat du président Laurent-Désiré Kabila

17/01 : assassinat du premier ministre Patrice Lumumba

30/04 : journée de l’enseignement

01/05 : fête du travail

17/05 : fête de la libération qui commémore la prise de pouvoir par l’AFDL en 1997

30/06 : fête nationale (accession à l’indépendance du pays)

01/08 : fête des parents / des anciens

25/12 : Noël

Comme partout, les commerces et administrations sont fermés les jours fériés. A noter que la plupart des citadins profitent en général de cette occasion pour fuir la ville, et prendre d’assaut les espaces naturels en périphérie. Forte affluence donc dans les sites touristiques et de loisirs, penser à réserver à l’avance le cas échéant.

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Langues parlées en RDC

D’une manière générale, le français (la langue officielle) est relativement bien maîtrisé par la plupart des Congolais et en particulier dans les hôtels, services administratifs, magasins… Par contre, hors des villes, c’est autre chose. Et cela dépendra concrètement du degré de scolarisation de votre interlocuteur.

Sans que cela ne soit une réelle nécessité pour voyager dans le pays, il est toujours apprécié ceci dit que l’on dise quelques mots dans la langue locale (le lingala et le swahili étant les plus répandues selon la partie du pays où l’on se rend) :

des guides de la collection Assimil existent en lingala et en swahili, pour pouvoir se débrouiller et bafouiller quelques mots

à Kinshasa, des cours sont dispensés au sein de l’Alliance Française (11 avenue Lubefu à la Gombe, réf : Rond-point Batetela). C’est le cas de la plupart des AF dans le pays

il est également possible de prendre des cours privés ou publics en Europe au sein d’organismes tenus par des membres de la diaspora congolaise

à Bruxelles, contacter l’asbl MABIKI qui organise des sessions de cours (dans les 4 langues du Congo) plusieurs fois par an : +32488583047 – +32495489750 – editionsmabiki@yahoo.fr. Ils ont d’ailleurs édité un guide de référence pour l’apprentissage du lingala “100 verbes pour apprendre le lingala” qu’on peut commander auprès de l’association et que ce soit à Kinshasa ou à Bruxelles ou Paris, il est aussi possible de prendre des cours privés via des particuliers

Photo

46745334 2242304359322203 2712197364101152768 nOn constate depuis quelques années un net assouplissement de la règlementation liée aux prises de vue et photographies. Ces mesures dataient de l’époque de Mobutu où tous les lieux publics étaient considérés comme des endroits stratégiques qui ne pouvaient être filmés ou photographiés sans autorisation. Depuis fin 2010, les autorités ont levé cette mesure pour la majorité de l’espace public non concerné par le secret militaire. Sur le terrain, les forces de l’ordre et autres gardiens zélés (voire même la population) ne sont pas toujours au courant, ou feignent de ne pas l’être pour essayer de grappiller quelques dollars au passage… Attention toutefois à ne pas photographier des lieux réellement considérés comme stratégiques : palais et résidences présidentiels, certains endroits du fleuve considérés comme zone frontalière, les aéroports, etc. Et même dans d’autres lieux publics, mieux vaut être discret et éviter de le faire en présence de policiers ou militaires. A noter que les Congolais n’apprécient pas d’être photographiés sans leur accord préalable. Il vaut donc toujours mieux demander l’autorisation avant de prendre une photo, question de tact, et éviter tant que faire ce peu de payer, ce qui entretient de fâcheuses habitudes.

Quand partir ?

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Il n’y a pas réellement de saison touristique en RDC. La majorité des voyages sont des séjours d’affaires qui sont pour la plupart limités aux grandes villes, essentiellement à Kin. Les conditions d’accès sont donc pratiquement identiques toute l’année (même prix assez élevés), même taux de fréquentation des hôtels…). Et ce, hors événements d’envergure, comme les sommets internationaux ou manifestations ponctuelles. Attention, durant les vacances scolaires, des nombreux expatriés ou membres de la diaspora rentrent en famille au pays. Les vols entre Kinshasa et l’Europe sont souvent complets.

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Climat

La meilleure saison pour visiter la plupart des sites est la saison sèche, plus fraîche et permettant de circuler plus facilement dans les villes et régions du pays. Par contre, la lumière en saison humide est particulièrement riche et contrastée, les paysages naturels sont hauts en couleurs, et le soleil est plus présent entre deux averses qu’en saison sèche où il est souvent voilé. Bref, chaque saison a ses atouts et inconvénients. En région équatoriale, il n’y a pas de contraste étant donné que les saisons sont très faiblement marquées.

