Les lieux le plus fréquentés en RD Congo
La République Démocratique du Congo (RD Congo) a un certain nombre des lieux le plus fréquentés et très visités répertoriés et classés sous le nom de lieux le plus fréquentés en RD Congo tels que :
Ville de Kinshasa
Kinshasa, appelée Léopoldville de 1881 à 1966, est la capitale, la plus grande ville de la République démocratique du Congo (R.D.C) et est parmi les lieux le plus fréquentés en RD Congo. Avec une population de 11 587 000 habitants sur une superficie de 9 965 km2, elle est la troisième ville la plus peuplée d’Afrique après Le Caire et Lagos et l’une des agglomérations les plus peuplées au monde. Située sur la rive sud du fleuve Congo, au niveau du Pool Malebo, elle fait face à la capitale de la République du Congo, Brazzaville. Les limites de la ville étant très étendues, plus de 90 % de sa superficie sont des espaces ruraux ou forestiers (notamment dans la commune de Maluku) ; les parties urbanisées se trouvent à l’ouest du territoire. Kinshasa a le statut administratif de ville et constitue l’une des onze provinces du pays. Ses habitants sont nommés les Kinois.
Le site de Kinshasa est occupé depuis plusieurs siècles par des peuples bantous (Teke, Humbu) et devient une place commerciale au cours des xviiie et xixe siècles. En 1881, l’explorateur Henry Morton Stanley nomme la ville Léopoldville en l’honneur du roi des Belges Léopold II. En 1920, elle ne compte que 1 600 habitants, et voit peu à peu sa population s’accroître jusqu’à atteindre 200 000 habitants en 1950. Durant la seconde moitié du xxe siècle, la ville connaît un fort développement économique et une urbanisation anarchique : passant d’un million d’habitants en 1970 à plus de dix millions aujourd’hui.
En 1945, la capitale du Congo belge abritait 100 000 personnes. À l’indépendance, en 1960, Léopoldville comptait 400 000 âmes, ce qui en faisait la plus grosse agglomération d’Afrique centrale. Quinze ans plus tard, après que la ville eut reçu le nom de Kinshasa en 1966, sa population avait déjà franchi le cap des 2 millions. D’après l’Institut national de la statistique en 2000, Kinshasa comptait près de 6.062.000 habitants dont 3.637.000 de moins de 19 ans, tranche d’âge comprenant donc 60% de la population qui représente d’ailleurs plus de la moitié de la population urbaine. En 2001, les jeunes de 15 ans représentaient 46,8% de la population totale. Kinshasa a maintenant une structure démographique réellement jeune et cette jeunesse est particulièrement kinoise de naissance parce que la moitié de la population urbaine est née à Kinshasa. Ce qui n’était pas le cas avant l’indépendance et jusqu’aux années 1970 parce qu’en 1967, lorsque la ville avait environ 865.460 habitants, près de 53% de la population (460.390 hab.) n’étaient pas natifs de Kinshasa. En 1984, les résultats du recensement indiquèrent que 59,4% de la population étaient des natifs de Kinshasa. Les jeunes représentent donc aujourd’hui à Kinshasa une bonne frange de la population. La population a ensuite crû de manière considérable jusqu’à atteindre plus de 8 millions d’habitants selon les estimations de 2010. Les carences de l’administration ne permettent pas d’obtenir une quantification exacte de la population kinoise. L’exode rural et les migrations consécutives aux guerres civiles à l’Est sont des facteurs supplémentaires qui compliquent le chiffrage. Les estimations actuelles sont fournies par des ONG et parfois basées sur la détermination du taux moyen d’occupation urbaine par photographie aérienne, principalement dans les zones où l’habitat type ne comporte pas d’étages, c’est-à-dire les zones ayant une forte expansion urbaine comme les cités. De ce fait, il se peut que la population dépasse les 10 millions d’habitants.
