Présentation de la Province du Lualaba
Lualaba, aussi écrit Lwalaba, est depuis 2015 une province de la République démocratique du Congo à la suite de l’éclatement de la province du Katanga.
A lire aussi :
Lualaba
Présentation
Limites de la province
- Au Nord par les Provinces du Lomami et du Kasaï-Central ;
- A l’Est : Les Provinces du Haut-Lomami et du Haut-Katanga ;
- A l’Ouest : La République d’Angola ;
- Au Sud : La République d’Angola et la République de Zambie.
Historique
La Province du Lualaba, dans sa configuration actuelle, remonte à la Constitution de Luluabourg en Août 1964, laquelle subdivisait le pays en 21 Provinces. La Ville de Kolwezi en constituait son Chef – Lieu auquel étaient attachés les territoires de Dilolo, Kapanga, Sandoa, Lubudi et Mutshatsha. Son premier Gouverneur a été Monsieur DIUR Dominique dont l’oeuvre est immortalisée par la construction de la cité et du stade de football qui portent son nom à la Commune de Manika.
Avec le régime dictatorial de la 2ème République instauré par le Président MOBUTU en 1965, le Lualaba est devenu un District, appelé plus tard Sous – Région.
Au cours de la décennie 1970 – 1980, le Président MOBUTU a pris la décision d’amputer le District de Lualaba de la Ville de Kolwezi ainsi que des territoires de Lubudi et Mutshatsha , pour en faire le District urbano-rural de Kolwezi.
A la Conférence Nationale Souveraine, l’Acte constitutionnel de transition par elle adopté en Avril 1994, a conféré au Lualaba un statut de Province dans ses dimensions de 1964 (Kolwezi comme Chef – Lieu plus les cinq territoires – Lubudi, Kapanga, Dilolo, Mutshatsha et Sandoa). Et la constitution de 2006, telle que modifiée à ce jour, reconnaît à cette partie du Sud – Ouest de l’ancienne Province du Katanga, le statut de Province.
Administration | |
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Pays | République démocratique du Congo |
Chef-lieu | Kolwezi |
Plus grande ville | Kolwezi |
Sénat | 4 sièges |
Gouverneur | Richard Muyej[1] |
Fuseau horaire | UTC+2 |
Démographie | |
Population | 2500.000 hab. |
Densité | 21 hab./km2 |
Rang | 21e |
Langue(s) | Officielle : français Nationale(s) : kiswahili |
Géographie | |
Coordonnées | 10° 43′ sud, 25° 28′ est |
Superficie | 121 308 km2 |
Rang | 8e |
Liens | |
Site web | http://www.lualaba.gouv.cd/ |
Localisation de la Lualaba à l’intérieur de la République démocratique du Congo |
La Province du Lualaba est constituée de 2 villes et 5 territoires. Les deux villes sont Kolwezi, Chef-lieu de Province (plus ou moins 600.000 habitants), et Kasaji (conformément au décret nº 13/020 du 13 juin 2013, conférant le statut de ville et communes à certaines agglomérations).
Les 5 territoires sont Kapanga, Dilolo, Mutshatsha, Sandoa et Lubudi. Dans sa configuration administrative actuelle, la Province du Lualaba comprend, outre les 5 territoires, 6 secteurs, 19 chefferies, 172 groupements et plus ou moins 2576 villages.
La Ville de Kolwezi comprend deux Communes dont celle de Dilala et celle de Manika.
Climat
Température et pluviométrie
Des précipitations moyennes de 5 mm font du mois de juin le mois le plus sec. En janvier, les précipitations sont les plus importantes de l’année avec une moyenne de 91.7 mm.
Au mois de septembre, la température moyenne est de 25.4°C. Septembre est de ce fait le mois le plus chaud de l’année. Juillet est le mois le plus froid de l’année. La température moyenne est de 23°C à cette période.
Le record de chaleur est de 43°C enregistré le lundi 5 octobre 1981 et le record de froid de 8°C enregistré le dimanche 17 août 2003.
Tableau climatique
Mois | Température moyenne | Température moyenne min/max | Record des températures min/max | Précipitation | Nombre de jour avec de la pluie | Notre avis |
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Janvier | 24 | 20 / 27 | 14 / 33 | 92 | 5 | Favorable |
Février | 24 | 20 / 28 | 16 / 41 | 58 | 4 | Favorable |
Mars | 24 | 20 / 28 | 16 / 34 | 72 | 4 | Favorable |
Avril | 24 | 20 / 28 | 14 / 38 | 58 | 4 | Favorable |
Mai | 24 | 19 / 29 | 14 / 32 | 26 | 2 | Très favorable |
Juin | 24 | 18 / 28 | 10 / 32 | 5 | 0 | Très favorable |
Juillet | 23 | 17 / 28 | 11 / 32 | 19 | 0 | Très favorable |
Août | 24 | 18 / 29 | 8 / 38 | 49 | 0 | Très favorable |
Septembre | 25 | 20 / 30 | 8 / 35 | 46 | 1 | Très favorable |
Octobre | 25 | 21 / 29 | 13 / 43 | 46 | 3 | Très favorable |
Novembre | 24 | 20 / 27 | 12 / 33 | 77 | 6 | Favorable |
Décembre | 24 | 20 / 27 | 12 / 39 | 66 | 6 | Favorable |
Station météo utilisée pour calculer le climat pour Lualaba : KIGOMA (située à 474km)
Les précipitations varient de 86.7 mm entre le mois le plus sec et le mois le plus humide. L’amplitude des températures tout au long de l’année est de 2.4°C.
À quelle saison partir à Lualaba?
Janvier | 24°C 92 | Favorable |
Février | 24°C 58 | Favorable |
Mars | 24°C 72 | Favorable |
Avril | 24°C 58 | Favorable |
Mai | 24°C 26 | Très favorable |
Juin | 24°C 5 | Très favorable |
Juillet | 23°C 19 | Très favorable |
Août | 24°C 49 | Très favorable |
Septembre | 25°C 46 | Très favorable |
Octobre | 25°C 46 | Très favorable |
Novembre | 24°C 77 | Favorable |
Décembre | 24°C 66 | Favorable |
VILLE DE KOLWEZI (Chef-lieu de la province de Lualaba)
Superficie : 213 km², Taille estimée de la population : 572 942 hab.
DONNÉES GÉOGRAPHIQUES
Kolwezi provient de Kol uwetshu ez qui se traduirait littéralement en langue lunda ‘’ Venez vivre dans notre village’’ en guise de l’hospitalité légendaire dont fait montre le peuple Lunda.
Chef-lieu de la province du Lualaba, Kolwezi s’étend sur 213 Km² et se subdivise en deux communes : la commune de la Dilala (154 Km²) à l’Ouest et celle de Manika (59 Km) à l’Est.
Coordonnées géographiques
Kolwezi est situé à 10° 43’ de Latitude Sud et 25°28’ de Longitude Est, Kolwezi est bâtie dans une région de moyens plateaux (Manika) soit 1 200 à 1 400 m d’altitude, à 341 Km au Nord-ouest de Lubumbashi, la capitale la province du Haut – Katanga, à 426 Km de Dilolo, à la frontière angolaise.
CLIMAT
Météo habituelle à Kolwezi
À Kolwezi, la saison pluvieuse est couvert, la saison sèche est venteux et dégagé dans l’ensemble et le climat est chaud tout au long de l’année. Au cours de l’année, la température varie généralement de 9 °C à 32 °C et est rarement inférieure à 7 °C ou supérieure à 34 °C.
En fonction du score touristique, le meilleur moment de l’année pour visiter Kolwezi pour les activités estivales est de début mai à mi septembre.
Température
La saison très chaude dure 1,7 mois, du 28 août au 19 octobre, avec une température quotidienne moyenne maximale supérieure à 30 °C. Le jour le plus chaud de l’année est le 27 septembre, avec une température moyenne maximale de 32 °C et minimale de 17 °C.
La saison fraîche dure 7,4 mois, du 29 novembre au 11 juillet, avec une température quotidienne moyenne maximale inférieure à 25 °C. Le jour le plus froid de l’année est le 29 juin, avec une température moyenne minimale de 9 °C et maximale de 25 °C.
Pluie
Pour montrer la variation au cours des mois et pas seulement les totaux mensuels, nous montrons l’accumulation de pluie au cours d’une période glissante de 31 jours centrée sur chaque jour de l’année. Kolwezi connaît des variations saisonnières extrêmes en ce qui concerne les précipitations de pluie mensuelles.
La période pluvieuse de l’année dure 7,7 mois, du 14 septembre au 6 mai, avec une chute de pluie d’au moins 13 millimètres sur une période glissante de 31 jours. La plus grande accumulation de pluie a lieu au cours des 31 jours centrés aux alentours du 21 décembre, avec une accumulation totale moyenne de 216 millimètres.
La période sèche de l’année dure 4,3 mois, du 6 mai au 14 septembre. La plus petite accumulation de pluie a lieu aux alentours du 6 juillet, avec une accumulation totale moyenne de 0 millimètre.
Soleil
La longueur du jour à Kolwezi ne varie pas beaucoup au cours de l’année, restant à 45 minutes de 12 heures tout au long de l’année. En 2018, le jour le plus court est le 21 juin, avec 11 heures et 30 minutes de jour ; le jour le plus long est le 22 décembre, avec 12 heures et 45 minutes de jour.
Le meilleur moment de l’année pour visiter
Pour indiquer dans quelle mesure le climat à Kolwezi est agréable tout au long de l’année, nous calculons deux scores de voyage.
Le score de tourisme privilégie les journées dégagées et sans pluie, avec des températures perçues situées entre 18 °C et 27 °C. Selon ce score, le meilleur moment de l’année pour visiter Kolwezi pour les activités touristiques générales à l’extérieur est de début mai à mi septembre, avec un score maximal pour la première semaine en août.
HYDROGRAPHIE
Le Lualaba (ou Fleuve Congo) dont la Province tire son nom et qui prend sa source dans le territoire de Kambove, la traverse par les territoires de Mutshatsha et Lubudi avant de continuer son parcours dans la Province du Haut – Lomami;
Rivières Lufupa, Kalule-Nord et Sud, Lulua, Kasaï, Luao, Lubilanshi, Luashi, Dikulwe, Musonoi ; Mumonwezi ,
VÉGÉTATION
La ville de Kolwezi est une savane herbeuse appartenant au plateau de Manika, il englobe plusieurs types de milieux naturels caractérisés par des marais, des forêts galeries et surtout des savanes parfois boisées : la plaine de Kanzenze au Nord-ouest, le bassin du Lualaba à l’Est, les collines accidentées de Kibara au Nord et enfin le Plateau de la Manika au Sud. Il faut aussi signaler la présence dans le paysage du site des termitières géantes, de 3 à 5 à l’hectare.
Le plateau est de pente relativement douce, d’inclinaison Sud, nord est occupé par les affluents de rivières Luilu qui, elle, se jette dans le Lualaba. Il s’agit des rivières Musonoïe, kolwezi, Kakifuluwé, Kabulungu, Dilala, Lubembo, Mwangwe, Kamakenge, etc. Ces cours d’eau creusent le plateau en vallées relativement encaissées et localement marécageuses.
SOL
Le sol de Kolwezi est argilo – sablonneux avec un sous-sol riche en gisements miniers principalement le cuivre et ses dérivés, cobalt, or, uranium et radium, etc.
RICHESSES DE LA VILLE
Né pour abriter le siège du groupe Ouest de la Gécamines, Kolwezi a un sous-sol très riche qui fait d’elle une ville de plus en plus en expansion, nous pouvons citer :
Le cuivre : grâce au cuivre plus de 35% de la population vit grâce à cette exploitation formelle et informelle.
Le cobalt
L’or.
DONNÉES CULTURELLES
Kolwezi présente une diversité culturelle, dans cette diversité, il existe le G5, qui représente les cinq tribus influentes de cette entité, à savoir :
Sanga
Lunda
Tshokwe
Ndembo
Luvale
Ces tribus ont leurs groupes folkloriques, qui au gré des manifestations officielles, politiques ou culturelles font l’étalage de leurs cultures respectives, ainsi respectivement nous avons Lwanzo lwa mikuba, Divar, Kuliva, Asondef
LANGUES PARLÉES DANS CETTE VILLE
Swahili (85%)
Sanga (35%)
Ruund (30)
Tshiluba (25%)
En dehors de la langue officielle, le français, d’une manière générale tout le monde parle swahili hors mis les expatriés et ceux qui viennent d’autres provinces et territoires (Kasaï, Kapanga, …)
PRINCIPALES ACTIVITÉS
Exploitation industrielle des mines
Exploitation artisanale des mines
Commerce général
Agriculture (subsistance)
Commerce informel
Aux côtés de l’exploitation minière artisanale et industrielle, sont nés plusieurs types d’activités, à la fois formelle et informelle, à cela s’ajoute plusieurs sous – traitance qui accompagnent le processus de production minière, les quelques rares industries œuvrant dans d’autres domaines que les mines ont de difficultés pour émerger à cause du déficit en énergie électrique, soulignons que les miniers sont beaucoup privilégiés en électricité comparativement aux autres entreprises, outre cet aspect la fiscalité et parafiscalité ont contraint les petits commerçant à évoluer dans l’informel.
SITUATION ÉCONOMIQUE
Nombre d’opérateurs économiques Donnée non disponible
Principaux opérateurs économiques
Principales activités des opérateurs économiques
Exploitation minière industrielle
Commerce général
Sous – traitance minière (construction industrielle, minière, transport, …)
Exploitation minière artisanale
Agropastorale
Les activités économiques de la ville de Kolwezi ont pour noyau central, l’exploitation minière du cuivre et cobalt principalement, une fois que le secteur minier connait de difficultés, l’activité économique en général est paralysée, l’économie de cette ville n’a pas encore atteint la vraie diversification.
L’exploitation minière s’est imposée comme une filière créatrice du grand nombre d’emplois, au sens large du terme et sans dissociation de ceux dits « formels » et de ceux dits « informels ».
L’exploitation largement industrielle des minerais du cuivre et du cobalt cohabite avec des poches d’exploitation artisanale, exercer un emploi dans la filière minière de manière régulière ou irrégulière en qualité de “creuseur”artisanal ou d’intermédiaire commercial de la chaîne d’exploitation artisanale, est perçu socio-culturellement comme un travail à rémunération honorant l’homme et la communauté ce qui explique l’enthousiasme des jeunes à travailler dans ce secteur.
Parmi ceux qui n’ont pas pu se trouver un emploi dans la filière minière, il est né une autre classe sociale dotée d’une imagination poussée au point de devenir entrepreneur en qualité des fournisseurs des services, biens de consommation et d’équipement divers aux entreprises minières de la ville et ses environs.