La saison des pluies qui s’étend sur plusieurs mois, connaît une relative accalmie au cours de ce qu’on appelle la “petite saison sèche” et qui diffère selon la région. Pour le reste, il ne s’agit pas non plus d’une mousson à l’indienne, comme on l’imagine parfois… Mais plutôt de grosses averses, parfois accompagnées de violents orages parfois assez longs. Et qui paralysent souvent le transport. Les températures varient selon les saisons, les jours et les régions : de ± 25 à 35 degrés en saison des pluies, et de ± 15 à 30 degrés en saison sèche.

Zone équatoriale (Nord)

Grande saison des pluies : mars – juin

Petite saison sèche : juillet – août

Petite saison des pluies : août – novembre

Grande saison sèche : novembre – mars

Zone équatoriale (Sud)

Grande saison des pluies : septembre – décembre

Petite saison sèche : janvier – février

Petite saison des pluies : mars – mai

Grande saison sèche : mai – août

Sur l’équateur

Il y pleut toute l’année (orages) avec une légère accalmie de juillet à décembre.

Sud-Kasaï et Haut-Katanga

Saison des pluies : octobre – avril

Petite saison sèche : janvier

Grande saison sèche : mai – septembre

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Santé

Comme dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne, le départ s’accompagne d’une préparation médicale adaptée car la plupart des maladies dites tropicales peuvent parfois entraîner des complications sérieuses. C’est donc avant le départ qu’il faut y penser et prendre contact avec un médecin pour planifier les traitements préventifs.

Conseils

Une bonne préparation, un minimum de précautions sur place et une bonne hygiène feront face à la plupart des agressions virales, parasitaires ou bactériologiques. Mais il est quand même utile de rappeler quelques conseils pratiques :

il est toujours préférable de consommer des aliments cuits car les viandes crues et salades mal lavées peuvent contenir des bactéries

idem pour les fruits et autres légumes qu’il est recommandé de peler avant consommation

éviter de boire de l’eau dont l’origine est incertaine. Préférez l’eau en bouteille avec capsule scellée, ou faites-la bouillir et/ou ajoutez-y un antiseptique si nécessaire

les fruits tropicaux sont excellents mais peuvent favoriser la diarrhée chez les personnes sensibles

le changement de régime alimentaire, la cuisine locale, peut également parfois occasionner quelques désagréments au début. Le temps d’adaptation nécessaire du système digestif à certains aliments. En particulier les feuilles de manioc (pondu) lorsqu’elles sont réchauffées.

se laver régulièrement les mains. Pensez à emporter un gel antibactérien.

s’asperger dès la tombée du jour de lotion répulsive anti-moustiques les parties du corps non couvertes et/ou porter des pantalons et longues manches de couleur claire de préférence. La meilleure manière de ne pas contracter le paludisme (malaria) reste en effet de ne pas se faire piquer, ou le moins possible

se munir de crème solaire à haute protection, d’un après-solaire, ainsi que d’un baume pour les lèvres

en plus des médicaments que l’on utilise régulièrement, emportez une trousse contenant les indispensables à emmener pour un voyage sous les tropiques (voir ci-après)

sans oublier les vaccins à planifier avant le départ auprès de son médecin, et dans un centre de vaccination agréé en ce qui concerne celui (obligatoire) de la fièvre jaune

à votre retour du Congo, tout symptôme suspect (diarrhée persistante, fièvre inexpliquée, éruption cutanée…) devrait être signalé à votre médecin. Ou selon la gravité du cas, directement auprès d’un institut de médecine tropicale. La plupart des maladies tropicales, identifiées à temps, sont en effet bénignes et se soignent efficacement.

Maladies et vaccins

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire, sous peine de se voir refuser l’entrée dans le pays. Elle s’effectue au sein d’un centre agréé habilité à prodiguer le vaccin et à délivrer le carnet international de vaccination. Celui-ci devra obligatoirement être présenté aux autorités de contrôle sanitaire présentes à l’aéroport, à l’entrée comme à la sortie. D’autre part, la vaccination contre la fièvre typhoïde, le tétanos (couplé à la polio et à la diphtérie), l’hépatite A et l’hépatite B ainsi que la méningite sont fortement conseillées. Faute de vaccin contre le paludisme, il est recommandé aux voyageurs de suivre un traitement antipaludéen avant, pendant et après leur séjour au Congo. Bien que non reconnu officiellement comme remède au palu, l’Artemisia annua fonctionne en préventif et en curatif. D’autres maladies et épidémies sévissent au Congo telles que tuberculose, choléra, rougeole… Mais contre lesquelles il existe des traitements adaptés.