Cœur économique, politique et culturel du pays, Kinshasa est une ville de contrastes, où coexistent côte à côte des secteurs résidentiels et commerciaux huppés, des universités, des camps militaires et des bidonvilles. Elle constitue un nœud de transports de l’Afrique centrale et accueille les principaux bâtiments institutionnels du pays, tels que le Palais du Peuple et le Palais de la Nation. C’est une ville cosmopolite, qui accueille de nombreux étrangers où le français est la langue principale des habitants (92%) aux côtés du lingala et d’autres langues africaines.En raison de sa forte croissance démographique, Kinshasa serait devenue la première ville francophone au monde vers la fin de l’année 2014 selon certaines estimations. Les variations annuelles de température dans la région de Kinshasa sont d’environ 13 degrés Celsius. Le climat est de nature équatoriale (chaud et humide), composé d’une saison des pluies de 8 mois. La saison sèche est de mi-mai à mi-septembre. Le reste de l’année est relativement pluvieux surtout aux alentours de mars ou novembre.
Boulevard du 30 Juin – Kinshasa, R.D. Congo
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Place de la Reconstruction (Kinshasa)
La Place de la Reconstruction, appelée place de l’Échangeur avant 2011, aussi parfois appelée rond point ou échangeur de Limete, est l’un des lieux le plus fréquentés en RD Congo et est un échangeur majeur de la ville de Kinshasa, en République démocratique du Congo. En son centre, la place possède la tour de l’Échangeur, entourée d’un petit parc. Il est placé la statue de Patrice Emery Lumumba depuis le 17 janvier 2002. La place est à l’intersection du boulevard Lumumba, Sefu et l’avenue de la Foire (qui devient l’avenue By-Pass), entre les communes de Limete au nord, Lemba au sud-ouest, Matete au sud-est et non loin de Masina à l’ouest.
En 2011, cette place est rebaptisée «Place de la Reconstruction» et est en pleine modernisation pour un cout de 11 millions de dollars américains, ajoutant à la place un parc d’attraction, des fontaines et jets d’eau, une espace de spectacle, un musée national, une salle de cinéma et un salon dans la tour, dans le but d’en faire le symbole même de la ville de Kinshasa et une attraction touristique offrant une vue panoramique sur la ville (comparable à la tour Eiffel).
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Palais du Peuple (Kinshasa)
Le Palais du Peuple est le siège de l’Assemblée nationale et du Sénat à Kinshasa en République démocratique du Congo et c’est aussi l’un des lieux le plus fréquentés en RD Congo. Le bâtiment est un ouvrage construit de 1975 à 1979 par la Chine et le Congo. Il fut commandé par le Maréchal Mobutu Sese Seko, à la suite d’une visite en Chine en 1973.
Le Palais compose d’ailleurs la majeure partie de la dette estimée à 100 millions de dollars US (2001) du Congo à la Chine, dont font aussi partie le Stade des Martyrs de Kinshasa et la sucrerie de Lotokila dans la Province Orientale. Son coût total a été de 42 300 000 dollars US, coût qui fut offert à titre de don par le Gouvernement chinois en 1983. En juin 1997, à la suite de la prise du pouvoir par l’Alliance de forces démocratiques pour la libération du Congo, le Parlement de la République redevenue Congo quitte le palais de la Nation pour s’installer dans le palais du Peuple. En janvier 2001, le corps de Laurent-Désiré Kabila y est exposé pendant trois jours avant d’être enterré.
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Stade des Martyrs
Le stade des Martyrs de la Pentecôte ou simplement stade des Martyrs (anciennement connu sous le nom de stade Kamanyola) est un stade omnisports national situé dans la commune de Lingwala à Kinshasa en République démocratique du Congo et est compté parmi les lieux le plus fréquentés en RD Congo. Il est surtout utilisé pour les rencontres de football, mais on y organise aussi de nombreux concerts et des compétitions d’athlétisme.
C’est le domicile de l’Équipe de République Démocratique du Congo de football ainsi que du Association Sportif Vita Club et de Daring Club Motema Pembe du Championnat de République démocratique du Congo de football. Le Stade des Martyrs a une capacité de 80.000 places, mais parfois l’affluence peut atteindre plus de 100.000 spectateurs pour certains matchs de football. Le Stade des Martyrs s’est d’abord appelé Stade Kamanyola à l’époque du Zaïre. Issu du protocole d’accord du 13 mai 1987 entre la République populaire de Chine et la République du Zaïre, les travaux de construction ont débuté le 14 octobre 1988 et ont pris fin le 14 octobre 1993.