Pour la plupart ces entrepreneurs ont une connaissance approfondie des besoins des opérateurs miniers et font tant soit peu concurrence aux fournisseurs provenant de l’étranger ; quoique ces derniers sont perçus comme une menace pour les entrepreneurs locaux au regard de leur avance en matière d’accès à un système financier efficace pour les PME, aux nouvelles technologies et de la qualité des produits/services fournis, vu que notre fiscalité est tournée vers la maximisation des recette et non vers une optimisation des PME/PMI locales.
Concernant le commerce général, numériquement les nationaux sont forts mais économiquement faible, ce qui revient à dire que le commerce général est un moyen de subsistance et de survie tout simplement parce que d’une part ces opérateurs économiques n’ont pas accès aux crédits (culture de coopérative) et de l’autre part la fiscalité et parafiscalité qui les affaiblis et leurs rendent d’office moins compétitive.
GRANDES ENTREPRISES LOCALES
La Gécamines SA
Kamoto copper company (Kcc)
Mutanda mine (Mumi)
Gécamines (Gcm)
Egmf
Gpm
Les grandes entreprises sont essentiellement minières et ont permis aussi le développement d’autres entreprises telles que les stations services, l’hôtellerie, la location des engins miniers, les services des maintenances et entretien, etc.
PRINCIPAUX PRODUITS AGRICOLES
Manioc
Patate douce
Haricot
Maïs
Arachide
La production agricole de la ville de Kolwezi est faible, cela est due aux contraintes suivantes : en premier nous citons l’insécurité des terres arables vis-à-vis des miniers ce qui induit à ce qu’une cartographie soit faites en vue de séparer les zones minières de celles agricoles.
Cette faiblesse est due aussi au moyen de production, la majorité des agriculteurs travaille à la main, à cela s’ajoute les coûts d’obtention des intrants agricoles qui sont chères (engrais, semences de qualité, pesticides, …), outre cela la rareté de sols fertiles pour la culture du maïs.
Le manque d’accès aux crédits agricoles et l’exode rural des jeunes vers les activités minières artisanales rendant la main – d’œuvre difficile à trouver.
SITUATION SANITAIRE
Nombre d’hôpitaux 6
Nombre de centre de santé 89
La ville de Kolwezi compte deux zones de santé à savoir Manika et Dilala correspondant chacune aux deux communes qui composent la ville, en majeure partie les infrastructures sanitaires sont en bon état surtout celles appartenant aux privés et confessions religieuses comparativement à celles appartenant à l’Etat.
Les zones de santé de Kolwezi sont essentiellement approvisionnées en médicaments par Prosani, appuyées aussi par ASF, Sanru et Unicef, il sied de signaler que malgré ces appuis et comparativement au pouvoir d’achat de la population, il devient difficile de saisir l’impact positif de toutes ces interventions au regard de peines qu’endurent la population pour s’approvisionner en médicaments ou honorer les factures établis par les Fosa (formation sanitaire) et par conséquent, il devient fréquent de constater beaucoup de biens saisis en gage dans les Fosa.
Maladies les plus récurrentes
Infection Respiratoire Aigue
Fièvre Typhoïde
Paludisme
Diarrhée
Hypertension Atérienne
Les maladies ci-haut citées sont dues d’une part aux conditions climatiques de la ville où pendant la saison sèche (6 mois durant) la température varie entre 10° et 20° outre cet aspect, les exodes massifs des populations des territoires voisins vers la ville de Kolwezi sont à la base de la dégradation de la qualité de l’habitat (maisons en bâche, maison sans toilette, etc.). Les nouveaux quartiers ne sont pas approvisionnés en eau potable, les populations de ces quartiers consomment l’eau de puits, l’eau des rivières, le non-respect des règles d’hygiènes dans les quartiers majoritairement habités par les exploitants miniers artisanaux.
ÉDUCATION
Donnée non disponible
ACCESSIBILITÉ DE LA VILLE
Routes Oui
Voies aériennes Oui
Biefs navigables Non
Train Oui
L’accessibilité sur la ville de Kolwezi se fait essentiellement par route, la RN 39 qui fait jonction avec la RN1 au niveau du village Nguba dans le territoire de Lubudi, l’état de ce réseau est bon dans l’ensemble, il est entretenu régulièrement au bénéfice des grandes entreprises minières de la province du Lualaba à savoir TFM, BOSS MINING, KCC, MUMI, …
Cette ville possède aussi un aéroport national qui est dans un état assez acceptable et exige une modernisation afin que cette infrastructure aéroportuaire accède au rang d’aéroport international afin de booster davantage l’économie de la province, quelques compagnies d’aviations desservent les lignes Kamina, Kalemie, Lubumbashi et tout récemment Dilolo, toutefois compte tenu de la conjoncture économique actuelle, le voyage par avion demeure encore un luxe parce que seule une catégorie de la population y accède (cadres d’entreprise, dignitaires, etc.).
La voie ferrée existe mais dans un état d’impraticabilité très avancé, le train a cessé de fonctionner il y a longtemps sur cet axe, l’état de cette ligne ferroviaire nécessite une attention particulière des autorités locales et nationales, non seulement la vétusté des équipements et matériels utilisés par la SNCC, sur certains axes, les creuseurs artisanaux ont créé des galeries souterraines laissant ainsi la voie ferrée en suspend.
RÉSEAUX DE COMMUNICATION
Africel Oui
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Oui
Vodacom Oui
Les différents réseaux ci-haut listés sont opérationnels avec des qualités de signal différentes, Airtel et Vodacom posent moins de difficultés en terme de stabilité, les cartes de recharge sont disponible sur presque toute l’étendue de la ville, en ce qui concerne la qualité du signal internet, le réseau Orange est assez stable comparativement aux autres réseaux, concernant les services de monnaies électroniques ; Airtel Money, M-Pesa, Tigo-Cash et Orange Money sont opérationnels, mais il sied de souligner que c’est un marché en progression dont la disponibilité ne couvre qu’une petite partie de la ville.
ATTRAITS TOURISTIQUES
Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Oui
Sites sacrés Non
La ville de Kolwezi offre plusieurs formes de tourisme : le tourisme industriel où l’on peut trouver les barrages hydroélectriques de NSEKE et NZILO, le géo-tourisme où l’on peut y visiter les mines souterraine et à ciel ouvert de KAMOTO, de DIKULWE, l’écotourisme avec le plateau de Manika où une réserve animalière est en projet, le tourisme culturel au niveau du village Walemba dit village des mangeurs du cuivre où jusqu’à ce jour l’on y fabrique des croisettes de cuivre, les plages de Katebi et Wansela où l’on effectue des randonnées lacustres et la pêche, le fleuve Congo localement appelé Lualaba où est jeté le deuxième pont du pays en longueur après le pont Maréchal dans Kongo Central, l’agrotourisme où l’on peut citer plusieurs fermes agro-touristiques et le tourisme historique avec les sites de mémoire de la guerre de 80 jours et celle de 6 jours.
OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT
1. Position géostratégique
Kolwezi est non seulement une halle ferroviaire, elle est aussi située au carrefour d’un réseau routier d’intérêt général qui dessert à la fois le Nord de la Zambie, le Nord-est de l’Angola et le Sud-est de la RDC, précisément l’ex – Katanga. L’épine dorsale de ce réseau routier est la RN1 et RN39 routes asphaltées allant de Kolwezi à Sakania, en passant par Likasi et Lubumbashi, et aux cotés de celles – ci la voie ferrée (Sakania – Lubumbashi – Kolwezi – Dilolo – Lobito) en état très défectueux.
La mise à profit de cette position passant par la construction et/ou la réhabilitation de ces infrastructures de transport peut faire de Kolwezi un grand pool de développement et d’échanges commerciaux importants avec son ouverture sur la Zambie par la route Solwezi – Kolwezi (Afrique Australe, Moyen- Orient et Asie) et une autre sur le continent Américain et Européen par la RN39 (Dilolo-Lobito)
2. Potentiel touristique
Aux côtés des mines, peut se développer une grande industrie touristique à Kolwezi, comme ci – haut dit, l’on peut booster le tourisme industriel, le géo-tourisme, tourisme culturel, etc. par ce même mécanisme, l’industrie hôtelière qui connait de difficultés à chaque fois que les prix du cuivre et du cobalt dégringolent peut de facto se stabiliser avec l’avènement de gros investissements dans le tourisme, faisant ainsi de Kolwezi, l’un de site le plus visité du pays.
Forte d’une telle diversité touristique, le tourisme se positionne comme une première alternance au développement de la ville de Kolwezi aux cotés de l’exploitation minière qui fera de la découverte de Kolwezi une expérience particulièrement enrichissante et ce à condition que le gouvernement provincial du Lualaba y accorde une attention particulière.
3. Potentiel minier
Kolwezi doit son existence aux mines, cependant, à ce jour le secteur minier devient le maillon faible du développement de cette entité parce que mal exploité, à tout prix tout le monde veut vivre seulement grâce aux mining jusqu’au point de négliger les autres secteurs vitaux de l’économie de cette entité, une mise à jour de la politique dans ce secteur passant par la révision objective du code minier en vue d’une meilleure optimisation de la rentabilité économique, sociale, agricole et culturelle afin que Kolwezi redevienne « YA LISANO »
4. Potentiel agricole
Marginalisé au profit du secteur minier, l’agriculture a besoin d’un nouveau souffle afin d’assurer la sécurité alimentaire de la population et de réduire la dépendance vis – à – vis de l’extérieur, ce secteur vital pour le développement de cette entité, nécessite un regard particulier du gouvernement pour qu’aux côtés des mines la ville puisse avoir une agriculture industrielle apte à couvrir les besoins alimentaires locaux et booter l’avènement des industries agroalimentaires et autres.
5. Micro-finanance
L’économie est mono structurale (mines) parce qu’il y a carence des capitaux pouvant alimenter certains secteurs vitaux de l’économie de cette entité, l’avènement des coopératives pouvant financer des projets agricoles, industriels, manufacturiers, etc non seulement cela va diversifier l’économie permettra tant soit peu de réduire l’épineux problème du chômage et rendre le développement de cette ville une réalité.
Territoires de la province
- Territoire de Dilolo
Superficie : 24 963 km²
Taille estimée de la population : 380 136 hab.
DONNÉES GÉOGRAPHIQUES
Le territoire de Dilolo est une entité décentralisée de la province de Lualaba.
Localisation
Il est localisé au sud-ouest du Congo.
Ce territoire est limité :
A u Nord par le territoire de Sandoa,
Au Nord – Est par le territoire de Kamina,
Au Sud et à Ouest par l’Angola et Kasaï,
À l’Ouest par le territoire de Mutshatsha
et au Sud- Est par la Zambie.
Il est situé au sud-ouest du pays, entre les paralleles 10,3° de latitude Sud et entre 22° à 24° de longitude Est 10° 15′ 3° de latitude sud et 22° à 24 de longitude Est.
Le territoire est situé à une attitude variant entre 400 à 750 m suivant une direction Nord-Ouest et Sud-Est. Il est traversé par deux lacs et de nombreux cours d’eau. Les plus importants sont :
Lac ndembo et lac kambala
Rivière lukoshi,
Rivière kasa,
Rivière Lwashi
CLIMAT
Il a le climat tropical et avec une alternance de saison dont la saison sèche qui commence à la mi avril jusqu’au mois de Septembre, la saison de pluie va du début Septembre à la mi Avril.
Type de sol
Le sol est Argilo-Sablonneux ; Le Relief est formé en géneral une savane boisée.
Particularités et richesses du territoire
La singularité de territoire de Dilolo se trouve dans ses potentialité en agriculture, à l’élevage et petit commerce frontalière du fait qu’il pose¨des vastes espaces non cultivables avec un sol très riche. Ceci est appuyé également par le climat puisqu’à Dilolo , il pleut presque quatre jours par semaine. En plus, dans Lualaba, Dilolo est le seul territoire ayant une voie d’évacuation des produits plus court vers l’Angola. Grâce à cela, il est possible d’y développer de grandes activité économiques et voire même de gros investissements d’obedience agricoles.
DONNÉES CULTURELLES
Il ya cinq tributs dominants notamment: Tshokwe, Lunda, ndembo, minungu et luvale.
Langues parlées dans ce territoire
Tshokwe (59%)
Swahili (23%)
Lunda (10%)
Ndembo (3%)
Portugais (2%)
Dans ce territoire, le Tshokwe est la langue la plus parlée sur l’ensemble du territoire. Le lunda, le Ndembo ainsi que le portugais sont parlés par un petit nombre de la population.
Principales activités
Agriculture (40%)
Petits commerces (35%)
Elevage (20%)
Pêche (3%)
Exploitation artisanale de l’or (2%)
La majorité de la population du territoire se livre à l’agriculture et petit commerce. Cela est dû par le fait que le territoire regorge de beaucoup de potentialités en agriculture et partage le frontière avec l’Angola.
SITUATION ÉCONOMIQUE
Principales activités des opérateurs économiques
Vente des produits alimentaires manufacturiers en provenance soit de l’Angola, soit Kolwezi ou Lubumbashi
Vente des produits pharmaceutiques
Transfert de fonds (messagerie financière)
Agence de voyage (transport de biens et des personnes)
Exploitations artisanales de l’or
Principales activités des PME/PMI
Production et vente des produits agricole (60%),
Production et vente des produits divers (40%).
Grandes entreprises locales
Production et vente du manioc
Importation et vente des produits manufacturiers et pharmaceutiques
Transfert de fonds fret et agence de voyage
Hôtellerie
Principaux produits agricoles
Manioc (67,9%)
Arachide (28,3%)
Maïs (2,7%)
Riz Paddy (0,5%)
Haricot (0,4%)
Le manioc est produit dans tous les secteurs du territoire de Dilolo. La production annuelle du territoire est de 14465,14 tonnes. Le manioc est consommés soit en chichwangue soit en tubercules bouillies. Une grande partie est également revendue plus en Angola et dans les territoires voisins.
Le maïs est également produit en très grande quantité, avec comme production annuelle de 66,464 tonnes. Il est consommée sous forme d’aliments bouilli ou grillé au feu et aussi transformé en alcool local. Une partie de la production est également vendue aux territoires voisins et au centre de consommation le plus proche comme Luau en Angola.
Le riz et le haricot sont produits à faible quantitéet ils sont utilisés pour la consommation locale pour l’alimentation des enfants.
Principaux produits non agricoles
Chenilles (25%),
Champignons (15%),
Huile de palme (25%),
Miel (5%).