Bilharziose

La bilharziose ou schistosomiase, parfois appelée dermatite des nageurs, est une maladie parasitaire due à un ver hématophage, le schistosome. C’est la seconde endémie parasitaire mondiale après le paludisme. Le schistosome se développe via un hôte intermédiaire, un mollusque d’eau douce, qui contamine un hôte définitif (mammifères, humains). La bilharziose est une maladie chronique, potentiellement mortelle. Une schistosomiase aiguë (fièvre de Katayama) pourrait survenir des semaines après l’infection initiale. Les manifestations comprennent : douleurs abdominales ; toux ; diarrhée ; fièvre ; fatigue ; élargissement du volume du foie et de la rate ; lésions génitales ; symptômes cutanés… Au début de l’infection, il s’agit d’une légère démangeaison et d’une dermatite papuleuse des pieds et d’autres parties qui surviennent après une baignade dans les rivières contenant des cercaires (larves de parasites). C’est le cas du lac Kivu, du lac Tanganyika et du fleuve Congo à certains endroits, parmi d’autres cours d’eau. Le parasite peut être mis en évidence avec un examen parasitologique des selles ou des urines.

Diphtérie, tétanos & polio

L’immunité contre ces deux premières maladies doit être préservée par des rappels tous 
les 10 ans. Quant à la polio, seul vaccin obligatoire dès l’enfance dans la plupart des pays européens, un rappel à l’âge adulte est conseillé, et qui se couple parfois au sein d’un même vaccin pour les trois maladies.

Ebola

Le virus d’Ebola ou fièvre hémorragique d’Ebola (en référence à la rivière Ebola dans la province équatoriale au Congo où le virus a été identifié en 1976) est une maladie d’origine animale transmise à l’homme par contact direct avec des animaux infectés vivants ou morts. Ce sont les chauves-souris qui sont porteuses du virus, qu’elles transmettent aux primates, qui eux-mêmes contaminent les humains (par leur viande, sang ou excréments). Quatre sous- types du virus ont été identifiés selon les pays où ils ont été découverts : Ebola Soudan, Ebola Zaïre, Ebola Côte d’Ivoire et Ebola Reston (Asie). Après une période d’incubation qui varie de 5 à 12 jours, la maladie progresse et entraîne la destruction des organes vitaux, ce qui entraîne des hémorragies internes importantes. La mort survient peu de temps après par choc cardio-respiratoire. Les premiers symptômes d’Ebola sont communs à beaucoup d’autres maladies : fièvre, diarrhées, vomissements, puis hémorragies. Le virus se transmet par les fluides corporels comme la salive, le sperme et en particulier le sang mais aussi au contact d’organes de personnes ou animaux infectés ou décédés. Il n’existe à ce jour aucun traitement de guérison. Depuis 2000, quelques épisodes d’Ebola Zaïre ont été recensés dans une zone relativement limitée qui correspond à la région frontalière entre le Gabon et la République du Congo, ainsi qu’en Equateur (2014).

Fièvre jaune

La fièvre jaune ou amarillose est causée par le virus amaril transmis à l’homme par piqûre de moustique. Cette infection peut être très grave et causer rapidement la mort. Comme ce fut le cas à une large échelle avant que le vaccin ne soit mis au point. Celui-ci garantit durant 10 ans une immunité contre la maladie et doit se faire au plus tard 10 jours avant le départ au sein d’un centre agréé. La vaccination contre la fièvre jaune est la seule obligatoire en RDC.

Hépatite A

Le virus de l’hépatite A circule dans les pays aux conditions d’hygiène précaires, dont le Congo. La maladie se transmet essentiellement par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés, mais aussi par contact direct avec une personne infectée. Le traitement se compose de deux vaccinations espacées de 6 à 12 mois, et qui immunisent durant une période de 10 ans maximum. Pas de panique toutefois, la première vaccination (à faire au moins 15 jours avant le départ) permet déjà une protection efficace après 1 mois. Même s’il est recommandé de recourir idéalement aux deux prises.