L’inauguration a eu lieu le 14 septembre 1994, à l’issue duquel un match contant pour la coupe d’Afrique des nations avait opposé les Léopards du Zaïre et l’Équipe du Malawi de football. Construit par les Chinois, comme d’autres réalisations prestigieuses du régime zaïrois (dont le Palais du Peuple voisin), le bâtiment est aujourd’hui le lieu de la ville où se déroulent les rencontres internationales, ainsi que de nombreuses autres manifestations à caractère sportif ou culturel. Deuxième enceinte avec la plus grande capacité du continent, il est considéré par de nombreux spécialistes du football comme la cathédrale du football africain vu sa forme et sa grandeur. Son coût de construction était d’environ 38 millions de dollars. Il a remplacé, en tant que stade national, le mythique Stade Tata Raphaël.
En 1997, le stade est renommé Stade des Martyrs de la Pentecôte en l’honneur de Jérôme Anany, Emmanuel Bamba, Alexandre Mahamba et Évariste Kimba, pendus le 1er juin 1966 à l’emplacement même dudit stade.
En 2008, étant un des lieux le plus fréquentés en RD Congo, le Stade a été rénové par le gouvernement à la suite de la recommandation de la Fédération internationale de football association (FIFA) et répond désormais aux normes internationales (vestiaire, sonorisation, éclairage, tableau électronique du marquoir, numérotation des sièges, tribune de presse, système de sécurité et anti-incendie…). Pour cela, l’État a dépensé 15 millions de dollars. En fin d’année, la Fédération congolaise de football association (FECOFA) annonça la pose d’une pelouse synthétique sur l’aire de jeu. Le gazon artificiel de quatrième génération fabriqué par l’entreprise néerlandaise Edell Grass est arrivé par un lot de sept conteneurs au port de Boma, puis acheminé à Kinshasa par train. Les conteneurs transportaient 140 tonnes de rouleaux synthétiques et 150 tonnes de sable ainsi que la machine de pose de la pelouse. Les travaux furent conduits par une équipe de quatre techniciens dont deux Hollandais, un Sud-Africain et un Norvégien. En janvier 2014, le stade été rénové 12 mois en vue de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 23 ans qui aura lieu en 2015.
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Palais de la Nation (Kinshasa)
À l’origine, le Palais de la Nation fut la résidence du gouverneur général, le plus haut fonctionnaire colonial et représentant du roi des Belges dans la colonie. Le bâtiment n’est cependant pas achevé à temps et devient, finalement, le siège du parlement congolais; et de fait, le symbole de l’État nouveau indépendant. Il est compté parmi les lieux le plus fréquentés en RD Congo. Ce Palais a connu un début long et complexe. Et est devenu petit à petit l’un des lieux le plus fréquentés en RD Congo. Le premier projet, dessiné en 1924 par un obscur architecte d’État, illustre clairement les ambitions de l’époque. Il prenait pour modèle l’architecture de style Beaux-arts du musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren et du château de Laeken à Bruxelles en Belgique. Il faut attendre 1956 pour la pose de la première pierre car, deux concours ont été organisés, auxquels ont participé quelques architectes de marque. Marcel Lambrichs est désigné lauréat du deuxième concours. Son projet correspond parfaitement au projet de ville mégalomane de Georges Ricquiet pour « Le Grand Léo » des années 1940.
En dépit de son passé colonial chargé, le bâtiment s’est avéré à même de devenir un symbole national puissant pour le pays. Le Palais de la Nation représente un lieu à haute valeur symbolique dans l’histoire de la République Démocratique du Congo. Implanté dans le long du majestueux fleuve Congo, il s’ouvre sur une place où trônait la statue équestre du roi Léopold II. Enlevé en 1967, dans le cadre de la campagne pour « un retour à l’authenticité » mené par le président Mobutu Sese Seko, la place accueil désormais un mausolée en l’honneur de feu le président Laurent-Désiré Kabila. Le Palais est devenu un lieu de mémoire congolaise, c’ est en effet dans ce lieu que s’est tenu le 30 juin 1960, jour de la proclamation de l’indépendance du Congo par le parlement belge, en présence du roi Baudouin, le discours de Patrice Emery Lumumba héros national, dénonçant le gouvernement colonial belge.