Les produits non agricoles les plus consommées dans le territoire de Dilolo sont des produits forestiers non ligneux (chenilles et champignons). Ils sont prélevés dans les forets situées non loin des habitations et sont consommées durant toute l’année. Ils sont destinés à la consommation locale et sont trouvés dans tous les 2 secteurs du territoire de Luena et Mutanda. L’huile de palme est produite en faible quantité par quelques habitants. Il est utilisé pour la consommation locale et est utilisée pour la fabrication de savons.
Principales sources d’énergie
Bois (75%)
Pétrole (20%)
Electricité© (6%)
Solaire (4%)
Le courant électrique est une denrée existant qu’à la cité Kasaji et cité minière de kisenge. Même les services administratifs du territoire n’en bénéficient pas. Pour le reste du territoire, ce sont des lampes à pétroles, les panneaux solaires et le groupes électrogènes qui sont utilisés par les ménages. En journée les différentes structures et entreprises utilisent des groupes électrogènes fonctionnant avec du mazout. En plus de quelques gens commercialisent l’énergie pour la recharge des batteries des téléphones ou des ordinateurs, les panneaux solaires sont utilisés par l’hôpital de référence.
Le bois est utilisé pour la cuisine dans les ménages mais aussi pour d’autres usages (pour la transformation de l’huile de palme en savon et pour la fabrication des braises).
SITUATION SANITAIRE
Nombre d’hôpitaux 4
Nombre de centre de santé 48
Le territoire de Dilolo compte deux zones de santé avec quatre hôpitaux généraux de référence et quarante-huit centres et poste de santé. L’hôpital général de référence de Dilolo a été créer vers les années 1960-1961 par les colonisateurs belges. On trouve en son sein des services de gynécologie obstétrique, la médecine interne H&F, la chirurgie, la radiologie, le laboratoire, le dispensaire et la Clinique. 20 médecins et 260 infirmières y travaillent avec une capacité d’accueil de 750 lits et 541 lits installés dans l’ensemble.
Sur 48 centre de santé, six sont privés (deux dans la zone de santé de Kasaji et quatre dans la zone de santé de Dilolo). Ces centres de santé fournissent des services tels que la maternité, soins de santé curatifs, pharmacie et en pédiatrie et représentent dans l’ensemble une capacité d’accueil de 65 lits. En moyenne travaillent en leur sein 0 médecin et 5 infirmiers. Pour des cas graves, les malades sont acheminés à l’hôpital de référence.
Une grande partie des médicaments est disponible dans les centres de santé et pharmacies dans tous les secteurs du territoire de Dilolo grâce au Projet PARSS. Mais quelques médicaments spécialisés ne sont pas disponibles et il faut les commander des mois à l’avance dans les grandes villes voisines.
Maladies les plus récurrentes
Paludisme (54%),
Infections respiratoires aigues (20%),
Diarrhées (13%),
Malnutrition (6%),
Typhoïde (3%).
ÉDUCATION
Enseignement primaire et secondaire
Ecoles primaires 186
Ecoles secondaires 73
Le territoire de Dilolo compte deux sous-divisions, ce dernier possèdent ensemble 259 écoles dont 186 primaires et 73 secondaires.
Il y a donc :
80 primaires et 39 secondaires à la sous-proved 1 Kasaji
106 primaires et 34 secondaires à la sous-proved 2 Dilolo .
La moyenne d’élèves dans les écoles primaires du territoire pour l’année scolaire 2014-2015 est de 350.
Enseignement supérieur et universitaire
Universités 2
Instituts supérieurs 2
Il existe deux Institut Supérieur et deux universités dans le territoire de Dilolo avec comme filière :
Les sciences infirmière,
économie, le droit,
Sciences sociales et hospitalière
Ainsi que la gestion.
Tous ces établissements souffrent des bâtiments et des infrastructures adéquates.
ACCESSIBILITÉ DU TERRITOIRE
Routes Oui
Voies aériennes Oui
Biefs navigables Non
Train Oui
L’accès au territoire de Dilolo se fait soient par voies routières, soient par voies aériennes ainsi que par de train qui est non fonctionnel présentement.
Les routes permettant d’entrer et de sortir du territoire sont la nationale n°39 (qui connecte Dilolo au territoire de Mutshatsha, Sandoa) et les autres routes de desserte agricole qui relient Dilolo aux territoires de Sandoa, Kapanga et Mutshatsha.
Par voie aérienne, il est possible actuellement d’emprunter l’avion en quittant Lubumbashi- Kolwezi pour Dilolo. Le gros du trafic des marchandises agricoles se fait par le transport sur la route au moyen des camions, vélos et motos avec à l’arrivée des marchandises manufacturières et au départ des produits agricoles.
Réseaux de communication
Africel Non
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Non
Vodacom Oui
Ce territoire est couvert par trois réseaux de télécommunication entre autre Airtel, Vodacom et Orange. Toutefois, il y a Airtel et Vodacom qui offrent le service financière (Airtel Money et M-pesa). Tous ces réseaux sont sporadiques à quelques endroits
ATTRAITS TOURISTIQUES
Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Oui
Sites sacrés Oui
À Dilolo, on trouve au total 11 chutes sur l’ensemble du territoire.
Espèces phares de la faune
Hippopotamus
Crocodiles
Singes dorés
Guépard
Tortue
Espèces phares de la flore
Acacia
Les Légumineuses,
Les espèces sauvages.
SITUATION SÉCURITAIRE
La situation sécuritaire du territoire de Dilolo est relativement calme.
OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT
Le territoire de Dilolo possède plusieurs opportunités de développement, parmi lesquelles on peut citer :
De grandes opportunités pour l’agriculture ;
De grandes opportunités pour l’élevage ;
Des grandes opportunités pour le développement des activités commerciales des produits d’origine agricole et d’élevage grâce a sa proximité de plusieurs centres de consommation (Cité de Dilolo , Kasaji et Kisenge).
À cela, il faut ajouter aussi la possibilité d’évacuation des produits vers l’Angola, Kolwezi par voie routière et aérienne.
(Source: Décembre 2016, Rapport annuel de l’Administration du territoire)
- Territoire de Kapanga
Superficie : 24 700 km²
Taille estimée de la population 396 179 hab.
DONNÉES GÉOGRAPHIQUES
Le territoire de Kapanga est traversé par de nombreux cours d’eaux.
Les limites territoriales se présentent de la manière suivante :
À Ouest : La rivière Kasaï avec la République angolaise.
Au sud, il est limité par le territoire de Sandoa,
Au nord par les territoires de Lwiza (la province du Kasaï central) et Lwilu (dans la province de Lomami)
Et à l’Est il y a le territoire de Kaniama dans la province du Haut Lomami.
Ce territoire se situe dans la zone tropicale sud, ce qui lui confère l’existence de deux saisons dont la saison sèche et la saison de pluie. La saison de pluie va du mois de septembre jusqu’au mois de juin.
Particularités et richesses du territoire
Le territoire de Kapanga a une seule chefferie qui s’étend sur l’étendue de son territoire,
Partage ses frontières avec quatre provinces dont la province du Kasaï Central, le Lomami, le Haut Lomami, mais aussi la république angolaise.
L’absence d’entreprise publique,
La présence des minerais dans le sous sol tels que l’or, le cuivre, le diamant, et le coltan mais inexploités fort malheureusement,
L’existence d’importants cours d’eaux utiles à la pêche, comme la rivière Kasaï, Lulua, Kaungej, Rushishi, Nkalanyi,
DONNÉES CULTURELLES
La culture du territoire de Kapanga est liée à seule de l’empire Lunda. Il faudra notamment retenir que cette culture est abondante et fondée aux chants, danses, sculpture et fétiches. Le christianisme et la religion dominante. Le catholicisme et le méthodiste sont les plus rependus dans le territoire. Ils intervient dans plusieurs secteurs de la vie sociale tels que l’éducation, santé, eau et électricité. L’on reconnaîtra à la mission Salvatorienne de Ntita d’avoir initié en partenariat avec l’union européenne, le projet d’électrification de Kapanga en postant un barrage hydroélectrique sur la rivière Rushish.
L’uruund est la langue principalement parlée dans le territoire à plus de 80%, elle est la langue officielle de l’empire Lunda et donc, la chefferie Mwant Yav, l’unique dont regorge le territoire.
Hormi, le français qui est la langue officielle et d’administration, les arrund parlent le Kiswahili métissé, le Tshokwe, le linga,… L’uruund est le symbole de l’unité àla chefferie, l’appartenance à l’empire et le partage des valeurs ancestrales. Les arrund restent attachés à leur coutume et l’autorité coutumière, cet attachement constituerait même, selon certaines sources, un frein au développement car la parole du chef est d’or et ne peut faire objet d’aucune contradiction. Un pouvoir considéré comme sacré par le peuple et faisant ainsi un lieu entre dieu et le peuple au regard des rites qui accompagnent l’intronisation du chef à des lieux comme Nkalany. C’est un peuple qui a le sens du pouvoir.
Le territoire de Kapanga est majoritairement habité par les arrund et en minorité par les Tchokwés dans le groupement Ntend. Les principaux clans sont les : Ayipak,amalas, amatab, ambac, atulac mais aussi les baluba du Kasai ainsi que du Katanga.
Les événements culturels dans la chefferie sont : investiture d’un chef coutumier, la naissance d’un enfant et surtout des jumeaux, la circoncision, le mariage, le décès particulièrement d’un chef ou des jumeaux. Dans la chefferie Mwant Yav il y a des lieux dont les visites sont interdites et cela suivant la coutume, dépendant des mœurs d’un village à autre. Il s’agit à titre exemplatif du palais de Mwant Yav, les lieux d’excision,…
Dans le territoire s’applique deux régimes matrimonial dont le matriarcat accordant plus d’importance aux oncles maternels et le patriarcat accordant une importance capitale aux oncles paternels. Une pratique fréquente, est l’existence de makoj, qui est une prise en flagrant délit d’adultère, une femme d’autrui avec un homme. Une caution est exigée à l’auteur suivant l’état de colère du marie de la femme, à défaut du paiement, la mort peut s’en suivre. Une pratique qui se transforme en fonds de commerce pour certaines familles au vu du montant exigé et la justice populaire tranchante dans le territoire.
Langues parlées dans ce territoire
L’urund (80%) de la population totale du territoire de Kapanga ;
Le Kiswahili (6%) des habitants et pour la plupart de cas ceux venant de Lubumbashi ;
Le Tshokwe (4%) de la population et ce, vers le Nord-Ouest du territoire.
Principales activités
Agriculture: 75% de la population,
Elevage: 15% des habitants,
Pêche: 3% de la population,
Le petit commerce : 2% de la population,
Les services: 1% des habitants.
L’agriculture est l’activité principale de la population rurale du territoire de Kapanga, elle est liée à deux saisons culturales suivant les fréquences des pluies et des cultures. Le territoire a un sol fertile et où, la production des maniocs, arachides, haricots, bananes plantains, amarante, courges est facile et possible. Par contre, une production liée aux pratiques artisanales d’exploitation agricole, l’absence des cultures de grands espaces et la non mécanisation agricoles restent des goulots d’étranglement pour le développement agricole et la diversification agricole dans le territoire de Kapanga.
En dépit de la peste qui a ravagé les petits ruminants en 2014, quelques têtes ont survécu à cette crise sans merci, les porcs et les chèvres sont les plus dominants quelles que soient les conditions précaires d’hébergement et encadrement, d’où l’ultime nécessité d’encadrement des éleveurs du territoire.
Actuellement, le territoire traverse une situation précaire dans la commercialisation des produits agricoles avec l’effet des phénomènes Kamwena Nsapu. Cette situation a entraîné un déplacement de plus de 200 ménages de la partie nord du territoire mais aussi une rupture des échanges commerciaux entre le territoire et les provinces du Kasaï central et Lomami. Et pourtant, ce sont les grands consommateurs des produits agricoles du territoire.
En dehors de l’agriculture, à Kapanga s’applique également la pêche. L’histoire renseigne que les espèces phares ont été emportées par la guerre de 80 jours.
SITUATION ÉCONOMIQUE
Nombre d’opérateurs économiques 144
Économiquement, le territoire ne dispose d’aucune institution financière, c’est ainsi que même les effets de la bancarisation des fonctionnaires ne se font pas sentir par ces derniers car dépendant toujours pour leur paiement du comptable de l’Etat sauf pour les enseignants qui sont payés par Caritas.
Outre, en cette période du mois de mars 2017, les effets Kamwena Nsapu ont sécoué les activités économiques du territoire de Kapanga dans les zones nord particulièrement Kalamba, Kambamba et Tchibab par une rupture des mouvements commerciaux inter-territoires sud-nord. Mais aussi, il faudra souligner le pillage des magasins appartenant aux Kasaëns dans la cité de Musumba et pourtant, tenant à 80% l’économie du territoire. C’est ainsi qu’en cette fin Avril 2017, les prix des produits manufacturés ont une tendance à la hausse.
Principales activités des opérateurs économiques
Le petit commerce
L’artisanat
les services,
La transformation
Principales activités des PME/PMI
Les très petits commerces (10%),
L’artisanat (20%) pour la fabrication des lits, chaises ;
Les ambulants;
Les activités d’élevage (petite fermette) ;
La petite, moyenne entreprise et l’artisanat sont le type d’activités économiques qui se font observer dans le territoire de Kapanga. La production artisanale de l’huile de palme, le jus de palme, le savon et l’élevage viennent en première position dans les activités quotidiennes de la population et de ce fait, produisent un gai rudimentaire à la population.
Vu que les routes de desserte agricole sont en mauvais état sauf que la route reliant Musumba à l’Angola a été réhabilitée sur financement de la Banque africaine de Développement en partenariat avec PADIR qui est un projet du gouvernement au ministère de l’agriculture dans le cadre de de développement des infrastructures rurales, mais l’axe Musumba-Kananga et Kalamba reste quasiment impraticable. Il faut donc, un renforcement des digues, construction des ponts sur certaines rivières comme Lulua pour accroître le flux économique entre les différentes zones. La population se réfugie dans le petit commerce dont le revenu reste minime par rapport au gai qui proviendrait de la production agricole.
Grandes entreprises locales
RAS
Principaux produits agricoles
Manioc (70%)
Mais (15%)
l’arachide (5%)
le haricot (5%)
La culture des produits agricoles subit un rythme normal dans le territoire de Kapanga du fait de la présence de deux saisons dont la saison de pluie qui commence au mois de septembre jusqu’au mois de juin et la saison sèche. Et cela est la résultante de deux périodes culturales que l’on rencontre dans le territoire de Kapanga et qui lui confèrent un environnement agropastoral. De ce qui précède ; on distingue de ce fait deux périodes culturales dont la période A et la période B :
La période culturale A commence au mois de septembre ;
La période culturale B commence au mois de janvier ;
Principaux produits non agricoles
Chenilles (40%),
Fumbwa( 30%),
Champignons (16%).