Hépatite B

Elle se contracte par contact avec du sang contaminé (don de sang, aiguilles non stériles, blessures mal soignées…) et par les sécrétions des personnes infectées (salive et surtout par relation sexuelle non protégée). Parfois aussi par l’acupuncture, les piercings, les tatouages ou lors d’opérations accomplies dans de mauvaises conditions d’hygiène. Cette maladie est beaucoup plus grave que la précédente. La vaccination se fait par 2 injections, à 1 mois d’intervalle, suivies d’un rappel 6 mois plus tard. La protection est généralement assurée à vie.

Infections sexuellement Transmissibles

Si les IST se soignent et se guérissent pour la plupart, il n’en est pas de même pour le SIDA. Les associations de médicaments actuellement utilisées (anti-rétroviraux) pour lutter contre l’infection ne font en effet que bloquer l’évolution de la maladie. Le SIDA se déclare dans une période plus ou moins longue après avoir contracté le VIH, virus responsable de la maladie. Le continent abrite 70 % de la population infectée du monde. Et la RDC n’est pas en reste avec près d’1,5 millions de personnes vivant avec le virus. Bref, n’oubliez pas ce célèbre slogan : ” La fidélité, l’abstinence ou la capote “, qui reste une bonne source d’inspiration pour tous les amoureux.

Maladie du sommeil

La maladie du sommeil, Trypanosomiase africaine, sévit exclusivement dans 36 pays d’Afrique subsaharienne où l’on trouve des mouches tsé-tsé infectées qui transmettent la maladie à l’homme par leurs piqûres. Les populations les plus exposées à la mouche tsé-tsé, et par conséquent à la maladie, sont les populations rurales qui dépendent de l’agriculture, de la pêche, de l’élevage ou de la chasse. Le diagnostic et le traitement de la maladie sont complexes. Au cours des dix dernières années, plus de 70 % des cas notifiés ont été observés en RDC. Le premier stade de la maladie, la phase lymphatico-sanguine, se caractérise par des poussées de fièvre, des céphalées, des douleurs articulaires et un prurit. Au cours de la seconde phase neurologique, les symptômes manifestes de la maladie apparaissent : modification du comportement, état confusionnel, troubles sensoriels et mauvaise coordination. Les troubles du sommeil, à l’origine du nom de la maladie, sont une caractéristique importante de la deuxième phase. En l’absence de traitement, la maladie du sommeil est mortelle.

Méningite à méningocoques

Cette vaccination est indiquée pour la ceinture africaine de la méningite, de décembre à fin juin. L’injection doit se faire au moins 10 jours avant le départ et sa validité est de 3 ans.

Paludisme

Le paludisme, ou malaria, est une maladie courante dans les zones tropicales et qui sévit dans presque tous les pays d’Afrique. La maladie est due à un parasite, le psalmodium, qui est transmis à l’homme par la piqûre du moustique du genre anophèle, lui-même infecté. La maladie se déclare ensuite par de brusques accès de fièvre espacés de plusieurs heures. Selon les statistiques de l’OMS, la RDC compterait près de 27 millions de cas de paludisme enregistrés chaque année, soit près de la moitié de la population, et qui engendrent 180 000 décès par an. C’est dire si le Congo est particulièrement touché par ce fléau. Il n’existe officiellement pas encore de vaccin, la prophylaxie (médicaments anti-paludiques) reste donc le seul traitement préventif mais aléatoire tout de même, puisqu’il ne vous garantit pas à 100 % que vous ne contracterez pas la maladie. En complément de celui-ci, et étant donné que la maladie se transmet uniquement par le biais des piqûres de moustique et seulement la nuit, la meilleure prévention reste donc la faible exposition à celles-ci. Par l’utilisation de répulsif, de vêtements clairs et couvrants en soirée et en s’équipant de moustiquaires.

Piqûres & autres morsures

Mis à part les moustiques, vous aurez peu de chance d’être en présence d’insectes, serpents et autres bestioles tropicales. Seuls les séjours très aventureux à l’intérieur du pays peuvent présenter un certain risque (en dormant à la belle étoile, etc.).

Typhoïde

D’origine bactérienne, la maladie se transmet par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminée. La vaccination, recommandée si vous voyagez dans de mauvaises conditions d’hygiène, se fait au moins 15 jours avant le départ. Sa validité est de 3 ans.