Le nouveau Parlement de la jeune République du Congo (nom officiel du Congo-Léopoldville à l’époque) y prend ses quartiers jusqu’au déménagement au palais du Peuple où il réside actuellement. Joseph Kabila s’y est installé après avoir occupé temporairement la Cité de l’Union africaine. Le maréchal Mobutu Sese Seko résidait au palais du mont Ngaliema et Monsieur Laurent-Désiré Kabila au palais de Marbre. Le mausolée de Laurent-Désiré Kabila est a été élevé entre janvier 2001 et janvier 2002 devant le palais à l’emplacement de la statue équestre du roi Léopold II, roi des Belges, déboulonnée par le maréchal Mobutu au début des années 1970. Les trois prestations de serment de Monsieur Joseph Kabila y ont eu lieu en 2001 lors de son arrivée au pouvoir, en 2003 après la signature de l’”Accord Global et Inclusif” mettant fin à la deuxième guerre du Congo et enfin le 06 décembre 2006 après son élection face à Monsieur Jean-Pierre Bemba.
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Ville de Matadi ( Province du Bas-Congo)
Matadi est une ville portuaire de la République démocratique du Congo et la capitale de la province du Bas-Congo et est compté parmi les lieux le plus fréquentés en RD Congo. La ville, fondée en 1886 pour acheminer des marchandises de et vers l’intérieur par la rive gauche du fleuve, abrite quelque 245.862 habitants (2004). Matadi est située sur la rive gauche du fleuve Congo, environ à mi-chemin entre l’océan Atlantique et la capitale Kinshasa.
Le port de Matadi est une véritable porte ouverte vers l’extérieur pour l’entièreté du pays. Les navires de mer y accostent, et permettent l’approvisionnement de Kinshasa par le train et la route. Un oléoduc assure par ailleurs le transport de produits pétroliers. Le stade Lumumba est le stade principal de la ville de Matadi.
Matadi bénéficie d’une localisation particulière : la ville se trouve à l’extrême limite de la zone de navigabilité accessible depuis le port de Banana, sur l’embouchure du fleuve, située à 148 kilomètres vers l’ouest. Le confluent du Congo avec la rivière M’pozo se trouve également en amont de la ville. Le canyon de la rivière est la voie de passage du chemin de fer vers Kinshasa. La ville, étirée à flanc de colline, tire son nom de l’environnement accidenté qui l’accueille, de la proximité des rapides. Matadi signifie en effet pierres en kikongo.
La frontière avec l’Angola se situe à quelques kilomètres vers le sud et vers l’aval du fleuve. Un pont suspendu de 722 mètres de long construit en 1983, dénommé Pont Matadi (anciennement Pont Maréchal), relie la ville à la rive droite, permettant l’accès à la ville de Boma et au barrage hydroélectrique d’Inga. Il est le pont suspendu le plus long du continent africain et attire régulièrement des touristes. Toutefois, le chemin de fer n’a pas encore été installé sur le pont. En amont de la ville peut être observé le rocher de Diogo Cão, où le célèbre explorateur portugais sculpta, en 1482, la marque du point limite de sa remontée du fleuve.
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Barrages d’Inga, Ville de Matadi (Province du Bas-Congo)
Les barrages Hydro-électriques d’Inga sont deux barrages situés en République démocratique du Congo, sur le fleuve Congo dans la province du Bas-Congo, à proximité de la ville de Matadi et est compté parmi les lieux le plus fréquentés en RD Congo. Repris de projets belges lancés à l’époque coloniale et construits avec une aide belge et internationale, ces deux ouvrages distincts sont dénommés Inga I et Inga II. Les développements Inga III et Grand Inga ne sont actuellement qu’au stade de projet. Ces ouvrages, à l’instar de l’usine sidérurgique de Maluku, sont construits dans le cadre d’une politique de développement et de prestige du pays par le régime du Président Mobutu Sese Seko. La maintenance de ces barrages n’étant pas assurée, ils fonctionnent à capacité réduite. Ils sont exploités par la Société nationale d’électricité (SNEL). Comme d’autres ouvrages pharaoniques créés dans le pays au service de politiques de prestige qui ne purent être assumées, ils sont qualifiés d’éléphants blancs. Exportation d’électricité vers l’Angola, la République du Congo et le Zimbabwe. Des lignes relient également le complexe à la Zambie, au Botswana, à la Namibie et à l’Afrique du Sud. Une ligne haute tension relie en effet le barrage à Lubumbashi et à la province zambienne du Copperbelt : le projet Inga-Shaba. Une seconde ligne haute-tension est envisagée vers le nord en direction des pays du golfe de Guinée. Une troisième enfin est prévue vers le nord-ouest, en direction du Tchad et du Soudan. Par ailleurs, seule 5 % de la population congolaise a accès à l’électricité. Kinshasa elle-même se trouve imparfaitement desservie.