Les produits non agricoles les plus consommées dans le territoire Kapanga sont des produits forestiers non ligneux (chenilles, fumbwa et champignons). Ils sont prélevés dans les forêts situées non loin des habitations et sont consommées durant toute de manière saisonnière. Ils sont destinés à la consommation locale et sont trouvés dans tous les différents secteurs du territoire de Kapanga.
Principales sources d’énergie
Bois (70%),
solaire (20%),
Ectricité (1%),
Pétrole (0,2%).
Le bois est la principale source d’énergie utilisée par la population rurale du territoire de Kapanga, par contre on peut signaler un engouement dans l’utilisation de l’énergie solaire ces dernières années à un taux croissant et même pour l’éclairage public dans la cité de Musumba où plus de 103 tubes ont été placées sur la voie publique.
Au-delà de ce qui précède, la population de Kapanga n’a pas accès à l’électricité pourtant il existe un micro barrage du projet RAZ qui alimente le couvant des prêtres à la paroisse de NTITA. Pour les besoins en énergie.
SITUATION SANITAIRE
Nombre d’hôpitaux 2
Nombre de centre de santé 42
Le territoire de Kapanga dispose de deux hôpitaux qui se répartissent dans les deux zones, ces hôpitaux sont :
Samuteb à Musumba dans la zone de santé de Kapanga,
Nzamb Mupandish dans la zone de santé de Kalamba.
Le secteur de santé du territoire de Kapanga à l’instar d’autres territoires de la RDC est administrativement réparti en zones de santé. Outre, il s’observe une absence de laborantin et pharmacien qualifiés, un faible nombre d’accoucheuses qualifiées dans les structures de santé, un déficit en équipements sanitaires sauf quelques dotation en chambres froides de certains centres de santé par UNICEF en 2016.
Maladies les plus récurrentes
Paludisme (60%),
Infections respiratoires aigües (20%),
Diarrhées (14%),
Autres (6%).
ÉDUCATION
Enseignement primaire et secondaire
Ecoles primaires 169
Ecoles secondaires 90
Le territoire de Kapanga compte deux sous divisions, celle de Kapanga et la sous division de Kalamba. La sous division de Kapanga compte 135 écoles parmi lesquelles 84 sont primaires. De ces écoles 20 écoles ne disposent pas de latrines, plus de 375 classes sont construites en pailles, 352 classes sont faites en semi durs et 109 classes sont en durs.
Dans ce territoire, il s’observe une timide intervention des partenaires nationaux qu’internationaux, du fait que les différentes organisations intervenant dans le secteur de financement des infrastructures scolaires ne sont parvenues à réhabiliter dans les trois dernières années que 3 écoles dont une école sur financement de PRISS.
Les actions du fonds social de la République, de l’Internatinal Rescue Committee avec son programme d’accès équitable à l’éducation et bien d’autres encore, sont quasi inexistantes dans les domaines de l’éducation à Kapanga.
Dans les écoles secondaires de cette sous-division, les enseignements organisés sont : la pédagogie générale, les sciences commerciales, les enseignements techniques médicales.
Sur 1275 enseignants que compte la sous-division, 579 sont mécanisés et non payés, et 402 enseignants de l’école secondaire sont sans qualification, 32 enseignants de l’école primaire sont sous-qualifiés et en fin, 46 enseignants ont bénéficié de la formation pendant l’année scolaire 2014-2015.
Enseignement supérieur et universitaire
Universités 0
Instituts supérieurs 2
Dans le territoire de Kapanga nous comptons actuellement deux institutions supérieures après la fermeture par l’arrêté ministériel du ministre de l’enseignement supérieur et universitaire de deux autres institutions universitaires dont les conditions de viabilité furent précoces.
Les deux institutions opérationnelles sont entre autres :
L’Institut Supérieur Pédagogique ;
L’Institut Supérieur des Techniques Médicales.
Ces institutions créées par l’autorité publique fonctionnent dans des conditions difficiles par le fait qu’elles ne disposent ni bibliothèques viables, ni professeurs propres ou visiteurs. De plus, il s’observe une absence des bâtiments pouvant servir d’auditoires alors que, pour la plupart de cas, les autorités locales et coutumières ont pu doter des terrains auxdites institutions mais les travaux de construction ; soit par initiative privée ou étatique, ne se font pas sentir.
Si ces institutions ont suscité l’espoir de disposer d’une main d’œuvres qualifiée et compétitive, il y a plutôt un paradoxe du niveau de la qualité de l’enseignement qu’elles fournissent au regard des moyens dont elles disposent pour leur fonctionnement, la non mécanisation du personnel administratif comme scientifique et surtout, pour inviter les professeurs visiteurs vu la distance à parcourir et les coûts liés à leur séjour.
ACCESSIBILITÉ DU TERRITOIRE
Routes Oui
Voies aériennes Oui
Biefs navigables Oui
Train Non
La route nationale qui traverse le territoire est d’une importance capitale par le fait qu’elle facilite les mouvements des personnes et leurs biens, mais fort malheureusement, son état de délabrement très avancé ne favorise pas des transactions commerciales et pourtant, elle est le couloir qui fournit du carburant à la province de Lomami et seule du Kasaï central où des jeunes à vélo font plus d’un mois de marche pour quitter le territoire de Dilolo dans le Sud de la province du Lualaba et atteindre Lwilu dans le Lomami ou Lwiza dans le Kasaï central.
Et ce trajet sous une souffrance indescriptible des étangs d’eaux, de sable sur le long de la route et des coupures interminables dans le territoire de Sandoa comme dans le territoire de Kapanga.
Au-delà des routes, on retrouve une piste d’aéroport qui est une propriété de l’église méthodiste et où les interventions de l’Etat congolais sont quasi-absentes, ce qui rend obscure le contrôle officiel des mouvements, la détention des statistiques des opérations aéroportuaires s’y opérant.
Ensuite, la voie maritime reste précaire du fait de l’absence de lac et fleuve, avec une organisation quasi-informelle. De l’entre temps, les rivières Kasaï et Lulua servent des traversées pour les mouvements de la population au moyen des bacs et pirogues. Pour ce qui est de la rivière Lulua, le bac qui y est affecté est une propriété de l’Office de Route et qui facilite le passage des personnes et de gros tonnages (camions, et autres) de l’Angola vers la RDC et vice versa. Et cela, sans strict contrôle administratif des services spécialisés de l’Etat.
Réseaux de communication
Africel Non
Airtel Non
Orange Non
Tigo Non
Vodacom Oui
Le territoire de Kapanga est arrosé à son centre par la société de télécommunication Vadacom qui fournit ses services sur la cité de Musumba et les étend à Kalamba dans la partie Nord du territoire et aussi à Musev vers le sud. Mais ses services restent précaires avec des perturbations et interruptions de la connexion, ce qui ne facilite pas aux clients de pouvoir bien communiquer et réaliser de manière efficiente leurs activités.
Attraits touristiques
Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Non
Sites sacrés Non
La réserve de Tshikamba est l’unique domaine réservé par le service de l’environnement du territoire. Il est ainsi exigé de ne pas y pénétrer ou y appliquer la chasse. Cette réserve a été créée sur arrêté ministériel no 52/34 du 15 avril 1954.
Toutefois, il est à signaler que par manque de mécanismes de protection et de conservation de ce site, il est objet d’occupation par des citoyens qui y appliquent la chasse et abattage des arbres malgré la décision du territoire portant interdiction de chasse, abattage sur cette réserve protégée.
Cette réserve s’étend du territoire de Sandoa par la rivière Kaungej jusqu’à la rivière Kasaï (de Masend-Moij, ruyemb, Chikamb jusqu’à Mboko où elle prend fin).
Espèces phares de la faune
Les hippopotames,
Les buffles,
Les éléphants,
Les lions,
Les crocodiles,
Les antilopes.
Ces espèces sont localisables dans les savanes herbeuses et boiseuses du territoire de Kapanga ; mais, selon les autorités, la guerre de 80 jours qui a eu lié dans le territoire sous le régime du feu Mobutu avait tué plusieurs de ces animaux sauvages, ce qui fait que ces espèces deviennent de plus en plus rares. Il a été souligné que même des poissons ont également subi le poids de cette guerre. Raison pour laquelle la population dépend actuellement du territoire de Sandoa et le pays voisin pour des produits halieutiques.
En plus, il reste à signaler que la pratique de braconnage et le feu de brousse fait que les éléphants et les hippopotames se réfugient dans le nord de la République Angolaise et dans le Sud de la rivière Kasaï.
Les espèces protégées:
Les hippopotames,
Buffles,
Les antilopes,
Les gazelles,
Lions.
Espèce non protégé
Les singes.
Espèces phares de la flore
Kalenga,
Tshamba,
Pandamwila.
Ces espèces sont localisables en site de scierie pour ceux qui les exploitent comme ces bois sont utilisés pour la transformation en grumes commerçables, et cela sur autorisation du service de l’environnement.
SITUATION SÉCURITAIRE
Sur le plan sécuritaire, la situation est relativement calme sauf quelques cas d’insécurité signalée sur la route nationale n°1.
OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT
Le territoire de Kapanga présente d’énormes opportunités de développement par exemple :
La présence des ressources naturelles (l’or, le diamant, le cobalt, les forêts riches en bois),
Les rivières poissonneuses et sur lesquelles peuvent être construites des barrages électriques,
Une population active et capable de travailler.
(source: Administrateur du territoire de Kapanga. rapport du territoire 2016)
- Territoire de Lubudi
Superficie : 17 860 km²
Taille estimée de la population : 409 669 hab.
DONNÉES GÉOGRAPHIQUES
C’est la rivière Lubudi qui a donné son nom à la circonscription territoriale de son bassin et du chef-lieu de celle-ci. Avant de devenir territoire ou zone, Lubudi fut d’abord un poste détaché qui avait dépendu successivement de Bukama, Kolwezi et Likasi.
C’est seulement le 1er juillet 1952 que fut créé le territoire de Lubudi chef-lieu n’était d’abord habité que par les agents de l’administration coloniale. Puis vient s’installer en 1922, la cimenterie de Katanga (CIMENKAT), les autres couches de la population du chef-lieu sont venues des localités d’autres zones.
Le territoire de Lubudi est borné au nord par les territoires de Bukama et de Kamina. Au Nord-Est par les territoires de Kambove et de Mutshatsha. Au Nord-Ouest par le territoire de Kamina, à l’Est par les territoires de Kasenga et de Mitwaba.
La cité de Lubudi, chef-lieu de ce territoire est au centre d’un triangle dont les sommets sont les villes de Likasi dans la province du Haut-Katanga, Kolwezi dans le Lualaba et Kamina dans le Haut-Lornami. La route et le chemin de fer le relient à ces trois villes.
Le relief de Lubudi est accidenté. En dehors du plateau de Biano, la savane boisée avec des galeries forestières et les steppes font également partie du relief de cette zone.
On y trouve aussi une chaîne de montagnes dans la région de Fungumme, Lubudi, Kansenia, Bunkeya. Mulumbu et Mazangule.
HYDROGRAPHIE
Rivière Lubudi, vue depuis le pont Kimininongo.
Les données hydrologiques de Lubudi sont dominées par le fleuve Congo communément appelé en amont le Lualaba pour la partie qui serpente l’ex – Katanga. Le Lualaba baigne les chefferies de Mazangule, Mwana – Mwadi ainsi qu’une partie de celle de Bayeke. II y a aussi un bon nombre de rivières parmi lesquelles nous citons les cinq suivantes : Dans la chefferie de Mulumbu, on a la rivière Lubudi et le lac artificiel de Dikuluwe, La rivière Pande qui traverse le territoire de Kambove et la chefferie de Bayeke et se jette dans la Lufira à Mitwaba.
La rivière Dikuluwe qui vient de Kilela Balanda (Kambove vers Mitwaba) où elle se jette dans la Lufira en passant par la chefferie de Bayeke.
La rivière Mulamba part du plateau de Kyankwali se jette dans la Pande avec une chute à Kapiri en groupement de Mutobo. La rivière Dipeta contenant des chutes importantes baigne Tenke et Fungurume.
SAISONS
Le territoire de Lubudi appartient au type de climat AWS, d’après le critère de KÖPPEN, il s’agit d’un climat tropical pluvieux à saison sèche hivernale qui se caractérise par des précipitations annuelles allant de 981,6 mm à 1808 mm le territoire de Lubudi connaît une des pluviométries élevées dont la moyenne varie entre 1200 mm et 1400 mm. Le climat de Lubudi est généralement froid, très prononcé pendant la saison sèche et ponctué de vents quelques fois violents dans certaines parties comme le plateau de Biano, d’une température moyenne annuelle de 21°C et se caractérise par une période de sécheresse qui s’étend de la mi – mai à la mi – septembre. L’altitude est de plus ou moins 1.300 m et la température est de 35°C durant la saison de pluie et près de 25°C durant la saison sèche.
Le fait dominant pour l’agriculture est la présence d’une période de sécheresse de 120 jours environ. Dès la fin du mois de septembre mais plus souvent au cours d’octobre, des précipitations abondantes suivant le mois, se répartissent sur un nombre élevé de jours pluvieux. Ceci indique qu’une seule saison culturale est possible sans apport d’eau de septembre à avril. L’année est divisée en deux saisons à durée inégale, toutefois, une seconde saison culturale avec l’irrigation en saison sèche à partir de mi-mai début juin jusqu’à la fin du mois d’août est possible grâce à la proximité du lac Dikolongo et de la rivière Kalule à Kayo.
TYPES DE SOL :
II a été décelé trois catégories de sol dans le territoire :
Le sol rumifère, localisé singulièrement dans les Groupements de Mukabe Kasari, de Mbebe et de Mwenda Mukose; le sol argilo-sablonneux situé particulièrement dans les chefferies de Mazangule et de Mwana Mwadi ainsi qu’à Fungurume, les sols y sont généralement de type schisto – gréseux avec la présence de roches carbonatées.
Sur les hauts plateaux, les sols ne conviennent pas à la culture mère celle-ci est quasiment limitée aux vallées dont certaines comportent des étendues suffisantes de terres fertiles pour y concevoir des projets de cultures intensives. Ces sols sont de type alluvial et de coloration noirâtre à brunâtre et possèdent généralement une bonne structure. Les possibilités de culture dépendent donc non seulement de la valeur des sols mais aussi des conditions climatologiques. Les cultures de saison sèche ne sont à envisager que dans les milieux où l’irrigation est possible.