Trousse à pharmacie

On trouve évidemment des pharmacies en ville, certaines bien achalandées et disposant de bons médicaments (pas de contrefaçons indiennes ou chinoises). Si nécessaire de recourir à une pharmacie sur place, se renseigner auprès de compatriotes pour savoir quelles sont celles fiables et climatisées (pour la conservation des médicaments). Et se référer dans la mesure du possible aux marques et médicaments connus, mais qui risquent selon les cas de coûter un peu plus cher qu’en Europe. Pour éviter ces tracasseries sur place, il est conseillé de se munir d’une trousse de voyage la plus complète possible.

Quelques indispensables

prophylaxie contre le paludisme (malaria) type Malarone®, Lariam®… (sur conseil et prescription du médecin)

produit répulsif contre les moustiques (protection intensive pour zones tropicales)

anti-diarrhéique type Imodium®

anti-vomitif type Motilium® ou Primperan®

antiseptique intestinal type Ercefuryl®

antiseptique cutané type Bétadine® ou Héxomédine®

pommade anti-irritante type Senophile®, Mitosyl®

pommade contre les éruptions cutanées (piqûres d’insectes…)

aspi-venin

seringues et aiguilles stérilisées au cas où

thermomètre médical

pastilles pour la gorge (en cas de refroidissement)

antalgique (anti-douleur) habituel type Dafalgan®, Doliprane®, Nurofen®, voire

de l’aspirine

anti-inflammatoire

médicament contre les douleurs d’estomac

anti-allergique (comprimés)

antibiotique actif sur diverses infections (uniquement sur conseil du médecin)

gel antibactérien (pour se désinfecter les mains sans eau)

crème solaire de protection maximale et crème après-solaire

compresses stériles

sparadrap

vos médicaments habituels

Conseils pratiques

Ne pas oublier d’emporter et de conserver précieusement votre carnet international de vaccination (indispensable pour la fièvre jaune, et pour pouvoir entrer, sortir et circuler dans le pays).

Avoir sur soi les coordonnées de son médecin et/ou du centre de médecine tropicale auquel on a eu recours avant le départ. Ainsi qu’une mention spécifique en cas de problèmes de santé particuliers, à joindre à son passeport ou carnet de vaccination. Voire éventuellement sa carte de groupe sanguin.

Sécurité et accessibilité

Osons le dire : la RDC est un pays globalement sécurisé. Mais comme dans pas mal d’endroits sur la planète, la vigilance s’impose pour l’étranger qui y séjourne. Les Congolais sont d’une manière générale charmants et bienveillants, et on ne ressent pas cette agressivité souvent latente en Afrique de l’Est… Dans les grandes villes, Kinshasa en particulier, il faut certes être prudent mais sans friser la parano. Dans certaines régions comme à l’est du pays où tous les conflits ne sont pas apaisés (certains coins du Kivu, de la Province Orientale, du Maniema et du Nord-Katanga dans une moindre mesure), on évitera de s’aventurer à l’arrache sans un guide bien renseigné. Ces mesures sont ceci dit aussi valables pour les Congolais qui sont potentiellement sujets aux mêmes problèmes d’insécurité… L’idéal est de se renseigner sur place auprès de relais fiables (agences de voyage) quant aux zones précises à éviter. Les quelques conseils pratiques qui suivent et du bon sens permettent en général d’éviter les problèmes, afin que le séjour se passe sans histoire.

Dangers potentiels et conseils

Conseils

Un lieu commun mais qu’il est quand même bon de rappeler : vous êtes dans un pays où la grande majorité de la population vit sous le seuil de pauvreté. Il faut donc veiller à ne pas tenter le diable en affichant ostensiblement des signes extérieurs de richesse (argent, lunettes de soleil, bijoux, technologie diverse : téléphone, appareil photo, baladeur…). Du moins pas n’importe où

Pour ce qui est des villes, et de Kinshasa en particulier, renseignez-vous à propos des quartiers plus chauds à éviter (cela peut évoluer). Ce qui n’inclut pas non plus toute la cité, comme certains expats essayeront de vous le faire croire, et pour qui en dehors du centre des affaires, tout est suspect

On serait même tenté de dire que c’est l’inverse : vu la concentration de nantis (étrangers et nationaux) dans le centre-ville, c’est souvent là qu’on trouve le soir venu le plus de voleurs et autres shégués (enfants des rues) à l’affût d’un bon plan pour se faire quelques dollars

De manière générale donc quand on sort en ville, la journée ou le soir, veiller à sortir léger : avec le minimum d’argent possible sur soi et juste la copie du passeport