Inga I :351 MW, entrée en service en 1972. Inga II :1 424 MW, entrée en service en 1982. Inga III :3 500 MW, en projet
Inga I et II fonctionnent actuellement à 20 % de leur capacité, la plupart des turbines étant à l’arrêt, faute de pièces de rechange.
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Pont Maréchal Mobutu Sese seko, Matadi (Province du Bas-Congo)
Le pont Matadi (anciennement pont Maréchal Mobutu Sese seko) est un pont suspendu se trouvant à Matadi, en République Démocratique du Congo et est compté parmi les lieux le plus fréquentés en RD Congo. Il traverse le fleuve Congo et permet de relier par la route, la ville de Matadi à Boma situé à une cinquantaine de Kilomètre vers l’aval du fleuve. Il est le pont suspendu le plus long pont du continent africain et attire régulièrement des touristes. Le pont est le seul permettant de traverser le fleuve sur son cours moyen et inférieur.
Auparavant, la traversée s’effectuait au moyen de barges dans l’axe de Dibongo menant vers le marché Damard dans la direction de l’hôtel central. Le pont le plus proche c’est le pont Kongolo qui se trouve en amont à Kongolo au Katanga à quelque 2 800 Km. Il est géré par l’Organisation pour l’équipement de Banana-Kinshasa (OEBK). Il est supposé être un pont mixte route-rail mais le chemin de fer n’a pas encore été installé. Sa construction a débuté en 1979 et fut achevée en 1983 et la longueur de sa traversée principale est de 520 m pour une longueur totale de 722 m.
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Ville de Lubumbashi (Province du Katanga)
Lubumbashi est, selon les estimations, la deuxième ou troisième ville de la République démocratique du Congo quant au nombre d’habitants, titre disputé avec Mbuji-Mayi. Il est compté parmi les lieux le plus fréquentés en RD Congo. Elle est devancée par Kinshasa. Elle est le chef-lieu de la province du Katanga (anciennement Shaba sous le règne de Mobutu). Elle est aussi appelée capitale du cuivre.
Fondée en 1910 par les Belges sous le nom d’Élisabethville ou Elisabethstad (d’après Élisabeth de Bavière, devenue reine des Belges), souvent abrégée en « E’ville », la ville fut renommée Lubumbashi en 1965. Elle fut aussi la capitale de l’éphémère État autoproclamé du Katanga (1960-1963), né sous l’impulsion de Moïse Tshombe. Elle est le siège de plusieurs grandes sociétés congolaises, ou à capitaux étrangers, dont la Société nationale des chemins de fer du Congo, la Gécamines, Rwuashi Mining et KICC (Metorex Group companies), Anvil Mining sprl (Mawson West R.D.C), Société de Traitement du Terril de Lubumbashi (STL), Tenke Fungurume Mining (Freeport Mac Moran), Phelps Dodges R.D.C, ou encore le groupe George Forrest.
La prison de Kasapa est située au nord de Lubumbashi, actuellement non loin des nouveaux lotissements attribués à leurs nouveaux acquéreurs, se retrouvant ainsi trop rapprochée de la ville et de son peuple. Cette prison est recensée parmi les plus grandes prisons du pays avec une importante population carcérale. Ensemble avec la prison Centrale de Makala à Kinshasa et celle de Buluwo à Likasi, elles sont réputées comme étant les plus sécurisées de la République démocratique du Congo.