PARTICULARITÉS ET RICHESSES DU TERRITOIRE
1 Position Géostratégique
Le territoire de Lubudi jouit d’une situation géographique bénéfique pour les échanges avec les villes de Likasi, Kolwezi et Kamina, la RN1 et RN39 y font jonction et le chemin de fer y est présent.
2 Potentialités agricoles
Le territoire de Lubudi possède un sol propice à la culture des maïs, manioc, arachides, haricot, riz et pommes de terre. Cet aspect peut promouvoir le développement des industries agroalimentaires, agropastorales porteur d’une création d’emploi, surtout que Lubudi est traversé par les lignes électriques d’Inga, Nseke, Nzilo.
Potentialités Minières
Le sol de Lubudi renferme le cuivre (et ses dérivés), le cobalt et le calcaire pour la fabrication du Ciment (CIMENKAT), la principale industrie publique présente sur le territoire qui autre fois faisait toute la fierté du Congo et l’ex Katanga.
Trois grandes entreprises y sont implantées et sont opérationnelles : TFM, BOSS-MINIG et CCC
Potentiels touristiques
Le territoire possède des sites historiques (Tombe de M’siri, sites naturels, Chutes d’eau, Parce national)
Avec des paysages et écosystèmes qui font sa richesse et son intérêt : des vallées, de la savane arbustive de contrefort, un plateau de savane herbeuse, des hauts plateaux parsemés de galeries forestières ainsi que la grande vallée marécageuse de la dépression de Kamalondo, où coule la rivière Lualaba, appelée en devenir le fleuve Congo.
Le parc Upemba offre une belle diversité de milieux biogéographiques propices à une faune typique et variée. Le zèbre, l’antilope rouanne, l’élan du Cap, le bubale, le grand koudou… se retrouvent dans le secteur des hauts plateaux, tandis que les savanes abriteraient encore l’un ou l’autre troupeau d’éléphants, des buffles et des antilopes. En outre la présence de ce parc est bénéfique au développement de l’hôtellerie dans le territoire.
Le tourisme détient vraiment le potentiel du territoire pour devenir un haut-lieu dans la province et à l’échelle du pays moyennant certains aménagements supplémentaires.
DONNÉES CULTURELLES
Il existe plusieurs tribus dans ce territoire ; les plus grandes sont :
les Sanga,
les Rund,
les Luba
les Tshokwe
Les Bayeke sont les descendants du chef de travail Mwenda M’siri. ils sont minoritaires et partagent la chefferie de même nom avec les Basanga, leur activité principale est l’agriculture. Les Basanga seraient venus du nord de l’ex province du Katanga bien avant l’arrivée des Belges et descendraient des Baluba. Ils sont majoritaires et occupent la chefferie de Mulumbu ainsi qu’une grande partie de celle de Bayeke. Leur activité principale est aussi I ‘agriculture. C’est un peuple ancré dans la coutume, la sorcellerie et le fétichisme de multiples formes. II est un peuple fermé et évitant le contact avec les autres.
Les Baluba sont localisés dans les chefferies de Mwana Mwadi et de Mazangule. Ceux de Mwana Mwadi sont venus de la chefferie de Kasongo-Nyembo, dans le territoire de Kamina. Ils sont en fait les descendants de la famille royale, qui furent qualifiés de porte-malheur et chassés hors du royaume de Kasongo-Nyembo. Par contre, ceux de la chefferie de Mazangule sont des familles nobles de la chefferie de Kayumba, dans le territoire de Malemba-Nkulu. Ils sont peu nombreux et s’occupent également des travaux de la terre.
Les Kandembo et les Kaonde sont minoritaires et vivent dans la chefferie des Bayeke, principalement à Kisamfu, Dikanda et Kakanda ainsi que dans une partie de la chefferie de Mwana Mwadi à la limite avec la ville de Kolwezi.
LANGUES PARLÉES DANS CE TERRITOIRE
SWAHILI 90%
KISANGA 50 %
KILUBA 43%
Le Swahili est la langue parlée à travers toute l’étendue du territoire, tandis que le Sanga et Luba sont des langues plus utilisées dans les chefferies où ces peuples sont originaires.
PRINCIPALES ACTIVITÉS
Agriculture
Exploitation minière industrielle et artisanale
Elevage
Petits commerces
L’agriculture (de subsistance en majeure partie) est la principale activité dans le territoire, elle occupe plus de la moitié de la population. Les principaux produits agricoles sont le maïs, le manioc et les haricots.
Lubudi est un territoire minier avec comme richesses le cuivre et ses dérivés et le cobalt principalement. L’exploitation minière représente donc la deuxième plus grande activité du territoire, par activité minière on sous-entend l’artisanal qui occupe un nombre important des jeunes autochtones et ceux venus de partout dans le pays, outre l’artisanal, il existe l’exploitation minière industrielle tenue par TFM, BOSS MINING et CCC.
L’élevage des moutons et des poules se pratique aussi dans les ménages pour le besoin de vente et d’autoconsommation. Les grands éleveurs pratiquent quant à eux l’élevage des bovins destinés à la vente.
SITUATION ÉCONOMIQUE
Principales activités des opérateurs économiques
Vente des produits agricoles
Diverses sous-traitances auprès de TENKE FUNGURUME MINING (TFM), BOSS MINING ET CCC
Alimentation/Cosmétique à Fugurume et Kakanda
Vente d’appareils électroménagers
Principales activités des PME/PMI
Vente des produits agricoles
Diverses sous-traitances auprès de Tenke Fungurume Mining (TFM) et Boss Mining
Alimentation/Cosmétique
Vente d’appareils électroménagers
Il existe plusieurs opérateurs économiques dans le territoire de Lubudi dont la plupart se trouve dans la commune de Fungurume. Leurs activités sont plus portées sur la vente des produits manufacturés (habits, appareils électroménagers, produits alimentaires).
Grandes entreprises locales
TENKE – FUNGURUME MINIG : entreprise d’exploitation minière
BOSS MINING : entreprise d’exploitation minière
CONGO COBALT CORPORATION : Entreprise d’exploitation minière
GRELKA : entreprise opérant dans l’élevage et la vente des grands bovins employant au moins 100 personnes
MBEKO SHAMBA : opérant dans l’agriculture et la vente des produits agricoles tels que le maïs, les haricots, le manioc,… Elle possède des terrains de plusieurs hectares
CIMENKAT : la cimenterie du Katanga est une grande entreprise de ce territoire. Malheureusement, elle est en faillite depuis plusieurs années maintenant. Le manque d’électricité dans la cité de LUBUDI, dans laquelle elle est située, depuis près de cinq ans maintenant n’arrange pas les choses.
Principaux produits agricoles
maïs, manioc, haricots
arachides, riz / pommes de terre.
Le maïs est la plus grande production agricole du territoire de Lubudi. La production annuelle du territoire est estimée à hauteur de 76 947 tonnes. Il est consommé sous forme de pate appelée communément foufou ou encore grillé ou même grillé à la braise. Il est aussi transformé en alcool local appelé « Munkoyo ».
Les grands producteurs vendent une partie de leur production à des brasseries pour la fabrication des boissons alcoolisées.
La production annuelle de manioc est estimée à 61 050 tonnes. Elle est destinée à la consommation des ménages et à la vente.
La production annuelle des haricots est de 3 842 tonnes et celle des arachides de 788 tonnes ; destinées également à la consommation des ménages et à la vente.
La production annuelle du riz est de 434 tonnes, destinée à la consommation des ménages et à la vente.
Depuis un certain temps, la production des pommes de terre est de plus en plus faible dans le territoire. La grande partie de ce qui est consommé dans le territoire provient des territoires voisins.
La population du territoire de LUBUDI a un accès assez facile à la nourriture, notamment aux produits agricoles. C’est surtout parce qu’elle est composée en grande partie des agriculteurs. Par contre, la viande et le poisson sont des aliments qui coûtent chères et donc ne s’acquièrent pas facilement. Le foufou est l’aliment de base du territoire.
Principaux produits non agricoles
Champignons
Kikanda
Racines de Mukoyo
Principales sources d’énergie
Le bois (charbon de bois localement appelé Makala)
L’électricité
Groupes électrogènes
Les panneaux solaires
La majorité de ménage utilise le charbon de bois pour cuire leurs repas (enquête ménage), de ce fait le bois devient une source importante d’énergie dans le territoire, vu que seule quelques cités seulement ont accès à l’énergie électriques, puis vient l’usage de groupe électrogène qui demande d’autres ressources (carburant) et les panneaux solaires qui est réputé être chère.
Le territoire de Lubudi est en grande partie privé d’électricité. Les deux centrales de la CIMENKAT (Cimenterie du Katanga), ex CIMSHABA, sont en panne depuis cinq ans. De ce fait, une grande partie de la cité de Lubudi , chef-lieu du territoire, est plongé dans le noir.
À noter aussi qu’il y a une ligne caténaire de la SNCC qui alimente juste le camp des travailleurs de la SNCC et quelques maisons du quartier administratif.
SITUATION SANITAIRE
Nombre d’hôpitaux 5
Nombre de centre de santé 69
Le territoire de Lubudi possède trois zones de santé :
ZS Lubudi
ZS Bunkeya et
ZS Fungurume
Ces zones de santé réunies font un total de 6 hôpitaux et 68 centres de santé répartis comme suit :
ZS Lubudi : 3 hôpitaux et 16 centres de santé,
ZS Fungurume : 2 hôpitaux et 43 centres de santé
ZS Bunkeya : 1 hôpital et 9 centres de santé
Toutefois les infrastructures médicales dans ce territoire sont en majeure partie très délabrée.
Maladies les plus récurrentes
paludisme
infections respiratoires
diarrhee simple
anemie
ÉDUCATION
Enseignement primaire et secondaire
Ecoles primaires 125
Ecoles secondaires 75
Le territoire de Lubudi compte une seule sous-division.
La sous-division comprend 235 écoles dont 125 primaires et 75 secondaires pour l’année scolaire 2014-2015.
Il n’y a pas d’école maternelle. Au total 39 écoles de la sous-division ont été réhabilitées ou reconstruites dans le territoire parmi lesquelles deux sur fond du Gouvernement, notamment une école réhabilitée dans la cité de Kakanda et une autre en construction aux environs de la ville de Lubudi.
Le reste a été réhabilité ou reconstruit par le fond social de l’entreprise TFM d’une part et le Bureau Diocésain de Développement, en sigle BDD, d’autre part.
Enseignement supérieur et universitaire
Universités 1
Instituts supérieurs 2
Il existe l’extension de l’Université Pédagogique Nationale, l’Institut Universitaire du Congo et enfin, l’Université de l’Assemblée Chrétienne du Congo. Cette dernière n’a débuté ses activités qu’en Septembre dernier. A noter que l’Université de l’Assemblée Chrétienne du Congo a un bâtiment qui lui est propre. Quant à l’UPN et l’IUC, elles louent les bâtiments des écoles primaires.
ACCESSIBILITÉ DU TERRITOIRE
Routes Oui
Voies aériennes Oui
Biefs navigables Oui
Train Oui
La RN 1 et RN 39 font jonction au niveau du village Nguba, l’accès à ce territoire se fait principalement par route
Au niveau de la nationale du numéro 1, le tronçon de route du village de Nguba à celui de Ngeleka et le tronçon de route de Kalule Nord au territoire de Kamina sont en très mauvais état et difficilement praticables.
L’aérodrome de Lubudi ne reçoit que des petits porteurs, qui atterrissent de manière irrégulière vu que les activités de la CIMENKAT sont aux arrêts.
Le trafic aérien est régulier à l’aéroport de FUNGURUME appartenant à la minière TFM.
Le trafic ferroviaire quant à lui est très fréquent.
Le transport des marchandises (produits miniers) se fait par route par les grandes corporations dans le secteur de transport (Hakuna Matata, Habari Kani, Muzuri Sana, Hermis, etc.) et les produits agricoles et manufacturés leurs transports sont faits par route et par voie ferroviaire.
Il existe plusieurs routes de desserte agricole qui désenclavées autrefois le territoire et servait à évacuer les productions agricoles, qui malheureusement à ce jour sont en état d’impraticabilité très accrus bloquant ainsi les échanges commerciaux entre les différentes entités des territoires et autres territoires voisins.
RÉSEAUX DE COMMUNICATION
Africel Oui
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Oui
Vodacom Oui
Les réseaux Vodacom et Airtel ont une grande couverture du territoire, les autres réseaux sont beaucoup plus dans les grands centres, dans les chefferies, il est remarqué une grande indisponibilité des cartes de recharge et autres services connexes.
Les services Airtel money et Mpesa sont opérationnels à Kakanda et Fungurume.
ATTRAITS TOURISTIQUES
Parcs Oui
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Oui
Sites sacrés Non
Lubudi possède plusieurs sites constituant ainsi des attraits touristique considérable avec la présence du parc Upemba, chutes d’eaux, tombe de M’siri et général Botson, etc.
À lire également : Tourisme : Fusion de parcs de l’Upemba et de Kundelungu
Espèces phares de la faune
Hippopotames
Antilopes
Phacochères
Eléphants
Lions/ Singes
Espèces phares de la flore
Bois rouge (Padouk ou Kidat), communément appelé Kakoula
Chlorophora Excelsia, communément appelé Lusanga
Isaberlinia Niembaensis, communément appelé Mutobo
Ptercarpus Velofinisa; communément appelé Mulombia
Mwabi / Mujibu
OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT
La réhabilitation des routes d’intérêt agricole (RIA) est la clé principale du développement de ce territoire, il est vrai que la production actuelle de ce territoire est faible, justement c’est en réponse aux mauvais états des RIA. Une fois réhabilité, beaucoup de choses vont évoluer dans le sens du développement, on peut citer la relance des activités du parc de Upemba, l’évacuation des produits agricoles, échanges économiques entre les autochtones et autres populations, développement de l’agro-industrie, etc.
La relance des activités touristiques passant par des grandes reformes associant les privés et l’Etat.
La relance des activités de la Cimenterie du Katanga en arrêt de production, cette industrie est avant tout une fierté nationale qui va relancer la transformation de l’habitat de l’ex Katanga, création d’emploi, limiter l’extraversion de notre économie afin de concrétiser le slogan RDC, le réveil du géant et aussi atteindre la révolution de la modernité, la CIMENKAT en est un atout, le mieux serait de l’ouvrir aux capitaux privés.
Les mining sont un atout au développement mais moins signifiant pour le territoire compte tenu de plusieurs réalités entre autre l’avancé de la technologie qui est un frein à l’accès facile à l’emploi, le salaire offert par les entreprises minières ne permet pas de stabiliser la vie de la plupart de ceux qui y évolue (enquête ménage), etc.