Prudence aussi en soirée avec les taxis locaux, il vaut mieux disposer d’un moyen de transport fiable et éviter de se déplacer à pied

Penser à conserver ses biens de valeur et papiers d’identité à l’hôtel dans un coffre ou une valise fermée à clef

Ne pas téléphoner ou photographier en voiture avec la fenêtre ouverte, ni laisser son sac à vue

De manière générale ne pas ouvrir les fenêtres du véhicule et verrouiller les portières de l’intérieur

Ne pas porter son sac (à main ou photo…) à l’épaule mais en bandoulière et en gardant un oeil dessus (+ toutes tirettes fermées)

Ne pas mettre d’argent ou autres objets de valeur (téléphone, petits appareils compacts…) dans vos poches, du moins si celles-ci ne se ferment pas

Bref, les conseils d’usage lorsque l’on voyage, où que ce soit. Et qui s’appliquent aussi globalement en Europe.

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Voyager seul(e)

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Que l’on soit seul ou à plusieurs, les consignes de sécurité restent les mêmes. Dans certains quartiers et endroits de la cité, il vaut par contre mieux être accompagné de locaux qui vous guideront et empêcheront les tracasseries habituelles envers les “mindele” (blancs)… Les Congolais sont plutôt assez prévenants vis-à-vis d’une femme étrangère qui voyage seule et sont souvent davantage disposés à l’assister et lui venir en aide si nécessaire. La seule chose qu’on risque en tant que femme seule à Kin et au Congo, c’est de recevoir de nombreuses demandes en mariage et déclarations en tous genres de la gent masculine locale…

Police, armée, DGM & roulages

Pour le visiteur étranger, mieux vaut s’adresser à un compatriote en cas de réel problème ou à l’ambassade/consulat. La police et l’armée ne sont pas toujours efficaces en cas d’intervention et ne bougeront pas à moins de payer. Mais leurs représentants font en plus bien souvent preuve d’un zèle outrancier, et dans la plupart des cas en votre défaveur. La consigne qui prévaut donc, c’est de s’en tenir éloigné pour éviter diverses tracasseries. C’est particulièrement vrai pour les “roulages” (ces agents chargés de la circulation), que l’on cherche en général, expats et locaux, à fuir pour éviter de passer à la caisse. Il arrive en effet fréquemment que le véhicule et ses passagers soient arrêtés pour une vérification futile, dans le seul but de recevoir un matabish. Il est évidemment inutile de s’alarmer ou de rouspéter bruyamment, ce qui ne fait en général qu’aggraver la situation. Le plus souvent, ces contrôles se passent bien, même sans payer. La bonne conduite reste la patience, l’humour et la tchatche, en montrant surtout que l’on dispose de tout son temps…

Idem pour les agents de la DGM (Migrations), que l’on trouve dans tous les aéroports du pays et aux postes-frontières interprovinciaux et frontaliers, et qui peuvent se montrer particulièrement zélés et de mauvaise foi. Mais en dehors de l’enregistrement réglementaire dans un registre ou d’une fouille éventuelle de bagages lors du passage d’une province à l’autre ou au départ / à l’arrivée dans un aéroport – procédures qui sont bien entendu “gratuites” – les autres démarches et tracasseries sont en général purement futiles et n’ont qu’un seul but : arrondir les fins de mois (ou les mois tout court). Dans tous les cas, bien veiller à avoir ses papiers sur soi (passeport, permis de conduire, carnet de vaccination…). Cette attitude, certes critiquable, s’explique par la situation financière très précaire des fonctionnaires, avec des salaires bas et surtout très irrégulièrement payés, quand ils le sont. Même si on constate cependant que les choses évoluent positivement.

Téléphone

L’indicatif de la RDC est le 243. La téléphonie mobile a depuis plusieurs années pris le relais du téléphone fixe qui n’existe plus. Plusieurs réseaux et fournisseurs se sont implantés qui desservent la plupart des villes du pays et permettent un accès à l’international. Vodacom, Airtel, Tigo et Orange se partagent le marché et fonctionnent avec des cartes prépayées. Des revendeurs fournissent à tous les coins de rue des cartes sim et des recharges des différents opérateurs. Les tarifs sont peu élevés et c’est plus intéressant que d’utiliser son roaming. A noter que toutes ces compagnies télécom ont développé un système de payement/virement par téléphone (transfert d’unités correspondantes à un certain montant à régler), assez efficace et largement utilisé par la population.

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