Elle reçut ses premières armoiries le 20 décembre 1954. Elles sont blasonnées comme suit : « D’argent au chevron de gueules, chargé d’une lettre majuscule romaine E sommée d’une couronne royale, le tout d’argent et accompagné de trois croisettes monétaires katangaises de gueules. Devise :Ex imis ad culmina (des profondeurs vers les sommets), de gueules sur un listel d’argent. »
Les croisettes monétaires katangaises rouges évoquent la richesse minière en cuivre du Katanga. Dans le même ordre d’idées, le chevron rouge pourrait symboliser une coulée de cuivre, à moins qu’il n’évoque l’extraction du minerai, comme pourrait le suggérer la devise qui signifie « des profondeurs vers les sommets ». Aujourd’hui, on pourrait aussi y voir le profil du terril, élément du paysage caractéristique de la ville. Tout ceci n’est toutefois qu’hypothétique. Quant au « E » couronné, il constitue une marque d’hommage à la reine Élisabeth. C’est avec cet écu que les « croisettes monétaires katangaises » firent leur entrée parmi les figures héraldiques. Cet objet en cuivre, qui servait de monnaie aux indigènes du Haut-Katanga jusqu’à l’arrivée des Européens, se présente comme une petite croix légèrement pattée et aux extrémités arrondies, de 20 cm environ de côté. Cependant, en la représentant comme une petite croix grecque, les héraldistes officiels belges, mal informés, commirent une regrettable erreur. Au Katanga, elle est en effet traditionnellement représentée comme une croix de saint André. Les armoiries civiques (voir celles de l’État de Moïse Tshombé du Katanga) ou personnelles ultérieures respecteront mieux la tradition.
L’actuelle ville portait le nom d ‘Élisabethville (Elisabethstad en néerlandais) avant de devenir Lubumbashi. En 1909, le prince héritier Albert visite la mine de l’Étoile, et sa région. C’est à cette période que l’on commence à parler d’Elisabeth mine. La ville conserva ce nom (abrégé familièrement en E’ville par les habitants) jusqu’au 3 octobre 1966. Lubumbashi tire son origine du nom de la rivière au bord de laquelle elle avait été fondée. À l’occasion de la politique et philosophie de retour à l’authenticité prônée par le Président Mobutu, la ville — jadis Élisabethville — porte le nom de Lubumbashi à partir de 1966. La ville n’existe pas comme telle durant le xixe siècle, bien que le site de Lubumbashi ait été occupé avant la colonisation. À cause de sa situation géologique, à croire le rapport de Jules Cornet qui laisse entrevoir la grande richesse du sous-sol, l’actuelle région de Katanga reçoit des visiteurs – prospecteurs de toute l’Europe. En 1906, une société est constituée à Bruxelles pour assurer la mise en valeur des richesses du sol et du sous-sol. C’est l’Union minière du Haut Katanga (UMHK), actuel Gécamines. L’exploitation de la mine de l’Étoile commence. Le minerai de cuivre y est présent en grande quantité. Pour des raisons propres à l’entreprise, elle décide d’installer une fonderie près des chutes de la Lubumbashi (qui lui fournit de l’eau en très grande quantité, les chutes étant de surcroît une source d’énergie possible). La fameuse cheminée se construit. De cette fonderie, sortent des lingots de
La nécessité d’être avec un connaisseur se fait sentir. Le major ingénieur Émile Wangermee connaît bien le pays et se voit directement attribuer la mission de créer la nouvelle ville. Il choisit l’endroit : près de la mine de l’Étoile et près de l’Union minière du Haut Katanga. Il est considéré comme le fondateur de la ville. Le personnel de la mine logeait dans les environs immédiats, dans des paillotes. À une quinzaine de kilomètres de là, se développent, dans des huttes, les services administratifs, la poste, les finances, la justice. L’atmosphère qui y règne est celle du Far West. En 1909, la ville est créée sur papier : un quadrilatère de 20 kilomètres carrés de forêts. Il faudra défricher, araser des termitières, avec les moyens du bord.
Note : cette section est chronologique.