Source : Cellule d’Analyses des Indicateurs de Développement (CAID)
(Rapport annuel 2016 de l’Administration du Territoire)
- Territoire de Mutshatsha
Superficie : 18 859 km²
Taille estimée de la population : 217 908 hab.
DONNÉES GÉOGRAPHIQUES
Le territoire de Mutshatsha est né depuis la création de la ville de Kolwezi en 1971 et fut attaché à celle-ci par ordonnance Présidentielle N°76-299 du 16/04/1976, portant création de la ville de Kolwezi dont le chef-lieu actuel fut un poste d’Encadrement Administratif. Il fut détaché de la ville de Kolwezi par la loi de dénombrement des provinces n°15/004 du 28/02/2015. Son importance Economique était due à la présence des installations de la société des chemins de fer du Congo en sigle « SNCC » et du trafic routier Mutshatsha-Kabanga vers Zambie/Ikelenge et Nyakaseya vers Angola.
Le territoire de Mutshatsha est borné à l’Est : par les territoires de Lubudi et Kambove ;
À l’Ouest : Par la limite naturelle des rivières Mukuleshi rive gauche – Muzenji et Lupweji du territoire de Dilolo ;
Au Nord : Par la limite naturelle de la rivière Lutungulu du territoire deKamina ;
Au Nord-Est : Par la limite naturelle de la rivière Masumba du territoire de Lubudi
Au Sud : Par la République de la Zambie
Sur le plan administratif, le territoire de Mutshatsha est composé de trois secteurs, lesquels sont subdivisés en neuf groupements et trois cent trente-six villages repartis de la manière suivante :
Secteur Luilu : 4 groupements dont Mwilu,Kazembe, Mwanfwe et Mpwene (182 villages)
Secteur Mukuleshi : 3 groupements dont Kasanga, Mawewa et Mafunga (52 villages)
Secteur Lufupa : 2 groupements dont Mushima et Musokantanda (102 villages)
Cordonnes géographiques
Longitude : 24 à 30° et 26 à 30° Est
Latitude : 5 à 6° 25′ Sud
L’altitude se situe à 675m
Climat
Climat Tropical sec, avec une température qui varie de 22° à 27°.
Saisons agricoles: L’alternance saisonnière dans le territoire de Mutshatsha, s’effectue entre deux saisons : la saison pluvieuse qui s’étend du mois d’Octobre à mi-Avril avec des pluies très abondantes du mois de Décembre au mois de Mars, et la saison sèche qui elle va de mi-Avril à Octobre. Ces saisons ont trois saisons culturales classées de la manière suivante :
Saison A : pratiquée durant la saison des pluies ;
Saison B : pratiquée aux mois de Janvier et Février c’est-à-dire en deuxième saison pour les cultures telles que le soja, l’arachide et le haricot.
Saison C : pratiquée pour les cultures exigeantes de la saison sèche.
Nature de sol: Sur le plan pédologique, le territoire de Mutshatsha est caractérisé par les sols sablonneux, argilo-sablonneux, argilo-limoneux, mais aussi par du substrat calcaires.
Relief et végétation: Le territoire est parsemé des montagnes, des collines et des plateaux surtout dans les 2 secteurs de Luilu et Lufupa ainsi que de savanes boiseuses, herbeuses (Kamoa, Lupanda)sans oublier les vallées, les forêts et galeries. L’herbe la plus dominante du territoire est l’hyparrhenia.
Sous-sol: Riche en substances Minérales dans les 2 secteurs de Luilu et Lufupa ;
Hydrographie: les principaux cours d’eau sont (Lualaba, Mukuleshi, Lupweji, Ludi, Lufupa, Kamoa). En plus de ces principaux cours d’eau, le territoire est également marqué par la présence de deux lacs à savoir KANDO et NZILO qui regorgent plusieurs espèces des poissons.
PARTICULARITÉS ET RICHESSES DU TERRITOIRE
La plus grande particularité de la richesse du territoire de Mutshatsha est du domaine minier dans le secteur de Luilu. Cette particularité est la teneur en cuivre du gisement Dilungu de Kamoa estimée à 2,67% du cuivre selon les études de prospection menées par l’entreprise minière Africa minérale. Naturellement c’est une très vaste étendue géographique ayant comme couverture végétale la savane herbeuse. De supplément, il y également de fortes teneurs en d’autres minerais tels que le cobalt, l’or, la cassitérite et bien d’autres. Sur le plan agricole, le territoire dispose également de vastes étendues arables au développement des cultures d’alimentation de base en l’occurrence le manioc et le maïs, mais aussi favorables à la croissance des oléagineux, protéagineux et d’autres céréales, sans oublier les conditions propices pour l’implantation des vergers. L’exploitation des ressources ligneuses est également d’un apport considérable dans la richesse du territoire.
DONNÉES CULTURELLES
La population autochtone de Mutshatsha est composée principalement de quatre clans à savoir : Ndembo, Sanga, Kaonde et Luba (minoritaire).
Langues parlées dans ce territoire
Swahili (55%)
Sanga (15%)
Ndembo (10%)
Kaonde (10%)
Luba (10%)
PRINCIPALES ACTIVITÉS
Agriculture
Exploitation minière artisanale et industrielle
Elevage
Pêche artisanale
Petits commerces
À part l’agriculture et l’exploitation minière à petite échelle, ceux qui ne disposent pas de tous les facteurs de production réunis, se lancent dans d’autres activités telles que l’extraction du miel sauvage et d’autres petites activités génératrices des revenues. L’agriculture même dans laquelle s’active la majorité de la population est une agriculture de subsistance étant donné que nombreux n’ont pas accès aux frais d’allocation des tracteurs agricoles offerts par le gouvernement pour étendre les emblavures.
La population de Mutshatsha vit principalement de l’agriculture (de manioc, maïs, patates douce, haricot, ananas), la pêche, le petit élevage (poules, chèvres, porcs) ainsi que du petit commerce.
Vu, le degré de dégradation de certaines routes de dessertes agricoles, sans ponts et digues à problème, certains villages sont isolés et enclavés. Cette difficulté a comme effet négatif, la pauvreté de paysans les rendant incapables de scolariser leurs enfants, de se prendre en charge pour les soins médicaux etc…
L’inaccessibilité de certains villages rend la vie économique très précaire au chef-lieu du Territoire.
En clair, l’argent ne circule pas. C’est pourquoi les travaux de cartonnage manuel, la réhabilitation de ponts, digues s’avèrent d’une nécessité capitale.
SITUATION ÉCONOMIQUE
La spirale économique du territoire de Mutshatsha est alimentée par un effectif d’au moins 230 opérateurs économiques mais pour ce qui est des principaux opérateurs économiques dans le territoire, ils sont inexistants. Il convient aussi de faire appel aux investisseurs miniers. L’asphaltage de la voie routière, la consolidation des rails, permettront également aux opérateurs économiques tant nationaux qu’étrangers hésitants d’ouvrir leurs activités économiques sur place au chef-lieu du territoire. Cette situation économique lamentable constitue un obstacle de taille à l’installation des banques ou des agences de transfert d’argent. Les opérateurs économiques passent souvent Mutshatsha et partent opérer dans d’autres territoires en l’occurrence Dilolo, Sandoa. Au lieu que Mutshatsha ravitaille la ville de Kolwezi en denrées alimentaires, c’est plutôt Kolwezi qui fait l’inverse. Sans contestation aucune, l’économie du territoire de Mutshatsha est vraiment au rabais.
Principales activités des opérateurs économiques
Les quelques 230 opérateurs économiques ont diversifié leurs activités économiques dans plusieurs orientations dont les magasins, les boutiques, les alimentations, les Kiosques, les pharmacies, les centres de santé, les dispensaires, les hôtels, les terrasses, les bars, les restaurants, les dépôts des planches, les dépôts des minerais, les quincailleries, l’exploitation du charbon de bois, l’exploitation minière artisanale dont l’écoulement des matières se fait à Musompo, Kawama, Kisamfu, et dans bien d’ autres sites. Il existe dans le territoire des carrières minières à très fortes agglomérations, ce qui permet aux acteurs de bouster leur pouvoir d’achat.
Principales activités des PME/PMI
Absence des activités de PME/PMI
Principaux produits agricoles
manioc
maïs
haricots
arachides
patates douces
Compte tenu du répertoire de principaux produits agricoles ci haut cités, a une agriculture de subsistance avec l’abondance des produits agricoles tels que l’ananas, bananes et autres provenant de la Zambie. Pour donner une révolution d’ordre industriel à la production de ces produits,
Le produit agricole le plus cultivé dans le territoire est le manioc qui constitue même l’aliment de base du territoire et est consommé sous forme de farine de cuisine, ensuite il y le maïs qui est également cultivé et utilisé pour la cuisine.
Principaux produits non agricoles
Champions
Mangues
Miel sauvage
Les quelques principaux produits non agricoles consommés au territoire de Mutshatsha sont les champignons localement appelés Buyoka, le miel sauvage et les mangues en saison de pluie qui sont en abondance dont plus de 75% pourrissent à terre constituant ainsi une nourriture pour les porcs et les chèvres.
Principales sources d’énergie
La centrale hydroélectrique de Nzilo
Le barrage de Nzilo
La ligne caténaire de la SNCC
Les panneaux solaires photos voltaïques
Le groupe électrogène
Le charbon de bois
Le chef-lieu du territoire de Mutshatsha est alimenté en courant électrique provenant de la Société Nationale des Chemins des Fers au Congo (SNCC). En ce qui concerne cette fourniture en courant, il provient de la ligne caténaire qui sert à la traction des locomotives électriques. Sur place à Mutshatsha , il y a un transformateur monophasé de type extérieur de 225 KVA alimenté à partir de la caténaire à 2500 V qui sort 380V monophasés qui alimentent un convertisseur des phases de 150 KVA qui sort 220 triphasés distribués aux différents abonnés de la cité. Le quartier résidentiel est alimenté par un petit transfo de 75KVA de type intérieur 320V/220V monophasés qui alimenté aussi une partie du camp SNCC pour les travailleurs. Les villages riverains de chemins de fer entre Kolwezi – Tenke et Kolwezi – Mutshatsha , dans toutes les gares de la SNCC sont également alimentés par la ligne caténaire.
SITUATION SANITAIRE
Nombre d’hôpitaux 4
Nombre de centre de santé 65
Le territoire de Mutshatsha compte 4 hôpitaux et 65 centres de santé dont 16 dans la zone de santé de Lualaba, 36 dans la zone de Kanzenze et 13 dans la zone de santé de Mutshatsha . Parmi les 4 hôpitaux 2 sont des hôpitaux généraux de référence dont l’une se trouve dans la zone de santé de Mutshatsha et l’autre dans celle de Kanzenze . L’hôpital qui est dans la zone de santé de Lualaba appartient à l’entreprise minière MUMI et n’est qu’au service de travailleurs de cette dernière. Les deux zones de santé de Lualaba et Kanzenze ont été créées en 2003.
Maladies les plus récurrentes
1.le paludisme
2. les iras
3. la fièvre typhoïde
4. la malnutrition
5. la diarrhée simple
ÉDUCATION
Enseignement primaire et secondaire
Écoles primaires 112
Écoles secondaires 37
le territoire de Mutshatsha compte au total 149 écoles réparties dans tous ses trois secteurs et la cité de Mutshatsha dont 112 primaires et 37 secondaires.
La répartition suivante de ces 149 écoles est basée sur le critère du régime de gestion et non sectoriel. Ainsi, le territoire a compté pour les écoles non conventionnées 25 primaires contre 6 secondaires, pour les conventionnées catholiques 13 primaire contre 7 secondaires, pour les conventionnées protestantes 35 primaire contre 13 secondaires, concernant les conventionnées Kimbanguistes, il y a eu 7 primaire contre 1 secondaire, pour ce qui de conventionnées orthodoxes 8 écoles primaires contre 5 secondaires et enfin les écoles privées et agréées s’étaient élevées à 24 primaires contre 5 secondaires.
La sous-division de Mutshatsha a également enregistré trois écoles maternelles notamment à Kanzenze, une autre pour la SNCC et une troisième pour la SNEL. Les effectifs d’élèves répartis par niveau sont les suivants : Niveau 1 : 40 garçons contre 51 filles, Niveau 2 : 27 garçons contre 11 filles et Niveau 3 : 5 garçons contre 7 filles. Ces trois niveaux ont été assurés par 10 enseignantes toutes de nouvelles unités. Ces trois écoles maternelles sont du régime de gestion Privé et agréé (P.A) en sigle.
Enseignement supérieur et universitaire
Universités 1
Instituts supérieurs 0
L’université du CEPROMAD est une institution d’éducation chrétienne privée et agréée de la RDC, d’intérêt public qui offre une formation universitaire de type universel visant à former des créateurs d’emplois au lieu des demandeurs d’emplois. Elle est reconnue par l’Etat congolais et dotée d’une personnalité juridique lui permettant de signer les accords de partenariat tant en interne qu’en externe et cela conformément au décret présidentiel N° 06/01/106 du 12 juin 2006 accordant la personnalité civile à certaines universités privées retenues encore viables et autorisées par le fait de délivrer les diplômes légalement reconnus par le gouvernement de la RDC et les pays partenaires. Le dit décret présidentiel est intervenu après avoir obtenu l’autorisation de fonctionner compte tenu de sa viabilité depuis 1991 par arrêté ministériel N°ESU/CABMIN/0186/91. Par considération de sa spécialité focalisée sur le management, l’UNIC/ASBL, l’institution mère a donné naissance à l’université du Cepromad autonome et représentée par province dans notre pays la RDC. Dans le territoire de Mutshatsha ; cette université a été implantée à Kolwezi en 1982 avant toutes les autres institutions d’enseignement supérieur et universitaire actuelles. Les choix des étudiants inscrits à l’université de CEPROMAD, portent sur les filières suivantes organisées :
Faculté de management et sciences économiques: Administration et gestion des affaires, management des ressources humaines, management de développement, marketing et finance et dynamique commerciale, administration et gestion des projets, gestion financière, planification, sciences économiques, management des systèmes d’information, entrepreneuriat. 2. Faculté d’informatique : Informatique de gestion, management des réseaux informatiques, conceptions des systèmes informatiques. 3. Faculté de Droit: Droit privé et judiciaire, droit des affaires, droit économique et social, droit public. 4. Faculté des sciences sociales : Relations internationales, sciences politiques et administratives, sociologie.