En 1910, il y avait 300 Européens et 1 000 Africains à Élisabethville. Désormais, la ville s’organise, prend de l’ampleur. L’UMHK (Union Minière du Haut-Katanga) a besoin de beaucoup de main-d’œuvre. Des travailleurs forcés sont déportés de Rhodésie, d’Angola et du Kasaï (Balubas). Le rail apporte une foule d’aventuriers venus de Rhodésie et d’Afrique du Sud. Australiens, Grecs, Italiens, Portugais, Asiatiques, Anglais et Sud-Africains arrivent : la population s’agrandit. Elle atteignit plus de 30 000 en 1930. La population grecque est l’une des plus importantes, avec notamment des communautés juives séfarades italo-grecques ayant fui le régime de Mussolini entre les deux guerres mondiales (voir notamment Olivier Strelli et Moïse Katumbi Chapwe).
– 1911 : établissement des écoles catholiques : l’Institut Marie-José et le Collège Saint-François de Sales.
– 1925 : visite du Prince Léopold.
– 1928 : ouverture de la voie nationale de communication É’ville-Matadi, via Port-Francqui, combinant le chemin de fer et la navigation fluviale. Visite du Roi Albert et de la Reine Élisabeth.
– 1931 : ouverture de la voie de chemin de fer de l’Angola vers Lobito, via Dilolo.
– 25 juin 1941 : obtention du statut de Ville.
– 1946 : ouverture de l’Athénée royal d’Élisabethville (futur Lycée Kiwele) conçu par l’architecte Claude Strebelle.
– Mai 1955 : visite du Roi Baudouin.
– Elle reçut ses premières armoiries le 20 décembre 1954.
– 26 octobre 1955 : ouverture de l’Université officielle du Congo belge et du Ruanda-Urundi.
– 4 août 1956 : inauguration du théâtre de la ville, construit sur les plans de Claude Strebelle.
– Le roi devant la résidence du Gouverneur en 1959.
Après la Première Guerre mondiale, Élisabethville se développa rapidement grâce aux investissements dans l’industrie minière et les chemins de fer. Les missions et l’Église, dirigée par l’imposant Mgr Jean-Félix de Hemptinne (1876-1958), aussi étaient très actives. La population européenne habitait alors le centre-ville (Élisabethville), tandis que les travailleurs congolais étaient logés soit dans des camps de travailleurs près des mines, soit dans la cité indigène (quartier Albert — l’actuelle commune Kamalondo), qui était séparée de la ville par une zone neutre (inhabitée) de 700 mètres. Seuls les domestiques, travaillant dans les maisons des Européens, étaient autorisés de demeurer dans le centre-ville (en général ils habitaient les « boyeries », au fond des jardins des habitations européennes). Dès la fin des années 1920, confrontées à une véritable crise de la main-d’œuvre, les grandes compagnies européennes (Union Minière du Haut Katanga, compagnie de chemin de fer BCK et autres) préconisaient une politique de stabilisation, c’est-à-dire ils encourageaient leurs travailleurs de se fixer avec leurs familles de manière permanente à Élisabethville. La crise économique mondiale des années 1930 frappa Élisabethville — et tout le Katanga — durement, et la population diminua sensiblement. Pendant la Seconde Guerre mondiale, par contre, Élisabethville profita de l’effort de guerre entamé par le gouvernement colonial. La population totale dépassa 50 000 en 1943. L’effort de guerre entraînait une exigence de rendement qui pesait lourdement sur la population congolaise entraînant une tension sociale et même interraciale (entre Noirs et Blancs, mais aussi entre les différentes ethnies congolaises). En décembre 1941, une manifestation des travailleurs de l’Union Minière au stade de football fut réprimée de manière violente par la police qui ouvrit le feu laissant plusieurs dizaines de morts. Et en février-mars 1944, la situation dans la ville fut particulièrement tendue à la suite de la mutinerie de la Force Publique à Luluabourg (Kasaï).