ACCESSIBILITÉ DU TERRITOIRE
Routes Oui
Voies aériennes Non
Biefs navigables Non
Train Oui
Le réseau routier du territoire de Mutshatsha recèle des routes vitales, des routes d’intérêt local et les routes nationales dont les kilométrages sont ci-dessous énumérés :
Routes vitales
Mutshatsha- Kolwezi – Kisanfu : 248 km
Mutshatsha – Lungenda : 30 km
Mutshatsha – Kawewa – Kazovu : 105 km
Mutshatsha – Kabanga – Zambie : 60 km
Musokatanda – Zambie : 60 km
Mushima – Kabundi – Kolwezi : 58 km
Routes d’intérêt local
Kolwezi ——————- Kazembe : 15 km
Kazembe ——————Mwanfwe : 30 km
Kolwezi——————–Mpwene : 30 km
Kolwezi——————–Musokatanda : 60 km
Kolwezi——————–Mushima : 58 km
Mutshatsha—————-Kabanga : 60 km
Usolo———————-Kazovu : 68 km
Usolo———————-Mafunga : 30 km
Mulomba—————–Kazovu : 57 km
Tshowelo—————-Katapula : 20 km
Routes d’intérêt national
Kisanfu – Kolwezi = Asphaltée ( 63Km)
Kolwezi – Usolo (Namuyombo) = Terre battue (200 Km)
MULOMBA-KAZOVU = terre battue (70Km)
Le territoire de MUTSHATSHA est traversé par la route nationale N° 39 avec 63 Km asphaltés et 200 Km en terre. Sur les 200 Km en terre, 95 Km sont en terre battues bien nivelées.
Réseaux de communication
Africel Non
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Non
Vodacom Oui
Présences de trois réseaux de communication : Vodacom , Airtel et Orange
ATTRAITS TOURISTIQUES
Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Oui
Sites sacrés Non
Il y a présence dans le secteur de Mukuleshi d’une très grande chute d’eau d’au moins 40m de hauteur et 50m de largeur d’une incroyable construction pierreuse naturelle taillée en escaliers. C’est une chute capable de desservir en énergie électrique toute la province de Lualaba, c’est vraiment une opportunité de développement pour le pays. Il y a également une chute d’eau dans le secteur de Luilu.
Espèces phares de la faune
Hippopotame
Espèces phares de la flore
La plante productrice de la boisson Munkoyo
SITUATION SÉCURITAIRE
La situation sécuritaire est relativement calme. Le territoire est dans sa quasi-totalité en sécurité, il y a couverture totale de la sécurité, sauf la présence marquée de quelques inciviques mal intentionnés dans certains coins du territoire.
OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT
Le territoire de Mutshatsha présente de grandes opportunités de développement basées surtout dans les domaines agropastoral, agro-forestier et minier mais également dans le cadre touristique.
Dans le domaine agropastoral, le territoire offre de grandes richesses géo morphologiques telles que les plateaux, les vallées et les galeries où les spéculations agricoles en l’occurrence le maïs, le manioc et les cultures maraîchères peuvent être envisagées sans besoin aucun de faire recours aux engrais chimiques. Ces vastes étendues vertes constituent également de florissants pâturages pour le gros bétail tel que le bovin.
En agro foresterie, l’exploitation du bois est également d’une importance économique très capitale. En ce qui concerne les potentiels miniers, le territoire regorge des collines, des savanes herbeuses riches en gisements cuprifères, corallifères mais aussi en cassitérite. L’avancée économique du territoire peut également viser la transformation des produits non agricoles tels que les mangues qui sont très abondantes en saison de pluie transformables en jus. Les particularités touristiques du territoire sont représentées par les chutes d’eau en l’occurrence la chute de Mukwiza dans le secteur de Mukuleshi.
(Source: Rapport annuel 2015 de l’administrateur du territoire )
- Territoire de Sandoa
Superficie : 25 337 km²
Taille estimée de la population : 387 435 hab.
DONNÉES GÉOGRAPHIQUES
Le territoire de Sandoa est une entité décentralisée de la province du Lualaba. Il a été créé vers les années 1903 par l’ordonnance loi n° 413 du 15 Décembre 1947. Le territoire de Sandoa fut d’abord implanté à Katola, actuel emplacement du chef-lieu de la Chefferie de Tshibamba. Il est localisé au Sud-est de la république démocratique du Congo, précisément un peu au centre de la nouvelle province du Lualaba.
Il est limité au nord par le territoire de Kapanga ; au sud par le territoire de Dilolo, une limite naturelle sur la rivière Lushiji et ligne imaginaire ; à l’Est par le territoire de Kamina et Kaniama, limite naturelle sur la rivière Lubilaji et ligne imaginaire. A l’ouest, il est limité par la république d’Angola, limite naturelle sur la rivière
Coordonnées géographiques :
Longitude : 22° Est et 24 ° Ouest
Latitude : 9° Nord et 10° Sud,
L’altitude moyenne est de 870 mètres situé à 23° du Méridien de Greenwich.
Climat
On trouve au sein du territoire de Sandoa un climat tropical caractérisé par deux saisons à savoir : la saison de pluie allant du Mois d’octobre à mi-avril et celle sèche couvrant la période de Mai à Octobre.
Hydrographie
La riviere de Luluà
Le territoire de Sandoa est drainé par plusieurs rivières notamment : La rivière Lulua, Lubilaji, Kajilieji, Lushiji (qui sépare Sandoa du territoire voisin de Dilolo), Kamafika, Zombo, Rova, Randu, Lueu, Luizo, le Kasaï (qui le sépare de l’Angola).
Végétation
La végétation est faite d’une savane boisé, parsemé des termitières. Les forets dont de plus en plus rares sur l’étendue du territoire sauf à Kafakumba où il y a quelques espaces de forêts.
Particularités et richesses du territoire
Le territoire n’a pas une grande particularité singulière en termes de richesses du sous sol. Néanmoins on trouve au sein du territoire des grandes potentialités agricoles et un environnement très propice à l’élevage. On peut toutefois y trouver quelques quantités d’or, notamment dans les rivières et quelque fois sur la terre ferme. Une société nommée SOMISA (Société Minière de Sandoa) est en projet depuis Août 2014 pour l’exploitation de l’or mais qui, à la grande surprise, n’a pas commencé les activités jusqu’à ces jours.
DONNÉES CULTURELLES
Deux grandes ethnies existent. Ce sont les Tshokwe et les Lunda dont la tribu Tshokwe est majoritaire dans les huit chefferies qui composent le territoire. Toutefois, on rencontre les Kaudi (Lunda) dans la chefferie Tshipao et les Pimino (Lunda) dans la chefferie Kayembe-Mukulu.
Langues parlées dans ce territoire
Swahili (85%)
Tshokwe (65%)
Lunda (35%)
Lingala (5%)
Le swahili est la langue communément parlée par la population du coin. Le Lunda et le Tshokwe sont les deux langues vernaculaires parlées ici à Sandoa. Dans le territoire voisin du nord (Kapanga), c’est le Lunda qui est plus parlé comme langue locale. Plus au sud (Dans le territoire de Dilolo), le Tshokwe et d’autres langues dominent comme langues locales. Le territoire de Sandoa est donc comme un carrefour des langues locales parlées dans les deux territoires voisins. Signalons, avec insistance, que les populations de ces territoires sont de l’ancien empire Lunda. Il est à noter que le Swahili est parlé par presque toutes les couches des populations. Le Tshokwe est beaucoup plus parlé car c’est la langue d’une grande partie de la population. Signalons que les deux langues (Le lunda et le Tshokwe) coexistent très souvent ensemble car beaucoup de gens parlent les deux langues en même temps.
Principales activités
L’agriculture et l’élevage (les gros et petits bétails, la volaille) (85%) ;
Le commerce (15%) ;
La pèche artisanale sur la rivière Lulua, Kajileji, Kasaï, Lubilaji, Lushiji, Kamafika, Zombo, Rova, Randu, Lueu, Luizo (15 %) ;
Il sied de noter que l’agriculture dans le territoire est en grande partie du type vivrier, une agriculture de subsistance dans une proportion assez considérable. En dehors des fermes familiales de dimensions moyennes très souvent, il y a de grandes fermes : la ferme Randu des Pères Salvatoriens (Toujours active, et la plus grande du territoire d’ailleurs), la ferme Mwinijamba et la ferme Kabelenge (En situation d’inexploitation depuis un certain temps), la ferme ONDE ou Office Nationale d’Elevage (Non exploité aussi), Subira –confort (Non exploité).
SITUATION ÉCONOMIQUE
Nombre d’opérateurs économiques 252
Principaux opérateurs économiques
Il n’existe pas trop de grands opérateurs économiques dans le territoire de Sandoa, Il existe juste quelques activités à petite et moyenne échelle. On peut cependant noter quelques PMEs se concentrant essentiellement dans la chefferie Lumanga, avec des branches dans d’autres chefferies et groupements et qui influencent significativement la vie économique du territoire. Ces entreprises ont comme principales activités le commerce des produits manufacturés (habits, pagnes, matériaux en plastiques, matériaux de construction, marmites, appareils électroménagers, etc.) mais aussi ils assurent le transport des biens en provenance des pays limitrophes et de grande villes comme Lubumbashi et sont très souvent des exploitants agricoles. Ils effectuent aussi le transport des produits vivriers du territoire de Sandoa vers d’autres territoires voisins et les grandes villes (Lubumbashi, Kolwezi, Likasi, etc.)
Principales activités des opérateurs économiques
Agriculture et élevage
Commerce général
Service de transport des biens par véhicules
Principales activités des PME/PMI
Vente des produits vivriers ;
Vente en détails de quelques produits manufacturés ;
Transfert de fonds ;
Hôtellerie ;
Productions des biens (menuiserie, postes de soudure, distillerie des boissons locales, etc.)
Le produits vivriers (les causettes de manioc, les graines de maïs, arachides, etc.) se vendent souvent en l’état, sans subir aucune transformation faute d’énergie électrique plus particulièrement et le manque d’infrastructures adéquats pour cette fin. C’est d’ailleurs peut être ça qui est la cause de l’absence des filières agricoles ou de filières en général au sein du territoire de Sandoa. Les produits manufacturés y sont suffisamment chers à cause de l’état de route qui ne permet pas d’acheminer facilement les biens jusqu’au niveau du territoire. Les camions qui sont utilisés pour cette fin font des jours en route avant de parvenir au territoire, faute des tronçons praticables. Par contre les produits vivriers eux, surtout ceux produits localement, sont pour la plupart de fois bon marché.
Grandes entreprises locales
On ne trouve pratiquement pas une grande quantité d’entreprises au sein du territoire, que ce soit dans le domaine de la production, du commerce que des services. Le territoire a connu auparavant des grandes entreprises comme COTOLU qui occupait la filière coton au sein du territoire. Mais aussi il y avait DIMOND-CONGO qui avait la filière tabac. Tous les deux ont fermé les portes il y a déjà belle lurette. Le territoire se contente de son nombre non négligeable des PMEs qui tiennent, autant bien que mal, l’économie du territoire.
Il n’existe pas dans le territoire de SANDOA, des activités économiques à grande envergure, on n’y trouve que des PME et surtout beaucoup d’activités du ressort du secteur informel.
Principaux produits agricoles
Le manioc
Le maïs
Les arachides
Les haricots
Les ananas
Le riz
Les légumes verts
Le manioc est un aliment de base dans le Lualaba en général et dans le territoire de Sandoa en particulier.
Les autres produits hormis le manioc et le maïs sont produits à petite échelle par rapport à auparavant vue la mauvaise qualité d’accompagnement des agriculteurs en terme de capacitation et d’intrants. Mais remarquons que les productions avaient augment é lors du projet PRESSAR, grâce à son apport en semences. Le manioc et le maïs sont produits dans presque toutes les chefferies du territoire de Sandoa. Le manioc est principalement consommé en pate, et n’est pas tellement sujet à l’importation ou à l’échange avec les territoires voisins, il est beaucoup consommé localement. Le maïs par contre fait souvent l’objet d’échange avec les territoires voisins et d’autres milieux. La farine de manioc est souvent consommée seule, et quelques fois associée à la farine de maïs.
La production de manioc par hectare peut facilement atteindre 8 t, le maïs 1,3 t, les arachides 0.620 t, les ananas 0.5 t, les haricots 0.700 t, le riz paddy 0.700 t. Ajoutons que le territoire de Sandoa est à vocation agropastorale, différents types d’agriculture et d’élevage y sont favorables vue la qualité du sol et son environnement. Par exemple ici, l’élevage du porc est pratiqué par plus ou moins 35 % de la population.
Principaux produits non agricoles
Champignons
Chenilles
Munkoyo
Bikanda
Les produits non agricoles les plus consommées dans le territoire de Sandoa sont des produits forestiers non ligneux (champignons, chenilles, etc.). Ils sont prélevés dans les forêts et sont consommées presque toute l’année, Les chenilles sont cependant périodiques et prélevés dans les forets et autour des rivières. Ces produits sont destinés à la consommation locale et on les trouve dans presque toutes les 8 chefferies du territoire de Sandoa. Il est très difficile d’estimer la quantité produite de cette catégorie d’aliments et il faut préciser que toute la production est destinée souvent à la consommation locale.
Principales sources d’énergie
Bois (80%)
Solaire (1,2%)
Groupes électrogènes (0.2%)
Le territoire de Sandoa connait un très grand problème d’énergie, il n’a jamais été électrifié. Cependant, il se pourrait qu’un projet d’électrification du territoire de Sandoa est en cours, une ligne qui va quitter la cité de Kasaji dans le territoire de Dilolo jusqu’à Sandoa. Ce qui fait retarder la finalisation de ce projet d’électrification est, selon les sources locales, le manque des poteaux et fils pouvant servir à transporter l’énergie jusqu’au territoire de Sandoa.
La plupart des ménages utilisent, à la tombée de la nuit, des torches avec piles pour l’éclairage et de l’énergie sous panneaux solaires. Cependant, quelques ménages utilisent des groupes électrogènes pour des besoins domestiques et les différentes PME pour faire tourner leurs appareils. Le bois est utilisé pour la cuisine dans les ménages mais aussi pour d’autres usages.
SITUATION SANITAIRE
Hôpital général de référence de Sandoa
Nombre d’hôpitaux 2
Nombre de centre de santé 39
Le territoire de Sandoa possède deux hôpitaux généraux de référence dont un hôpital général de référence par zone de santé. Il y a HGR de Sandoa situé dans la chefferie Lumanga et l’HGR de Kafakumba situé dans la chefferie Tshipao. On trouve au sein de l’HGR de Sandoa des services de médecine interne, de pédiatrie, chirurgie et gynécologie obstétrique.