Le développement de la ville continua après la guerre. La prospérité de l’industrie du cuivre attirait beaucoup d’immigrés de l’Europe et de l’intérieur de la colonie. La population bondit jusqu’à 180 000 en 1957. Pour accommoder cet influx, de nouveaux quartiers furent aménagés : le Kenia, Katuba, Rwashi…, qui encore aujourd’hui constituent les communes principales de Lubumbashi. Un effort considérable, de la part des missions et des autorités coloniales, multipliait les infrastructures sanitaires, médicales et scolaires mises à la disposition de la population blanche et noire (ex. des écoles professionnelles à Kafubu…). Dès 1950, les écoles secondaires, jusqu’alors réservées pour les étudiants européens, furent ouvertes à tous. En 1956, l’Université de Lubumbashi ouvrit ses portes.
Dès 1933, le gouvernement colonial entamait une expérience d’autonomie limitée pour la population congolaise de la ville. La cité indigène obtenait alors le nouveau statut d’un centre extra-coutumier, avec son propre conseil et son propre chef congolais. L’expérience ne fut pas couronnée de succès, en partie par cause des interventions continuelles des autorités coloniales dans la gestion du centre. Le premier chef — Albert Kabongo — fut remercié pour ses services en 1943 et ne fut pas remplacé. En 1957, le statut de centre extra-coutumier était aboli en faveur d’un nouveau statut de ville, dans lesquelles les différentes communes étaient intégrées. En décembre 1957 ont eu lieu les premières élections pour la mairie d’Élisabethville dans lesquelles les habitants congolais pouvaient participer librement.
– 30 juin 1960 : indépendance du Congo.
– 11 juillet 1960 à janvier 1963 : sécession de l’État du Katanga de Moïse Tshombe, intervention militaire de l’ONU. Expulsion puis retour des Balubas.
– 1966 : Élisabethville devient Lubumbashi.
– 1991 : à la suite de longs harcèlements des émeutes anti-immigrés éclatent. Les Balubas quittent la ville en masse.
– 1997 : Lubumbashi devient une ville parlementaire, sur décision de Laurent-Désiré Kabila ; le théâtre de la ville devient le siège du Parlement congolais.
Au moment de l’indépendance, Élisabethville avait une importante population européenne (10 000+). L’industrie minière, avec au premier rang l’Union Minière du Haut Katanga, restait largement dans les mains des entrepreneurs belges grâce aux accords économiques conclus entre la Belgique et le Congo à l’aube de l’indépendance. En 1967, Mobutu nationalisa l’Union Minière et créa la Gécamines. Quoique la Gécamines restait l’employeur le plus important de Lubumbashi jusqu’au début des années 1990, la production diminuait d’année en année à partir des années 1970 à cause de la fluctuation du prix de cuivre sur les marchés internationaux, du manque d’investissements dans les installations et d’une mauvaise gestion, dont souffraient tous les secteurs de l’économie congolaise nationalisés par Mobutu. Après la chute du régime mobutiste et après la fin de la guerre Congolaise au début des années 2000, Lubumbashi a connu un certain essor. L’industrie a repris et la ville continue à attirer un grand afflux d’immigrés. Elle compte aujourd’hui plus d’1,5 millions d’habitants. Lubumbashi abrite le football club Tout Puissant Mazembe (dès 1939), présidé par le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, et est une des premières équipes du Congo. Le 18 décembre 2010, à Abu Dhabi, le Tout Puissant Mazembe a joué — comme premier club africain — la finale de la FIFA Club World Cup contre Inter Milan (3-0 en faveur de Milan).
La ville de Lubumbashi compte sur une économie majoritairement axé sur les activités minières des compagnies œuvrant dans les différentes villes du Katanga, qui de fait, possèdent presque toutes des bureaux officiels dans la ville. La masse monétaire influençant les activités économique est principalement due aux revenus des travailleurs originaires de la ville qui vont travailler en dehors de la ville. L’agriculture ou l’élevage ne représente carrément pas une grande activité qui puisse jouer sur l’économie, par contre toutes les denrées sont importées des pays l’Afrique Australe, notamment la Zambie, l’Afrique du Sud ou encore la Tanzanie. Rendant également la ville dépendante de toute fermeture de frontière aux denrées alimentaires. Exemple du mois d’avril 2013 où le sac de farine, très apprécié des lushois, était passé à plus de 40 dollars US, au lieu des 12 à 16 dollars habituels.