L’HGR de Kafakumba est situé dans la chefferie Tshipao et fonctionne avec les 4 services du paquet complémentaire de base à savoir : la médecine interne, la pédiatrie, la chirurgie et la gyneco-obstétrique avec une capacité d’accueil de 75 lits montés. Les centres de santé fonctionnent avec un PMA de base ou incomplet. Il y a un service d’imagerie avec une échographie fonctionnelle et une radio non fonctionnelle. Elle compte à son sein 14 aires de santé, chacune correspondant à un centre de santé qui gravité autour du seul hôpital général de référence à savoir l’HGR Kipuki, qui est une confessionnel catholique. Les 14 aires de santé sont réparties de la manière suivante selon les chefferies : chefferie Tshipao avec 6 aires de santé, chefferie Kayembe-Mukulu 5 aires de santé, chefferie Sakundundu 3 aires de santé.
La zone de santé de Sandoa possède 25 centres de santé dont 7 dans la chefferie Mbako, 9 dans la chefferie Lumanga plus l’HGR, 4 dans la chefferie Samutoma, 2 dans la chefferie Tshibamba et 2 dans la chefferie Muteba. Signalons que tous les centres de santé du territoire de Sandoa, que ce soit ceux de la zone de santé de Kafakumba ou la zone de santé de Sandoa, offrent le paquet minimum d’activités (PMA) : maternité, pédiatrie, les petites chirurgies, etc.
Un centre de santé dans le territoire de Sandoa emploi en moyenne 4 infirmiers, le nombre d’infirmiers dépendant très souvent de la taille du centre de santé. Pour des cas graves, les malades sont acheminés aux HGR. La petite quantité de médicaments disponible est financée en grande partie par les moyens de bord des structures de santé. Le projet PARSS a déjà cessé d’intervenir dans le secteur de la santé dans le territoire de Sandoa, c’est plus d’une année que les zone de santé de Sandoa n’ont plus de partenaire permanent. Cependant, il y a Action Damien, une organisation belge qui intervient superficiellement dans le secteur de la santé, précisément dans le programme LTB (Lèpre et Tuberculose). Il y a aussi le programme PDSS ou Programme de Développement du secteur Santé qui va commencer à intervenir probablement en début 2016.
Maladies les plus récurrentes
Le paludisme
Les infections respiratoires aigues
L’anémie
La fièvre typhoïde
La malnutrition proteino-calorique
ÉDUCATION
Enseignement primaire et secondaire
Ecoles primaires 150
Ecoles secondaires 62
Le territoire de Sandoa compte à son sein deux sous-divisions, Sandoa I et Sandoa II. La sous-division I ou Sandoa I compte à son sein une école maternelle, 89 écoles primaires et 38 écoles secondaires ; ce qui fait un total de 128 écoles pour la sous-division I disséminées plus ou moins équitablement sur toute l’étendue de la sous-division. La sous-division II compte à son sein 61 écoles primaires, 24 écoles secondaires et une école maternelle. La situation des infrastructures scolaires au sein de deux sous-divisions reste précaire dans une grande proportion. Par exemple dans la sous-division I, le nombre de classes en semi dur et en paille reste très considérable : 390 classes en semi-dur et 197 en paille sur un total de 805 classes que compte toute la sous-division. La sous-division I regroupe 5 chefferies (Lumanga, Mbako, Samutoma, Tshibamba, Muteba) sur les 8 que compte tout le territoire de Sandoa et la sous-division II les 3 chefferies restantes (Tshipao, Sakundundu et Kayembe-Mukulu). Signalons qu’il y a deux écoles maternelles dans tout le territoire de Sandoa, une dans la sous-division I et l’autre dans la sous-division II.
Enseignement supérieur et universitaire
Universités 0
Instituts supérieurs 1
ISEAV (Institut Supérieur d’Etudes Agronomiques et Vétérinaires) est une institution publique qui date de très longtemps dans le territoire de Sandoa. L’institution était déjà opérationnel depuis 1993 mais c’est seulement en 1994 que l’institution a eu une arrêtée ministérielle. Beaucoup de cadres universitaires et intellectuels (chefs d’établissement, enseignants, agents de l’administration publique, etc.) au sein du territoire ont dû y être formés. Cette institution se trouve dans la chefferie Lumanga, il a son campus principal au chef lieu même de la chefferie Lumanga, mais son bureau administratif se trouve à Sandoa-cité. L’ISEAV a son sein l’option d’agronomie générale, l’option d’agro-vétérinaire. Signalons qu’une option de gestion des entreprises et développement rural s’est ajouté au nombre d’options que compte l’ISEAV depuis 2014. Le personnel y est pris en charge par l’état, ils reçoivent un forfait qui ne tient malheureusement pas compte des grades du personnel. Il n’y a donc pas de prime institutionnel dont bénéficie le personnel, il n’y a pas non plus de frais de fonctionnement alloué à l’institution par l’Etat.
ACCESSIBILITÉ DU TERRITOIRE
Pont jeté sur la rivière Lulua, séparant les chefferies Mbako et Lumanga. Sandoa, 30 novembre 2015
Routes : Oui
Voies aériennes : Oui
Biefs navigables : Oui
Train : Non
Le territoire de Sandoa n’est pas doté de plusieurs routes à son entrée. La route principale d’entrée dans le territoire de Sandoa part de kolwezi, atteint la cité de Kasaji dans le territoire de Dilolo et croise la route provinciale numéro 607 qui est la principale ou l’entrée par excellence dans le territoire de Sandoa, que ce soit par véhicule ou autre moyens. Précisons que la route nationale descend dans le profond du territoire de Dilolo pour encore remonter dans le territoire de Sandoa et atteindre la frontière avec le territoire de Kapanga. Disons que cette partie de la route nationale (quittant le territoire Dilolo jusqu’au chef lieu du territore de Sandoa) est impraticable par véhicule depuis beaucoup de tems déjà, seuls les motos et vélos sont utilisés sur ce tronçon long de144 km. Beaucoup de véhicules n’y arrivent presque pas, à part les gros camions transportant des marchandises et qui font plusieurs jours en route, mais aussi des véhicules bien tapés (comme Landcruiser 4×4, etc.) et ce via la route provinciale 607 (Kasaji-Sandoa). Le transport des particuliers au sein du territoire est surtout assuré par des motocyclettes et des vélos. Le vélo est un moyen de transport incontournable au sein du territoire.
La route de desserte agricole quitte sandoa-cité vers la chefferie de Kampeu en passant sur le pont situé sur la rivière Lulua jusqu’en chefferie de Mbako, de Samutoma, et finalement Kampeu en chefferie de Muteba. Un autre tronçon de desserte agricole va de Sandoa-cité vers la chefferie Muteba et de la chefferie Muteba jusque dans la chefferie Chibamba. Il y a aussi la route Sandoa-cité jusqu’à Kasau dans la chefferie Mbako. Il y a également la route Sandoa cité-Tchimbalanga (un ancien poste administratif)-chefferie Sakundundu jusqu’à Mangu dans la chefferie de Kayembe-Mukulu.
En ce qui concerne les routes de dessertes, on peut retenir globalement les tronçons ci-après :
Mbako-Samutoma-Kampeu
Kasombojan-Muteba
Sayava-Tshiswenge-Sakapela
Sakapela- Lubanda
Mazazo-kalele-sapindji
Namwana-Kangamba
Samukuo-tshibamba
Kangamba-Kaundaunda
Sakundundu-Mbangu
Kafakumba-Nasonyi
Mbangu-tshimikinda
Sapesa-Dizavumba
Muine Wanda –Diyamba
Salini-sakatanga
Malende-Ndolo
Tshipao-Mupuelete
Kangamba-tshibwika
Tshimbalanga-Sakundundu
Mbangu-kayembe mukulu
Tshipao-Sangatshila
Samukuo-tshibwika-mboko-sengeu
Kakuku-kangamba-samukuo
Mboko-tshibwika
Mboko-kalamba Mukambo
Nzengeu-Mboko
Sapesa-tshila tengu
Ngongo-kamwangala
Kangamba-sasuana
Kasau-talola
Kabelenge-Muin katoka
Signalons qu’il n’y a pas d’aéroport à Sandoa, il n’y a que quelques aérodromes dont celui de Sawamba, dans la chefferie de Lumanga (qui peut recevoir de moyens et petits avions, hélicoptères). Cette piste est impraticable depuis un temps déjà, l’herbe a envahi la piste faute d’entretien. Il ya aussi un aérodrome dans la chefferie Tshibamba (qui peut recevoir des avions moyens et petits, des hélicoptères), mais aussi à Kafakumba et à Mwajinga. Ces deux derniers aérodromes furent l’œuvre des Missionnaires méthodistes.
Le territoire de Sandoa n’est pas connecté à d’autres territoires voisins par voies navigables. Néanmoins, des pirogues peuvent quitter l’Angola, traverser la rivière Kasaï avec quelques petites marchandises et atteindre le territoire ce Sandoa. Le mouvement étant bien sûr réciproque, quoique ce trafique ne soit pas dense. Dans ce trafic, seul les pirogues sont utilisées. Il n’y a pas utilisation de bateaux dans ce trafic.
Réseaux de communication
Africel Non
Airtel Non
Orange Oui
Tigo Non
Vodacom Oui
Les réseaux implantés dans le territoire de Sandoa sont, comme on l’a mentionné, Orange et Vodacom. Signalons que la qualité de service qu’offrent ces réseaux de communication dans le territoire de Sandoa n’est pas bonne. La station du réseau Orange est implanté à MAS, à peu près à 10 km de la cité de Sandoa, le signal qu’il offre est souvent faible et ne permet facilement l’accès à tous leurs services (Internet par exemple). Pour exemple par rapport au service Money, le réseau Vodacom n’offre pas le service de M-Pesa, le réseau Orange n’offre pas aussi Orange Money dans Sandoa. Il y a aucun réseau qui offre de carte prépayées pour ses abonnées à Sandoa, la seule façon existante de se procurer du crédit de communication est le transfert ou le flash. Se procurer une Sim blanche reste jusque là pas facile à Sandoa. La station du réseau Vodacom lui, se situe en pleine cité de Sandoa, au chef lieu du territoire.
Le réseau de télécommunication Airtel qui, jusque là est absent à Sandoa, est en processus d’implantation d’une station au sein du territoire. Déjà le matériel devant servir à cette cause est entreposé au sein du territoire dans la cité de Sandoa.
ATTRAITS TOURISTIQUES
Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Non
Sites sacrés Non
La chute d’eaux dont il est question ici est nommée chute Kading et est localisée dans la chefferie Muteba. C’est un endroit avec des grandes caractéristiques touristiques, on trouve autour de la chute des grandes pierres superposées. Le territoire de Sandoa n’a pas été tellement pourvu de beaucoup d’endroits avec attrait touristique. Cependant, les paysages présentent une beauté naturelle très beau à contempler. Les différentes rivières qu’on trouve au sein du territoire donnent quand même une belle vue, elles constituent un attrait, objet de tourisme. Le lac Bebe situé à 120 km du territoire dans la chefferie Tshipao constitue aussi grand un site touristique. Ce lac possède une grande variété de poissons. Les rapides de la rivière Lulua dans la chefferie Samutoma et la chute Kading dans la chefferie Muteba sont des structures touristiques considérables.
Il sied d’épingler les réserves Lunda-Tshokwe entre les chefferies de Samutoma et Tshibamba et celui de Kayembe-Mukulu, renommées jadis pour plusieurs espèces de gibiers mais qui malheureusement sont abandonnées depuis des longues dates.
Espèces phares de la faune
Les hippopotames
Les lions
Les crocodiles (caïmans)
Les serpents (cobra et boa)
Singes
Antilopes
Gazelles
Hippopotames
Espèces phares de la flore
La chaîne (Lusanga),
Mulende,
Tshiyena.
SITUATION SÉCURITAIRE
La situation sécuritaire à Sandoa est calme contrairement à plusieurs coins de la RDC. Le phénomène « groupes armés » est inexistante à Sandoa et ce, depuis très longtemps. Les gens effectuent leurs voyages pendant la nuit comme la journée sans trop s’inquiéter. La grave situation d’insécurité que le territoire de Sandoa a connu c’est pendant la guerre de libération vers les années 1996. On ne peut pas affirmer que la sécurité y est totale, d’autant plus que le pays connait de l’insécurité sous plusieurs formes. Mais au moins, finissons ces lignes en disant qu’un calme appréciable y règne.
OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT
Le territoire de SANDOA possède quelques richesses naturelles qui peuvent permettre son développement :
Son sol argilo-sablonneux qui est très favorable à l’agriculture, même du type industriel. Investir donc dans le domaine de l’agriculture et l’élevage peut être très rentable et productif au sein du territoire de SANDOA car le sol et l’environnement le permettent. Le sol du territoire est trop arable, il peut facilement permettre la croissance d’une grande variété des cultures ;
Les rivières qui drainent le territoire de SANDOA sont très poissonneuses. Si la pêche est bien organisée et contrôlée par l’inspection de l’inspection de l’agriculture, pêche et l’élevage ; les pêcheurs encadrés et instruit pas la même inspection, les poissons peuvent se pêcher en plus grande quantité, quoique même présentement le territoire exporte beaucoup vers d’autres coins des poissons, surtout les petits poissons fumés communément appelé «Milonge». Une pêche donc bien organisée engendrerait beaucoup de capitaux non seulement pour le territoire mais aussi pour les acteurs participants dans la chaîne de production ;
L’élevage est favorable au territoire de SANDOA, c’est un territoire à vocation agropastorale. Le pâturage y est doux et favorable, l’environnement est favorable à l’élevage des porcins, bovins, caprins, ovins ; dans l’ensemble a beaucoup de type d’élevage ;
Une quantité non négligeable d’or dans le sous-sol et rivières du territoire, quantité pouvant aider à booster le développement du territoire une fois exploité dans des bonnes conditions ; notamment dans la rivière Lulua ;
Les routes, si elles sont bien aménagées, elles favoriseront l’évacuation des produits agricoles pour le commerce dans les territoires voisins et les grandes villes de la province. C’est surtout la route provinciale N° 607 et la route provinciale N° 606 qui sont des principales voies d’entrées et de sortie dans le territoire de SANDOA.
Sa faune sauvage
Avec sa faune riche en hippopotames, lions,crocodiles (caïmans),serpents (cobra et boa),Singes,Antilopes,Gazelles,le territoire pourrait, si des zoos y étaient créés, attirer des milliers de touristes, créant de l’emploi, et boostant l’économie.
Source : Cellule d’Analyses des Indicateurs de Développement (CAID)
Weather Spark (Climat Kolwezi)